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Ce que j'ai ressenti:

***Vie et Mort près d'un caisson de souffrances…

A trop vouloir s'ignorer, les êtres en oublient leurs conditions… le Bardo, lieu d'errance dans la religion bouddhiste, s'anime face à l'inconcevable: la mort d'un enfant. Ce petit être qui arrive comme cela, en ce lieu maudit entre la vie et la mort, déclenche un cataclysme d'émotions et sème vite une tornade de consciences éclairées. Un phénomène de substanluminéclosion dans une ambiance spectrale. de ces âmes égarées surgissent, des réflexions et des gueulantes féroces, contre les dynamiques de l'existence…George Saunders nous inonde de ressentis fantômes, de peines et d'amours larvées au fin fond d'une crypte, d'espoirs et de mots qui tendent vers une liberté à conquérir, par delà la vie ou bien au delà même de la mort…Un moment rare de lecture, où les suicidés, les amoureux, les célibataires, les torturés, les impolis, les irréprochables, les damnés se retrouvent pour une même cause.

« Nous sommes prêts, monsieur; nous sommes pleins de colère, et de valeur, le ressort de nos espoirs est si tendu qu'il pourrait bien se révéler fatal, ou sacré: lâcher la détente, monsieur et laissez-nous montrer ce dont nous sommes capables. »

***Audace littéraire…

George Saunders nous offre un roman choral avec une force incroyable. Un récit quelque peu déstabilisant de par sa forme, et pourtant d'une originalité remarquable. Des cascades de dialogues et des moments de méditations, des ombres vengeance et des lumières rédemption, des passions dévorantes et des amours véritables : des émotions grandioses à saisir, capturées dans la vie de gens simples ou dans les plus hautes sphères…Jaillies d'outre-tombe ou d'ailleurs, elles nous traversent le corps et bousculent les codes d'écritures mais touchent leur point d'impact: nos coeurs!

« Nul n'a jamais rien accompli qui valait la peine de l'être sans essuyer le feu des critiques. »

***Un pan d'Histoire qui se dévoile…

En rentrant dans l'intimité du Président des États-Unis, on touche de près les problématiques de l'époque. Même s'il est dévasté par le chagrin de la perte de son enfant, Abraham Lincoln doit faire face à ses responsabilités et aux menaces diverses de la guerre de Sécession. On sent une très grande tension, faite de violences et de rancoeurs dans ses pages, et pourtant, malgré cette ombre qui pèse sur la nation américaine, Lincoln reste une figure emblématique, un homme inspirant. Sans cesse dans la lumière des projecteurs et soumis aux pires railleries, il ne peut se laisser aller à la douleur, alors la nuit, devient son refuge pour faire le deuil de ce fils adoré, et Lincoln au Bardo apporte une certaine paix bienfaitrice.

Tout simplement, une pépite de la rentrée littéraire à découvrir! Touchant.

« Amour, amour, je sais ce que tu es. »

Ma note Plaisir de Lecture 9/10
Lien : https://fairystelphique.word..
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aie : on aurait adoré aimer ce premier roman de l'essayiste et nouvelliste américain George Saunders, tant sa sortie a été précédée de louanges et tant le fait qu'il était lauréat du Man Booker Prize 2017 lui apportait une garantie de qualité, mais malheureusement on est passés totalement à coté- et on a été pourtant deux à la rédaction à essayer de le lire en entier mais en vain..
Le roman de George Saunders qui se lit comme un long poème macabre est en fait trop décousu trop alambiqué trop érudit pour qu'on puisse vraiment s'accrocher à une intrigue vraiment absconse..

