AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,62

sur 1649 notes
5
93 avis
4
18 avis
3
3 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dernier tome des années de formation du jeune Riad Sattouf entre 1994 et 2011, du bac aux premières publications d' "auteur complet".
Le dessin prend une part de plus en plus importante dans la vie du personnage et lui permet de quitter le cocon familial breton pour vivre à Paris. Riad Sattouf raconte ses premières publications, les premiers salons où il est un dessinateur de BD inconnu, la difficile recherche d'un scénario à dessiner lui-même, les rencontres d'autres artistes qui seront déterminantes pour lui. En parallèle, quoi qu'il fasse, la voix de son père est toujours dans sa tête et occupe ses pensées en commentant et en critiquant le moindre de ses choix. C'est aussi la découverte des théories freudiennes et le suivi d'une psychothérapie pour faire la paix avec ses origines.
Dans ce tome encore, j'ai aimé l'indication des odeurs, comme celle que son père inspire une dernière fois au moment de quitter définitivement Riad.
Quatre couleurs sont utilisées pour tout le récit et rendent parfaitement les sentiments et les situations aussi bien politiques dans la Syrie de Bachar al Assad que familiales avec le désespoir de Clémentine toujours prête à tout pour retrouver son fils Fadi et qui doit aussi s'occuper de ses parents vieillissants.
Heureusement, l'adulte qui se penche sur son passé le fait toujours avec tendresse et souvent avec humour, ce qui contribue aussi à l'impression d'apaisement qui se dégage de ce dernier volume. le lecteur a l'impression d'avoir accompagné le personnage au bout de sa quête et peut le laisser prendre son envol. Et Georges Brassens est toujours Dieu, et ça, c'est réconfortant.
Commenter  J’apprécie          150
Quelle fin attendue !
J'avais peur de me laisser du style de Riad Satouf (surtout au bout de 6 tomes).
Mais c'est impossible sur cette série.
On retrouve donc Riad, en jeune étudiant puis jeune auteur de BD qui se débat entre son histoire et celle qu'il tente de dessiner pour percer dans le milieu. Et tout ça, en même temps que sa mère tente de retrouver contact avec Fadi.
Comment Riad Satouf peut réussir à clore ce chapitre de sa vie ? Est-ce vraiment la fin ?
J'ai beaucoup de mal à quitter cette série. L'auteur s'est tellement livré, on a l'impression d'être devenu intime.
Riad Satouf c'est l'auteur qui rend la vie des jeunes fascinante.
Commenter  J’apprécie          30
Nous sommes en 1994 : Riad a maintenant seize ans et est en classe de Première. Il ne fiche pas grand-chose au lycée et ses résultats s'en ressentent. Il vit toujours à Rennes avec sa mère et son frère Yahya. Fadi est en Syrie avec son père qui l'a enlevé. Riad cherche sa voie et sent qu'il doit se diriger vers le dessin, mais ne sait pas encore vraiment dans quel domaine précis : animation, bande dessinée… Il entre aux Beaux-Arts de Rennes où il obtient d'excellents résultats, puis à l'école des Gobelins à Paris, où il fait de l'animation et a beaucoup plus de mal. Pendant ce temps, ses grands-parents maternels, qui vivent toujours au Cap Fréhel, vieillissent. Sa mère est toujours obsédée par son fils Fadi et tente toutes les démarches possibles pour le retrouver. ● J'avais beaucoup aimé les précédents albums de la série mais je trouve que celui-ci est de loin le plus réussi. Je l'ai adoré. Il en est la résolution, il les éclaire rétrospectivement. Il est admirable que Riad Sattouf ait réussi à ainsi scénariser sa vie. ● A cet égard, ce volume est beaucoup plus dynamique, ne serait-ce que parce qu'il raconte dix-huit années de la vie de l'auteur là où il en fallu cinq pour relater ses quinze premières années. Ce tome va beaucoup plus vite et les débuts professionnels difficiles tout comme la psychothérapie déterminante sont passionnants. ● de nombreuses scènes sont extrêmement émouvantes. Même si l'humour est toujours bien présent, je trouve que cette fois l'émotion prédomine. ● On retrouve le regard sans concession que l'auteur porte sur lui-même, notamment sur son apparence physique. ● L'image et la voix du père, en rouge, sont très suggestives : Riad est hanté par son père absent. Il a sans doute plus d'influence sur lui, en se manifestant ainsi par une voix intérieure, que s'il avait été présent. ● Certaines rencontres sont déterminantes dans le parcours de Riad, comme celle de Guy Vidal, légendaire éditeur de bande dessinée, qui lui donne un coup de pouce décisif seulement quatre mois avant de décéder, ou encore celles d'autres auteurs de bd, et non des moindres – Joann Sfar, Christophe Blain et Mathieu Sapin – avec qui il travaille en atelier et qui le font profiter de leurs conseils. ● Finalement, ces six volumes racontent la naissance et l'épanouissement d'une vocation artistique, la recherche et la découverte illuminatrice d'un style à soi seul, et en cela rappelle mon oeuvre préférée, A la recherche du temps perdu…
Commenter  J’apprécie          579
Comme tous les Tomes précédents, Riad Sattouf, ses dessins, son humour, sa capacité à rire de lui et ses dialogues ne m'ont jamais déçu. C'est un thème fort et intime qu'il nous a donné en lecture, apparu petit à petit au lecteur : une famille déchirée, séparée, soumise à l'instabilité d'un père.
Il nous a offert une vision véritable et sincère de sa culture partagée au rythme des couleurs, dans une alternance, au fil des planches et des pages...
Magnifique série de romans graphiques, qualitative du début à la fin !
Commenter  J’apprécie          80
Dernier volume de " L'arabe du futur". Riad Sattouf évoque les années 1994 à 2011. Il raconte la fin des années lycée, l'obtention du bac pour lui et son arrivée à Paris où il fera une école d'art et commencera à percer dans la bande-dessinée. Il est hanté par l'influence de son père, il compatit à la tristesse de sa mère, il voit ses grands-parents vieillir, il reprend contact avec son petit frère Fadi, resté en Syrie. J'ai beaucoup aimé cette histoire, très sincère et le dessin de Riad Sattouf.

