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3,88

sur 127 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Vous voulez passer un excellent moment de distraction ? Lisez ce livre.

La SPK, je le dis sans aucun mépris, n'a rien d'une symphonie littéraire tourmentée. C'est une chanson pop. Ce texte se veut léger et entraînant. Trois minutes de mélodies et de refrains accrocheurs à reprendre en choeur avant de poursuivre ses activités quotidiennes le sourire aux lèvres.
John Scalzi.

Tout est résumé dans ces propos. Écrit en période Covid post-confinement, où certaines personnes ont pris une claque existentielle (pas moi, je vous rassure), Scalzi nous a pondu le parfait roman de divertissement SF.
Il est capable de faire sérieux (les enfermés), épique (le vieil homme et la guerre), worldbuilding (l'interdépendance) mais son domaine de prédilection est bien ce genre de bouquin.
A rapprocher de la controverse de Zara XXIII que j'avais comparé à du PJ Hérault survitaminé.
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Ah, que ça fait du bien un bon roman d'aventures qui soit haletant, plein de mystères et de magie, de rebondissements et d'humour !
Vous êtes adulte mais vous avez encore une âme d'enfant ?
Vous avez vu et revu "L'histoire sans fin" et "Jurassic Park" des dizaines de fois avec toujours autant de plaisir ?
Alors plongez dans ce roman qui nous emmène dans un lieu improbable, à la rencontre des kaijus, des animaux énormes, aussi dangereux que rares, qu'une étrange société a pour mission de protéger, souvent au péril de la vie de ses membres.
J'ai adoré plonger dans cet univers fantastique, où l'on découvre un monde impossible avec les yeux émerveillés d'un enfant.
Les personnages sont sympathiques, on ne s'ennuie pas un seul instant et l'humour de l'auteur, bien que potache, m'a fait passer un excellent moment.
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J'avais passé un très bon moment de lecture avec ‘Redshirts' aussi quand j'ai vu ce livre passer, j'ai pensé que ce serait une bonne idée de le lire aussi. Je l'ai rapidement dévoré, je me suis éclatée !

J'aime beaucoup l'humour et l'écriture de John Scalzi, je lirai très certainement d'autres romans de l'auteur.

Après s'être fait viré, Jamie est embauché à la SPK. Comme il doit se rendre au Groenland, il pense avoir affaire à des ours mais si cela avait été le cas cela se serait appelé la SPO. le K c'est pour les kaijūs, je ne vous apprends rien c'est écrit dans le titre.

Et oui les kaijūs existent, sur une Terre parallèle certes, et ils ont besoin d'être protégés. le job de Jamie consiste à porter des trucs mais pas que. Il est entouré d'une bande de docteurs de tout poil (géologie, chimie, biologie, …) qui sont là pour étudier les kaijūs et leur environnement très particulier.

Bien évidemment, il y a toujours des empêcheurs de tourner en rond et il faudra que Jamie et ses amis mouillent leur chemise pour éviter le pire.

C'est léger et très fun. C'est toujours amusant de reconnaître les références citées (cinéma, littérature SF, etc.) La seule que je ne connaissais pas était celle de Nancy & Sid.

Ce roman est lauréat des prix Locus & Alex (2023). Ce dernier récompense chaque année 10 livres destinés aux adultes qui présentent un intérêt particulier pour les 12-18 ans. Il devrait plaire aux ados, surtout s'il sont des geeks.





Challenge mauvais genres 2023
Challenge duo d'auteurs SFFF/Locus 2023
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Fun !!!