Lincoln qui a perdu son fils parle dans le cimetière ou son fils est enterré à des fantômes ou plutot à ,un choeur de narrateurs formant un kaléidoscope de questions et de réponses durant une seule nuit voilà à peu près tout ce qu'on aura compris la dedans ....
Bref, tout cela est d'une ambition énorme mais le côté dadaiste et profondément baroque du roman nous aura totalement laissé sur le carreau et on se dit qu'il nous aura manqué des neurones pour l'appréhender totalement ...
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Lincoln au Bardo, étrange objet littéraire, transpose la douleur de perdre un enfant à travers le drame vécu par Abraham Lincoln et sa femme, alors qu'en pleine guerre de Sécession, la fièvre typhoïde emporte leur fils de onze ans, Willie.
Le roman est composé de plusieurs voix : celles des entités spectrales qui accueillent le corps du petit garçon dans son « caisson de souffrances », celle de Lincoln, désespéré, et celles des témoins de l'époque, que l'auteur a choisi de retranscrire telles quelles.
Les niveaux de langage et le style d'écriture transcendent alors le récit pour nous emmener au plus profond du désarroi causé par la perte irrémédiable de tout être cher, a fortiori celle d'un enfant.
Même si le ton peut sembler déconcertant au début, j'ai été rapidement emportée par cette histoire de douleur et d'acceptation de la mort.
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Si l'on doit retenir un adjectif pour décrire ce roman, il s'agirait sans nul doute d' "original".
George Saunders mêle ici faits historiques sur la vie de Lincoln et histoire fantastique mettant en scène des fantômes dont le propre fils de Lincoln pour tisser une fresque théâtrale entrecoupée de citations.
Je vous avouerais que j'ai ressenti cette originalité de manière positive, c'est "LA" force du récit, qui est écrit avec audace, mais disons le, c'est aussi sa faiblesse, je me suis perdu par moment et surtout j'ai eu du mal à m'adapter à cette écriture, souvent gêné plus qu'informé par la profusion de citations.

Les personnages eux sont excellents, les fantômes se jouant de nous à base de joutes verbales tonitruantes, maniant les mots avec brio.

L'histoire en elle-même ne m'a par contre pas transcendé, c'est bon sans être captivant. Heureusement qu'il y a ces âmes en peine, coincées dans cette sorte de purgatoire.

Pour conclure je dirais que l'originalité de la construction est en même temps la force et la faiblesse de ce roman et que malgré beaucoup de points positifs, je reste mitigé en sortant de ma lecture.

Sur le blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Lincoln au Bardo est un livre irrésistible et atypique.

Nous sommes à Washington pendant la guerre civile américaine. le président Lincoln souffre d'un immense deuil : la mort à l'age de 11 ans de son fils Wiilie.

L'auteur raconte la douleur des parents, les obsèques, les événements politiques et l'évolution de la guerre en les alternant (voici la singularité) aux commentaires des âmes qui observent depuis les limbes.
Il y a des échos de la Divine Comédie avec les trois personnages principaux qui accompagnent Willie et de l'Anthologie de Spoon River avec les nombreuses voix des pauvres et des riches, des puissantes et des misérables qui racontent leurs affaires terrestres.

Les limbes en question sont identifiées au Bardo, inspiré du Livre des morts tibétain.

Ces âmes ne sont pas conscientes (ou seulement partiellement) qu'elles sont mortes et restent donc convaincues qu'elles retourneront tôt ou tard dans leur vie terrestre.

L'arrivée de Willie bouleverse leur équilibre précaire et les pousse à l'aider à traverser pour atteindre l'au-delà.

Il est difficile de résumer une telle pluralité d'histoires que Saunders parvient à maîtriser avec brio, en les mêlant à des sources constamment citées (vraies et fausses) et à un frisson d'émotions qui ne laissent pas indifférent.

C'était une lecture amusante, grotesque, emphatique, déchirante par traits mais toujours un hymne à la vie, avec toutes ses facettes et toutes ses saisons.

