Sartre a t'il bien fait de rédiger ce texte sur la question juive ? La réponse est oui…
Une analyse construite d'une communauté, d'une religion, d'un groupe social si précise qu'en réalité je ne peux pas rajouter grand chose.. Cependant je me dois d'informer le lecteur de ce qu'il peut trouver dans ce texte, dans ces questions qu'en se posant à lui-même,
Sartre y interroge l'humanité.
Il y a plusieurs points que j'aimerais aborder dans cette critique car je ne souhaite pas faire un résumer limpide d'une oeuvre aux réflexions vastes et personnelles mais tout simplement émettre mes idées par rapport aux théories développées par
J-P.S. Tout d'abord, le lecteur ne doit pas se décourager par rapport au contexte historique. Certes le livre a été écrit pendant la seconde guerre mondiale néanmoins je le trouve d'une actualité frappante ce qui témoigne toujours autant de la force de cet auteur: être actuel.
Sartre parle en effet dans son livre d'un grand combat, je nomme ici: L'anti-anti-sémitisme. Car en réalité où qu'il se trouve et importe sa position par rapport au judaïsme, le juif n'est fait que par l'antisémite.
Sartre répond alors au méchant Céline que l'antisémitisme n'est pas une affaire d'opinion. Et il a bien raison. Les antisémites se cachent derrière leurs barrières sociales et l'effet de groupe. Ça n'est pas une opinion c'est une exclusion. Les juifs, persécutés depuis toujours le sont alors à cause de « ragots » que dévoilent sans soucis les antisémites. le juif est alors bafoué et doit affronter un monde où il n'a sa place nulle part. « Sa vie n'est qu'une longue fuite devant les autres et devant lui-même ». Rien n'est aussi vrai. Partout où qu'il soit le juif est traqué et
J-P.S pose la sérieuse question de comment tuer l'antisémite ? Les réponses demeures toujours imprécises mais c'est ensemble que nous devons accompagner ce combat « Pas un français ne sera en sécurité tant qu'un juif pourra craindre pour sa vie ».
Sartre prolonge plus explicitement son travail qu'il avait débuté dans
L'enfance d'un chef, ( voir
le mur, 1939 ) et démontre encore qu'il est un écrivain et philosophe d'élégance. Quelques redites assez récurrentes sans êtres gênantes m'empêche de mettre une meilleure note, je recommande tout de même ce traité à n'importe qui.