Je ne vois pas comment mieux qualifier ce roman. Il est fait pour détendre les zygomatiques du lecteur.
Déjà le titre donne le ton. En transformant la SPA en SPK, on s'attend presque à un récit familial autant qu'animalier… sauf qu'on a ici affaire à des kaijus. Vous savez ce que sont des kaijus vous ? Eh bien vous en connaissez au moins un représentant : Godzilla. On en trouve d'autres dans des films comme Pacific Rim, et peut-être dans les vieilles séries japonaise du genre San Ku Kaï.
Bref, d'affreux bestiaux gros comme des montagnes. Là, vous vous dites qu'on va voir des montagnes sur pattes dévaster des villes et se faire mitrailler par la patrouille de France. Ben tout faux ! John Scalzi est plus malin. Il va au contraire nous proposer un reportage animalier qui va nous expliquer comment vivent ces géants dans leur état naturel, quelle est leur biologie (attention ! là l'auteur est très fort) et naturellement, qu'il est nécessaire de les protéger. Surtout, bien entendu, de l'homme.
D'où la SPK.
Je vous passe de nombreux et importants détails pour vous conserver le plaisir de la découverte. C'est drôle, blindé d'action, avec un vrai méchant capitaliste prêt à sacrifier l'univers pour des sous, parfaitement défini par l'expression « bon connard égocentrique ».

Le livre est profondément ancré dans notre époque actuelle : covid, confinement, présidence de Trump (son nom n'est pas prononcé mais on le reconnait), diversité ethnique et genrée, milieu des affaires pourri et, évidemment, des geeks. Les héros principaux sont quatre, dont trois docteurs et un titulaire d'un pauvre Master dont la tâche à la SPK est de « porter des trucs ». C'est d'ailleurs le personnage dont on partage le point de vue. Toute ressemblance avec les personnages de Big bang theory est à mon avis tout-à-fait voulue (et Jamie le porteur de trucs serait donc Howard dans la série). D'ailleurs, comme dans les sitcoms, ça cabotine à chaque phrase ; il ne manque que les rires enregistrés. C'est rare de voir un roman où les dialogues dominent autant.
Il est possible que le ton désinvolte effraie certains lecteurs potentiels. Pour ceux-là, il y a quand même le fait que nos héros de la SPK sont assez calés en science et ne racontent pas de bêtises. Pas de stupide grenade à neutrinos ici. John Scalzi extrapole beaucoup et s'amuse avec un concept SF devenu classique. Je ne vous dirai pas lequel, mais sachez que la science s'en est emparé et des physiciens théoriciens conçoivent des modèles qui intègrent sérieusement ce concept.

Le roman est aussi un condensé de pop-culture (« pop » me paraît moisi ici ; R'n'B-culture ?). Les références pleuvent dans les dialogues, de Star wars à Pacific Rim en passant par Twilight (sic !). En bon geeks, les héros connaissent leurs classiques SF. Il y a des jeux évoqués comme Doom Eternal (j'en étais resté à Doom-tout-court).

Bon, j'arrête là un peu brusquement avant de vous noyer dans la guimauve (surtout parce que je ne sais plus quoi écrire). Je me suis foncièrement amusé et je sais désormais que j'irai visiter le reste de la Maison John Scalzi.
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J'espère vous retrouver aujourd'hui de bonne humeur. Perso, après la lecture de la Société protectrice des kaijus, écrit par John Scalzi et publié aux édition L'Atalantes, ça ne peut qu'aller bien !

Bon, clairement le premier point à aborder, c'est l'HUMOUR. No joke, j'ai rigolé du début à la fin (et parfois aux larmes). Franchement c'était une lecture teeeeeeellement agréable, ça m'a fait trop du bien ! J'ai lu le bouquin d'une traite simplement parce que je m'y plaisais énormément et je n'avais pas envie de le lâcher.

Ensuite, les références culturelles. Bon sang, y'en a tellement et, avouez-le, on se sent tellement badass quand on en reconnait (+1 pour la ref au Roi Lion). Bien sûr je ne vais pas tout vous spoil mais je ne peux pas m'empêcher de mentionner ceci : Edward et Bella (voilà voilà, j'espère que ça rend le livre assez alléchant pour vous).

C'est peut-être pas un livre avec une grande aventure, plein de héros au sang chaud et de guerrières intergalactiques MAIS je ne me suis pas ennuyée une seule fois. Au final, le rythme est vachement bon, d'une part parce qu'on s'émerveille de la découverte d'une nouvelle Terre, et d'autre part parce qu'il se passe quand même plein de trucs (bon, on croise peut-être pas des dragons, mais presque, et puis y'a aussi des crabes arboricoles géants assez sympas).

