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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Un beau matin, un scénariste entre dans le bureau de Cécilia Rhodes, directrice d'une société de production, pour se défenestrer sous son regard impavide. C'est que Rhodes, véritable succube, presse ses collaborateurs comme des citrons, s'accapare leur travail et les pousse à bout. Peut-être même fait-elle plus que ça. C'est en tout cas ce que soupçonne le commissaire Artus Milot, persuadé que Cécilia Rhodes a tué, il y a plus de vingt ans, la talentueuse scénariste Lucie Drax.

Voilà donc pour le début de l'histoire. Car, bien entendu, ce n'est qu'un début. Bien vite d'autres personnages vont venir se greffer à l'intrigue : Kino, le secrétaire de Cécilia Rhodes, Charlie Kessel, l'écrivain en mal de lecteurs qui se trouve happé par Rhodes qui lui propose d'écrire un scénario, Leslie la coéquipière et maîtresse de Milot, Hudelot le flic fasciste et nécrophile, Willy Tampa le régisseur au coeur brisé…
Autant de personnages dont on se doute bien qu'ils vont tous être amenés à se croiser ou à se heurter à un moment donné et qui, tous, portent un poids : le poids d'un drame ancien, d'une vie ratée, d'un amour déçu… Seulement, et c'est là un des grands problèmes de ce roman, leurs actions, déterminées par ces poids apparaissent souvent complètement démesurées en regard du préjudice ou du traumatisme qu'ils estiment avoir subi. Il n'y a alors que deux solutions envisageables : soit Laurent Scalese a décidé de ne créer que des personnages de psychopathes, soit il n'a pas réussit à les peindre d'une manière suffisamment convaincante pour expliquer leurs comportements.
Charlie Kessel est sans doute celui pour lequel ce défaut se fait le plus ressentir. Écrivain raté, il vit aux crochets de sa compagne qui a de plus en plus de mal à le supporter. Contacté par Cécilia Rhodes, il pense que ses problèmes touchent à leur fin, si ce n'est qu'il continue de négliger son amie pour se consacrer entièrement à l'écriture d'un scénario sous la houlette de la tyrannique productrice. Voyant son travail dénigré, il se met à assassiner un homme pour savoir ce que l'on ressent dans ce genre de moment et balance le chat de sa copine dans le sèche-linge. En l'espace de quelques jours, l'écrivain un peu fat est devenu un serial-killer en puissance. Comme ça.
Et l'on a l'impression que l'auteur lui-même peine à expliquer cette transformation brutale : « Tandis qu'il rabattait le couvercle, le sang-froid avec lequel il avait abattu Bale et tué Linus lui apparut monstrueux. Comment avait-il pu changer à ce point en si peu de temps ? Les événements des dernières semaines avaient-ils réveillé en lui des pulsions meurtrières en sommeil ? Il chassa de son esprit ce maudit sentiment de culpabilité puis quitta le sous-sol » (p.182 de l'édition Pocket).
C'est un peu vite expédié et, malheureusement, il en sera de même pour la plupart des personnages, y compris pour Cécilia Rhodes qui est sans doute le plus fouillé d'entre eux mais dont on peine à comprendre le comportement jusqu'à la toute fin du livre, après le énième rebondissement final, tant toutes les explications visant à justifier sa manière d'être semblent bien courtes. À moins bien sûr – et l'on est tenté de le voir ainsi – que Cécilia soit une incarnation du mal absolu. le titre du livre est d'ailleurs éloquent puisque La cicatrice du diable, c'est bien entendu la cicatrice que porte Cécilia. le mal absolu donc, mais entouré d'un paquet de seconds couteaux qui ne sont pas piqués des vers eux non plus et qui se révèlent vraiment dans le dernier tiers du livre.
La suite sur le blog.
Lien : http://encoredunoir.over-blo..
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Bon, ça va... on a compris : le monde de la télé et du ciné est rempli de drogués, d'alcooliques et de pervers... Et ce depuis les premières pages !

On a compris aussi que Cécilia usurpe le titre flatteur de scénariste et qu'elle pousse les réels jeunes talents au suicide. Et ce depuis les premières pages !

S'en suit une flopée de personnages, sans aucun intérêt, afin de (tenter de) brouiller les pistes (sans succès). Certains passages sont même d'une invraissemblance qui frôle le ridicule !

Tous les chapitres commencent systématiquement par l'histoire d'un personnage non-identifié (il/elle) que l'on identifie après plusieurs paragraphes. le scénario est raconté dans un ordre non-chronologique des faits, sans que ça n'apporte un quelconque intérêt au roman.

J'ai voulu aller au bout en espérant y trouver un dénouement spectaculaire... Déception ! J'ai perdu mon temps.
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