Commenter  J’apprécie          160
1994-2011.
Riad a seize ans et vit toujours à Rennes avec sa mère et son frère Yahya. Fadi est en Syrie avec leur père après avoir été enlevé. Nous suivons ainsi son parcours durant les années qui suivent entre la fin du lycée et les années étudiantes, celles qui feront de lui un auteur et dessinateur de bandes dessinées.

La mère de Riad vit toujours très mal l'absence de Fadi alors que Riad et Yahya poursuivent leur chemin vers l'indépendance.

Les grands-parents bretons sont désormais âgés et connaissent la maladie mais l'encouragent toujours autant dans la poursuite de sa passion.

Il est alors temps pour Riad de choisir son école. Ce sera l'école des beaux-arts de Rennes, puis les Gobelins à Paris. Il va apprendre différentes techniques de dessins avant de trouver celle qui lui convient le mieux et devenir l'auteur que l'on connaît aujourd'hui.

Ce dernier tome de "L'arabe du futur" est génial. J'ai beaucoup aimé suivre l'auteur dans la recherche de sa voie. Avec son ironie, il nous montre que ce n'était pas si simple. Il a fallu se lancer, postuler dans les écoles d'arts, faire ses preuves, et surtout trouver le type de graphisme qui lui plaît et dans lequel il se sent à l'aise.

Lorsqu'il arrive à Paris, c'est l'indépendance. Il occupe une petite chambre dans une résidence mais sort très peu. Son quotidien est l'école et le dessin. Riad travaille dur, parfois la nuit. Il cherche, crée, invente. Puis arrive ses premières planches et son premier album terminé.

Le Moyen-Orient est moins présent dans ce nouvel ouvrage. Riad et son frère semblent s'être fait une raison à l'éloignement de leur père et de leur frère. Pourtant, à chaque moment de sa vie, à chaque décision à prendre, Riad repense à son père et à sa façon de s'adresser à lui. Il arrivera progressivement à s'en détacher et à suivre son propre chemin, celui qui le rendra heureux et connu de nous tous aujourd'hui.