Saunders: chapeau.
Lien : https://blog.lhorizonetlinfi..
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Quelle lecture étrange. Je ne peux pas dire que j'ai aimé mais je j'ai pas non plus détesté.
La construction de l'histoire est atypique. On passe des âmes perdues qui nous racontent leur vie, au petit Willie Lincoln qui vient de trouver la mort, à des faits tirés de divers sources pour composer le texte. C'est déroutant pourtant la trame de l'histoire est simple : Willie Lincoln, fils du Président Lincoln, vient de mourir. Il est enterré dans le cimetière mais son âme est toujours là car il espère le retour de son père. Les âmes coincées dans le cimetière l'invite à passer dans l'au-delà mais le petit ne veut rien entendre.

Comme je le disait un roman déroutant, atypique mais de la à avoir le Man Book Prize, je suis un peu dubitative.
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Ville de Washington en 1862. Alors que la guerre de sécession fait rage, le Président Abraham Lincoln perd son jeune fils, Willie d'une fièvre thyphoïde. Celui-ci, dont le corps repose dans un caveau du cimetière de Oak Hill, reste bloqué dans cet état intermédiaire entre vie et passage dans un autre monde que la tradition tibétaine nomme bardo. Mais il n'est pas seul dans cet état, le cimetière héberge beaucoup d'autres âmes qui font de la résistance et ne veulent pas passer dans l'au-delà...
Si, dans sa forme ce roman est tout à fait original, le fond, lui, est parfaitement accessible aux amateurs de fantastique.
Pour qui lirait, en guise d'apéritif, quelques pages de ce roman, Man Booker Price 2017, la première impression pourrait être négative devant le morcellement du texte. Chaque chapitre, très court, est bâti sur ce qui apparaît comme une avalanche de citations, le nom de l'auteur figurant systématiquement sous le texte. Bien vite, le lecteur se familiarise avec les auteurs et s'aperçoit qu'il y a deux sortes de textes, ceux qui sont extraits d'ouvrages historiques ou de témoignages (réels et/ou inventés, je n'ai pas pu trancher) et ceux qui sont l'expression du jeune Willie et de ses compagnons d'infortune.
L'ensemble est joyeusement et puissamment macabre, avec de nombreuses trouvailles orthographiques (chapeau bas pour la traduction !); Par sa profusion d'images cauchemardesques, ce roman m'a fait penser à l'univers de Mervyn Peake et sa trilogie de Gormenghast.
#LincolnAuBardo #NetGalleyFrance
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Nous sommes en février 1862, en pleine guerre de Sécession. À Washington, Abraham Lincoln vient de perdre son fils William (en réalité même si le roman n'y fait pas allusion, il s'agit de son deuxième enfant décédé, le premier étant mort en 1850 à l'âge de 4 ans). Ravagé par le chagrin, Willie étant son fils préféré, il parvient à s ‘échapper en pleine nuit pour se rendre au cimetière d'Oak Hill où repose le petit garçon. Ne pouvant se résoudre à le voir disparu, il va jusqu'à ouvrir sa sépulture pour le prendre dans ses bras et lui parler.
Mais, alors qu'il parle à son fils défunt, Lincoln déclenche au sein du cimetière une foule de réactions parmi les occupants des lieux, sous le regard et les commentaires de trois hommes, trois témoins qui vont revenir sans cesse tout le long des pages : Roger Bevins, Hans Vollman et le révérend Everly Thomas. Trois défunts bien sûr, sauf qu'à l'instar de tous les esprits d'Oak Hill, ils ne le savent pas voire ils refusent de l'admettre. Ils sont dans ce qu'ils appellent leur caisson de souffrance, se désespérant de ce que leur famille et leurs amis ne viennent plus les voir, rêvant à un retour à la normale, d'où finalement le titre du roman. le bardo, selon l'enseignement bouddhiste Tibétain, désigne un état mental intermédiaire, dans ce cas précis entre vie et mort. Et si un jeune garçon de 12 ans à peine reçoit la visite d'un membre de sa famille, qui plus est, le président en personne, n'est-il pas raison d'espérer que chacun va enfin recevoir des nouvelles de leurs proches absents depuis trop longtemps ? Chacun se presse sur la tombe de Willie Lincoln, voulant à tout prix narrer les déboires de son existence, comme si le fait d'épancher leurs malheurs les rapprochaient de leur existence antérieure. Finalement, le plus sage et le plus éveillé de tous se révélera le dernier arrivé, ce petit garçon arraché à l'affection de ses parents, qui sera le premier à comprendre ce qu'il est devenu et pourquoi il est là. Entrainant du coup la prise de conscience de dizaines d'esprits bloqués dans cette « phase intermédiaire » dans un gigantesque capharnaüm invisible aux yeux des vivants.
Disons-le tout de suite, Lincoln au Bardo n'est pas un livre facile d'accès. Auréolé du prestigieux Prix Booker en 2017, sacré numéro 1 des ventes du New York Times à plus de 600.000 exemplaires, il intrigue forcément par son sujet, et sa conception rédactionnelle: on pourrait grossièrement le diviser en deux partes qui s'intercalent régulièrement. D'un côté les personnages du cimetière sont présentés comme dans un pièce de théâtre, leur nom cité en dessous de chaque texte. D'un autre côté, les évènements de cette nuit fatidique, du point de vue de ceux qui ont côtoyés Lincoln à cette période. C'est cette partie qui est plus difficile à suivre, Georges Sanders présentant chaque paragraphe comme un extrait de texte emprunté à un roman ou un témoignage, réel ou de fiction, ce qui parfois donne lieu à de multiples répétitions ou contradictions ( l'exemple le plus frappant étant la description du physique et du caractère de Lincoln, qui varie sans cesse d'un paragraphe à l'autre, rendant la lecture assez difficile). C'est aussi là que réside la prouesse de l'auteur, parvenir à faire vivre autant de personnage sans jamais les mélanger ni les confondre et leur donner une existence propre. Et une émotion qui culmine lors des échanges entre Lincoln et son fils défunt, le jeune Willie ne comprenant pas pourquoi son père ne l'entend pas et ne lui répond pas.
Au final, Georges Saunders réussit un livre brillant et d'une grande originalité, comme il m'a été peu souvent donné de lire. Roman d'autant plus étonnant qu'il est qualifié d'expérimental, Saunders étant à la base plus un essayiste et un auteur de nouvelles, et, comme il le dit lui-même, il a longtemps eu peur à l'idée de l'écrire. Il en a supervisé l'adaptation en audiobook, avec une pléiade d'actrices et d'acteurs comme Julianne Moore, Don Cheadle, Susan Sarandon, ou Ben Stiller. Un livre pour ceux qui n'ont pas peur de se risquer à sortir de leur confort littéraire. Je remercie les Editions Fayard et Alina Gurdiel du service Presse pour leur confiance, pour l'envoi du roman et le très complet dossier revue de presse en Anglais qui l'accompagnait.
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Quel livre étrange et sombre ! Qui m‘a emportée comme je comprends qu'il puisse laisser sur le côté.