Le personnage principal est vraiment cool (c'est genre « un bon gars »), je l'ai trouvé super drôle, mais ce que j'ai adoré, c'est la dynamique du groupe formé par ce ledit personnage principal et ses trois collègues et amis. Franchement je les aime tous séparément mais ensemble, c'est un quatuor qui fonctionne très bien.

On découvre aussi une Terre parallèle à la nôtre, semblable mais différente. Je me suis vraiment prise au jeu de la découverte et l'étude de nouvelles espèces. En plus, on sent bien la touche écologique sous-jacente, ça fait plaiz.
Enfin, outre l'emploi du pronom « iel » (décidément, je n'arrête de le croiser pour le moment), j'ai aussi remarqué qu'il n'y avait pas de description physique des personnages… J'avais même pas fait attention au début, simplement parce que mon cerveau s'était créé sa propre image des persos en se basant sur leur caractère. Comme quoi, les descriptions, c'est surfait ! (et puis de toute façon, inutile de mentir, c'est toujours Timothée Chalamet que j'imagine en protagoniste).
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La société protectrice des Kaijus raconte l'histoire de Jamie qui avait un super job mais avec la pandémie se retrouve livreur de repas. C'est le début d'une descente aux enfers mais le hasard va le sauver. Un jour, il livre un de ses anciens camarades de classe. Ce brave jeune homme lui propose un job un petit peu particulier. Il doit être le remplaçant de dernière minute pour une Société Protectrice d'animaux dont on ne peut pas parler avant d'être sur place. Jamie accepte la surprise et part vers l'inconnu. Comme le titre l'indique il ne va pas protéger des petits chatons tout mignons. C'est un texte terriblement drôle où l'on ne s'arrête jamais pour respirer. J'ai beaucoup aimé la façon dont il illustre la bêtise internationale de certains puissants et leur décalage par rapport aux personnes de terrain. C'est tellement réaliste ce dédain de personnes puissantes qui pensent donc tout savoir mieux que tout le monde tout comme le fait qu'au lieu d'écouter ceux qui savent parce qu'ils le vivent au quotidien, ils n'en font qu'à leur tête. J'ai adoré suivre les conséquences que ça peut avoir et les interactions entre chercheurs et grands riches. le fait qu'ils peuvent subventionner donne-t-il tous les droits ? le besoin de financement rend compliqué le fait de les envoyer balader même quand leur santé, leur vie et la vie de tout le monde est en jeu. Ce genre de dilemme a une place non négligeable dans ce texte pour le plus grand plaisir des lecteurs. C'est aussi plein de références à la culture pop. C'est un excellent roman, drôle, fun et avec des aspects sociétaux importants.
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La Société protectrice des Kaijus est pour moi une vraie réussite sur tous les plans. C'est le roman dont on a besoin en 2023 pour oublier un peu à quel point le monde autour de nous devient fou. Jamie est un narrateur très attachant (comme le sont souvent les personnages de Scalzi) que nous accompagnons dans un autre monde pour venir en aide à des monstres aussi grands que des montagnes. Scalzi invente une nouvelle espèce, tout un éco-système, et n'oublie pas de parsemer son livre d'humour comme de critiques psycho-sociales qui ont su résonner en moi. Un excellent divertissement à dévorer de toute urgence !
Lien : https://ombrebones.wordpress..
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Que se passe-t-il lorsque l'humain est face à un godzilla croisé à un dinosaure et un réacteur nucléaire dans un monde parallèle ? Comment réagirait-il face à une créature aussi imposante que mystérieuse et dangereuse ?

John Scalzi dans la société protectrice des Kaijus nous conte cette fameuse rencontre entre l'Homme et les Kaijus. Ou comment en prenant un ton particulièrement humoristique et blindé de référence geeks, il décrie le profit humain.

Tout commence avec la Covid-19. le confinement est proche alors plutôt que de perdre des millions, l'entreprise dans laquelle travaille le protagoniste décide de licencier les responsables et leur proposer un job de livreurs. Et derrière l'absurde se cache pourtant une vérité qui était propre à tous : la difficulté des entreprises à survivre pendant l'épidémie. Mais un jour, une des ancienne connaissance de Jamie lui propose le job qui le mènera à la SPK (Société protectrice des Kaijus).