Dès sa sortie en librairie, je me suis immédiatement procuré ce nouveau tome que j'ai lu le jour même. Je crois que je l'ai vraiment attendu celui-ci. Et évidemment, j'ai adoré ma lecture et cette immersion dans le monde des beaux-arts. Une très belle lecture qui me donne maintenant envie de tout relire depuis le premier tome.

C'est série à connaître, tant pour la qualité du graphisme, l'histoire de l'auteur et bien sûr son humour que j'adore.

Lien : https://labibliothequedemarj..
Commenter  J’apprécie          270
Je suis fort triste ; je dois maintenant quitter Riad qui doit continuer sa vie sans nous.
Ce dernier opus est celui de la vie de jeune adulte de Riad Sattouf.
L'année du bac, les études dans une école d'art puis aux Gobelins, les difficultés à communiquer, les premiers pas dans la BD, les grands-parents qui s'en vont, les filles qui ne le regardent pas puis les premiers succès et récompenses.
Ce sont aussi les années sans Fadi, de la quête obsessionnelle d'une mère pour revoir son fils, des deux autres frères qui tissent peu de liens, du besoin d'une psychothérapie pour "se débarrasser" d'un père omniprésent dans ses pensées et de la culpabilité toujours présente.
On sourit, un tout petit peu ; on est ému souvent.
Ce dernier tome est nostalgique, intime et poignant.
Commenter  J’apprécie          270
[publiée sur mon compte Instagram @bibliothe_claire]
« Ce livre raconte l'histoire vraie de la disparition de l'Arabe du futur », résume sobrement la quatrième de couverture. Hé oui, ça y est, L'Arabe du futur s'achève avec ce tome 6 !

Après des années à suivre Riad Sattouf au coeur de ses souvenirs d'enfance puis d'adolescence, nous le retrouvons jeune adulte pour un dernier chapitre. le jeune homme prend ici progressivement son envol et affirme ses choix, déterminé à atteindre son but : devenir dessinateur ET scénariste de BD.

De Rennes à Paris, en passant par Nantes et toujours en lien avec Homs, nous le suivons dans une quête d'identité émouvante. Premiers pas dans le monde de la BD, relations familiales difficiles…Riad Sattouf se livre avec sincérité et analyse sa propre prise de conscience des dysfonctionnements familiaux dans un sixième tome intime et touchant.

Un coup de coeur ! J'ai hâte de retrouver l'auteur pour d'autres aventures, notamment avec la suite du Jeune acteur.
Commenter  J’apprécie          50
L'arabe du futur tome 6 de Riad Sattouf


Oh rage ! Oh désespoir ! Dernier tome d'une série que j'ai adoré. 


Nous suivons toujours le petit Riad qui a bien grandi. Il essaye de percer dans le milieu des arts graphiques. A côté de sa famille maternelle veille son père vient le hanter dans des cases rouges qui peuvent exprimer toute la colère qui pourtant ne ressort pas dans le discours de Riad. Il est cependant suivi par un psy.


Alors qu'est ce qui m'a plu dans ce livre qui est finalement l'histoire simple d'un petit garçon écartelé entre deux cultures dont les parents se séparent. Difficile à dire, mais un attachement indéniable au personnage qui ne pratique pas la langue de bois peut être.  Un dessin sobre sans fioriture. Un coup de patte certain pour donner de l'expression aux protagonistes. Je me suis attachée à la grand-mère Bretonne, et à ses deux maris. Il y a énormément d'empathie et d'amour qui ressort de l'ensemble. Et au final on aimerait vraiment tous être potes de Riad Sattouf, si sa véritable personnalité est celle qui ressort de l'histoire. 


Un vrai coup de coeur 

 

#riadsattouf #larabedufutur #bd

Commenter  J’apprécie          60
Fin de l'arabe du futur donc.

Il m'a suivi quelques années le petit Sattouf.

Il est grand maintenant, il nous raconte sa vie de jeune adulte. Ses galères à la capitale, sa famille française et syrienne.

Merci pour ces moments de lecture, d'évasion, de rire, de réflexion.....

Et bonne route.
Commenter  J’apprécie          20





Lecteurs (3006) Voir plus




{* *}