Regardez ce pauvre petit Willie qui arrive au cimetière de Oak Hill. Son père, le respecté Abraham Lincoln, éploré et toute une foule accablé l'ont accompagné dans son « caisson de souffrance ». Mais à la nuit, les morts se réveillent, sortent des tombes, déambulent, discourent, soupirent après le monde d'avant. Et ce jeune garçon qui arrive, que son père déchiré entre son drame personnel et le drame national de la Guerre de Sécession n'arrive pas à quitter, ce garçon pur et droit dont les force du mal ne tardent pas à vouloir s'emparer, va chambouler tous les non-dits et les précaires équilibres.

Le lecteur se voit offrir une narration alternée : du côté des vivants, l'enfant agonisant pendant la resplendissante réception du Président des Etats-Unis, l'enterrement dans la boue, le père qui revient hanter le cimetière la première nuit, incapable d'y abandonner son doux enfant à la solitude de la mort, George Saunders compile des extraits de livres, articles, textes, références systématiquement à l'appui, dans un compilation scrupuleuse de points de vues extérieurs ainsi confrontés. Je me suis demandé tout au fil de ma lecture si ces extraits étaient réels, ou s'ils étaient composé malicieusement par l'inventif auteur, et je dois dire que je n'ai pas su répondre. Qu'importe, George Saunders refuse en tout cas d'être un narrateur omniscient, il laisse la parole à à ces nombreux témoins qui se sont plus ou moins amicalement penchés sur le destin de Lincoln..