Il faut savoir en lisant ce roman, qu'il faut aimer la critique comique et burlesque de John Scalzi. Si vous êtes comme moi à vous lancer tête la première dans ce genre dans lequel vous ne savez pas si vous l'appréciez, alors n'hésitez pas. Ce livre se lit extrêmement bien et vite ! Et ensuite vous vous ferez votre avis.

Arrivé dans ce monde parallèle, Jamie va se retrouver dans une jungle luxuriante peuplée de créatures monstrueusement dangereuses. Et tout comme lui dans cette jungle, le lecteur sera assez perdu quand à la volonté que l'auteur aura pour son intrigue. Il sera donc porté dans un univers où la découverte du monde et de ses créatures, de la biodiversité, et l'apprentissage d'un nouveau mode de vie se fera et où il faudra patienter pour savoir quel est le véritable enjeu derrière. Car on le sait tous, derrière chaque histoire se cache une intrigue. Une fois-celle-ci faisant son apparition, le lecteur n'a plus droit au répit. Un rythme effréné est atteint afin d'assurer leur rôle de protecteurs.

Par ailleurs, comme tout bon roman qui se respecte, il possède son lot de personnages à aimer et à détester. Certains restent cependant dans la même tonalité, c'est à dire légèrement caricaturaux mais à dessein de l'auteur.

En bref, ce livre est prenant et trépidant. Il se lit tout seul. La découverte de ce monde parallèle, de ce qui le peuple, les Kaijus notamment, de leur biologie ou même de la biodiversité est super intéressante est prenante. Cela fait patienter le lecteur jusqu'au retournement de situation le plongeant tout droit vers l'action. Et si derrière ce récit à la Jurassic Park il y a énormément d'humour et de références à la pop-culture, il y a aussi des messages passés derrières qui sont assez significatifs. C'est en tout cas le parfait roman à glisser entre de grosses bricasses pour pouvoir souffler et lire un livre plus léger. Un grand merci aux éditions Atalante pour ce superbe envoie !
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"La société protectrice des Kaijus" est une bouffée d'air frais (ou chaud, ça dépend) !
Je retrouve le John Scalzi qui a écrit l'excellent "Redshirt", avec son style inimitable, entre gros divertissement, science, action, pop culture et humour, sans tomber dans l'absurde.
Ici on parle de Kaijus ! Oui c'est dans le titre, les Kaijus pour ceux qui croient ne pas connaître, c'est Godzilla, ce sont les énormes monstres de "Pacific Rim" ou encore de "Cloverfield".
Une brèche s'est formée entre notre monde et un univers parallèle, le danger de voir les Kaijus passer de l'un à l'autre est énorme, l'histoire va se dérouler autour de cela.
Nous suivons un fan de SF qui viens de perdre son job et se voit engager dans une entreprise qui va l'embarquer pour l'aventure d'une vie, sont nouveau job : "porter des trucs", mais ce qu'il ne sais pas, c'est qu'il va faire bien plus et se retrouver dans un environnement hostile et difficile a appréhender pour qui que ce soit.
Les personnages sont intéressants, travaillés, drôles parfois, le lecteur passe un bon moment auprès d'eux.
Les décors et environnements sont magnifiques, ça m'a fait rêver.
En ce qui concerne le bestiaire il est conséquent, très étoffé et inventif, on en prend plein les yeux.
le final est "explosif".
Je verrai bien ce livre adapté en blockbuster de cinéma tellement c'est visuel, je ne peux que vous inciter à vous plonger dans ces pages, c'est un roman détente, drôle et intelligent à la fois.
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Sobre et efficace.
Une aventure de science fiction sans prétention mais réalisée par un auteur qui s'amuse et veut généreusement partager son plaisir ; des personnages gouailleurs et foutrement sympathique, une intrigue confortable et du sense of wonder.
Conceptuellement parlant, rien de renversant, mais des fois on veut juste passer un bon moment : j'ai passé un excellent moment.
J'aime bien John Scalzi.
Lien : https://syndromequickson.com..
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