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3,88

sur 127 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Immersion dans une terre parallèle peuplée de…. Kaijus, vous savez ces très grosses bébêtes semblable à Godzilla, couplé à Jurassic Park. Non vous ne connaissez pas c'est sûr, il faut avoir lu le roman de John Scalzi pour savoir à quoi ils ressemblent.
Tout cela commence quand Jamy Gray se fait virer de son travail dans une Start-up et qu'il se retrouve à « delivering » des pizzas. Au hasard des livraisons, il retrouve Tom, un ami d'un ami qu'il a rencontré lors de ses études. Par analogie et échange intéressant sur la science-fiction, ce dernier lui propose un job qui paraît bien mystérieux. C'est là que commence l'aventure pour Jamie, et quelle aventure. Une immersion totale et improbable dans une terre parallèle qui se trouve être une vaste jungle pour animaux monstrueux mais à protéger.
Je me suis bien amusée à lire ce roman plein de références sf, d'humour, de bonne humeur dans un environnement improbable.
Un peu en panne d'envie de lire ces derniers temps ; on a tous un petit coup de mou de temps en temps, ce petit roman sans prétention m'a bien relancée dans mon envie livresque. Il se lit vite, agréablement dépaysant tout en ayant une approche de notre monde tel qu'il est, avec ses bons et ses méchants et ce ne sont pas forcément nos kaijus les plus à craindre. Et cerise sur le gâteau il est plein d'action. En somme un très bon moment de détente en compagnie de nos amis.
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Vraiment distrayant !

Suite à la perte de son emploi en pleine période de confinement COVID, Jamie Gray se voit offrir, grâce à un ami, une proposition d'embauche à la SPK, une société protectrice de gros animaux. En gros, sa mission consistera à « porter des trucs ».
Il accepte, et bien sûr, ce n'est qu'une fois arrivé sur place qu'il découvre la signification du K. S'ouvre alors un nouveau monde pour lui (et pour nous !) et de folles aventures…

Moi qui ne connaissais pas les Kaïjus, cette lecture y aura remédié.

On passe un bon moment de lecture, bien divertissant. le scénario de l'histoire est plutôt classique et on n'est pas surpris par l'intrigue, mais le tout est bien amené, agréable à lire et bien rythmé, on se laisse porter sans rechigner. Les actions s'enchainent, ponctuées de notes d'humour et saupoudrées de nombreuses références à notre époque, ainsi que de nombreux clins d'oeil à la science-fiction.

J'avais besoin d'une lecture peu prise de tête mais bien distrayante, cette recommandation de Fifrildi a parfaitement fait le job. Merci à elle. :)

Challenge duo d'auteurs SFFF 2023 : Laurent Genefort - Dan Simmons - Prix Locus
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Quand tout va mal, tout va mal. C'est ce que doit se dire le héros de ce court roman de John Scalzi. Car pour Jamie, le début du récit est une suite de chutes plus ou moins violentes. Son patron le licencie du jour au lendemain alors qu'il espérait une promotion. Ses colocataires ne peuvent plus payer le loyer. Et la Covid pointe le bout de son nez, limitant de façon drastique le nombre d'emplois disponibles.

Mais John Scalzi ne nous propose pas avec La société protectrice des Kaijus un roman prise de tête. Loin de là. Déjà d'habitude, même dans les moments tragiques ou sérieux, il a tendance à lâcher un bon mot ou une plaisanterie, alors dans ce récit léger, pas de douleur, pas de souci. On est plus dans l'ambiance de Redshirts que du Vieil homme et la guerre. L'auteur explique parfaitement les raisons de ce choix d'écriture dans une note de fin de roman. La Covid lui est rentrée dedans et a bouleversé son écriture. Ce n'est pas le premier que je lis à faire part de ce désarroi et de cette rupture dans le quotidien, dans la routine d'écriture. Pour certain.e.s, c'est allé jusqu'à une sidération qui les a laissé.e.s sur le carreau pendant plusieurs mois. John Scalzi s'est « contenté » de laisser tomber le roman sur lequel il travaillait et, au dernier moment (rappelons qu'il a des délais d'écriture et de publication), a réussi à pondre La société protectrice des Kaijus.

Pour en revenir au roman, donc, Jamie se retrouve livreur (pour son ancien patron) et un de ses clients se trouve être un ancien ami qui a justement un meilleur boulot à lui proposer. Problème : il ne peut rien dire à part qu'il va devoir « porter des trucs ». Et je ne divulgâche pas grand-chose en disant qu'il va travailler pour la Société protectrice des Kaijus. Car oui, ces grosses bêbêtes existent. Pour ceux qui l'ignorent, les kaijus sont de gros monstres d'origine japonaise, dont Godzilla est le plus connu. Et Guillermo del Toro en a mis en scène plusieurs dans Pacific Rim (2013).