Pour ce qui est du monde des morts, là non plus on ne dispose pas d'un récit linéaire, mais bien d'une pièce de théâtre où chacun prend la parole sans intertexte, commente, vitupère, n'hésitant pas au recours aux néologismes. C'est une sorte de choeur antique qui rapporte cette folle nuit de luttes, de terreur et de remise en question. Et ce choeur, s'il a quelques acteurs principaux, est composé de pas moins de 170 voix (dit-on) qui s'interpellent dans la nuit, alternativement tragiques, dérisoires, héroïques.

Les morts répondent ainsi aux vivants, de leurs deux royaumes de douleur et de misère.

Cette narration totalement inédite déconcerte au début. N'est-ce pas la pose d'un auteur qui s'est interrogé sur comment faire autre original, l'aboutissement surfait d'un atelier d'écriture mal digéré ? J'y ai cru un moment, puis, peu à peu cette scénarisation m'a envoûtée : une écriture déconcertante pour un conte baroque. Ces morts hurlant d'angoisse dans la nuit m'ont réellement subjuguée, je voyais ces formes hallucinées, hallucinantes, ces spectres grotesques, j'étais la metteuse en scène fébrile de cette farce tragique.
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Un homme a perdu son fils. Dans le cimetière où il repose, un monde invisible prend vie. Accablé de douleur, cet homme ne voit pas la vie de cet autre monde. Cet autre monde où les morts tentent de parler avec les vivants et ignorent leur sort.

Cette entrée est un peu étrange, je vous l'accorde. Mais pour ma défense ce livre est étrange. Roman choral, une histoire à histoires multiples, cet écrit est du genre nouveau dans l'histoire du roman. Tant dans l'histoire, que dans la forme - et je ne parle de la choral. Cependant cette originalité n'est pas pour autant gage de réussite en ce qui me concerne. En effet, ma lecture fût en dent de scie. Toutes ces histoires de mort, de vivant, n'étaient pas toujours prenantes pour moi, et par ailleurs le style d'écriture est difficile à apprécier constamment. En plus d'être difficile à suivre, du fait qu'il y ait trop de prise de parole, trop d'histoire, sans parler de cette manie de couper certaines phrases qui est traumatisante, j'exagère à peine. (Bon d'accord, un petit peu.)

Pour autant, je ne peux pas dire que ce livre est mauvais ou à passer, car la vie de ces morts qui s'ignorent, leurs espoirs, leurs histoires, leurs luttes sont souvent intéressantes à lire dans l'ensemble. Car elles sont tragiques, dénoncent des choses horribles, montrent les désaccords entre les êtres, sur les êtres et sur certaines conditions.
En fait, si on fait abstraction de la forme, ce livre est vraiment pas mal. Car ces morts qui pensent encore exister, qui ont des attentes, des choses à dire, nous interrogent sur la liberté après la mort. Sur nos attentes dans ces vies. Les liens que l'on tisse vivant et ce qui en reste après. En fait les grandes questions que ce livre posent, sont : la vie après la mort, ce qui en reste, et l'intérêt de la vie, de ses joies, ses peines, ses combats. Chacun y apporte ses réponses...

Je vous l'ai dit les sujets sont très beaux, mais l'écriture trop simple, sans profondeur, sans délicatesse, le style original, n'aide pas à apprécier ce livre à sa juste valeur. Ce qui est un peu dommage, car ça promettait beaucoup. Mais c'est un livre à lire, et si moi je ne suis qu'à moitié convaincu, d'autres le seront probablement plus.
Lien : http://voyagelivresque.canal..
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