Et dans La société protectrice des Kaijus,ces gigantesques créatures existent dans un endroit tenu secret. Et il faut les protéger des vilains chasseurs ou autres humains décidément prêts à tout pour leur plaisir ou leur profit. Car, c'est bien connu, il n'y a de pire prédateur que l'homme. Par curiosité ou intérêt, ils sont nombreux à tourner autour de cette réserve et à tenter d'y pénétrer. Jamie, Tom et d'autres sont donc chargés de surveiller, examiner et protéger les kaijus. Ce qui n'est pas une mince affaire, car ils ne sont pas toujours coopératifs. Et, il est bon de le signaler, ils fonctionnent à l'énergie nucléaire. Bon, scientifiquement, je doute que cela soit réellement possible. Mais dans ce récit, ils ont comme de petits réacteurs nucléaires à l'intérieur de leur corps. Ce qui peut avoir, vous vous en doutez, des conséquences impressionnantes. Et ce n'est pas tout. Mais.. je préfère vous laisser la surprise de la découverte.

La société protectrice des Kaijus est une histoire amusante et distrayante, qui ne laissera sans doute pas de grande trace dans ma mémoire, mais qui m'a permis de passer un bon moment. Bon, il vaut mieux apprécier l'humour « à la Scalzi », à base de blagues parfois un peu faciles et qui jouent sur le comique de répétition. Il ne faut pas craindre, non plus, les facilités scénaristiques et les deus ex machina. Mais si vous cochez ces cases et que vous avez envie d'une lecture fluide et agréable, n'hésitez pas une seconde et prenez votre billet pour ce coin du monde où les kaijus existent.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Et le Scalzi nouveau à un goût de banane...

Chaque année, c'est la même ritournelle : les allergies, le muguet, la canicule, le manque de neige... Et le nouveau Scalzi. Comme pour le beaujolais, c'est un peu la loterie, les crus ne se valent pas tous. La cuvée 2023 a ici des notes de bananes. Même si j'adore les chutes dues à la peau de banane, l'intérieur me plaît par contre beaucoup moins. Scalzi fait ici dans la série B, la suspension d'incrédulité est donc obligatoire avant d'attaquer ce roman d'aventure.

Un licenciement lors de son évaluation semestrielle va faire dégringoler de l'échelle sociale Jamie. Mais une rencontre va lui faire décrocher un poste chez la SPK, la Société Protectrice des Kaijus.
Des personnages quasi inexistants. Aussi fin que de la dentelle. A part le narrateur, difficile de savoir qui est qui. Et quasi tous sont des blagueurs. J'aime bien les doses d'humour, mais là il y en a trop. Ce qui m'a dérangé, c'est que les personnages déconnent tout le temps même lors de situations catastrophiques. Ce qui rend le tout assez ubuesque.

Pas contre, une chose ne change pas avec ce millésime, c'est qu'une fois commencé, impossible de repartir sur trois pattes. Faut finir la bouteille... Lu en deux jours, la légèreté n'empêche pas l'aventure trépidante de se dérouler et d'emporter le lecteur. Sur des sujets rebattus, le monstre n'est pas celui qu'on croit ou les multinationales sont le MAL, Scalzi prend le parti d'en rire. Quelques bonnes tirades parmi les milliers, je reste tout de même un peu déçu par la légèreté de l'ensemble. L'auteur s'en excuse à la fin, j'attends son prochain roman pour savoir si je lui pardonne...
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Me voilà dans mon premier roman de John Scalzi ! Un auteur dont je vois passer les oeuvres depuis déjà quelques années. Je ne pensais pas que je commencerais par ce roman-ci, mais La société protectrice des kaijus entre assez bien dans le Pumpkin Autumn Challenge de cette année, alors je me suis lancée avec ce voyage au pays des monstres géants.

La société protectrice des kaijus est un roman humoristique de science-fiction. John Scalzi nous écrit un roman qui a surtout pour but de détendre les lecteurs après une période compliquée. En effet, l'auteur l'a écrit peu après le confinement. Point de question existentielle ou de saga exaltée à travers les étoiles. Nous suivons Jamie, un jeune homme normal responsable marketing dans une startup qui doit changer de voie. On lui offre une opportunité pour porter des trucs pour une mystérieuse organisation. Mais cette dernière se révèle agir dans un univers parallèle pour protéger des kaijus, des créatures gigantesques et souvent voraces, mais encore et toujours menacées par les humains.

Jamie vient donc dans on nouvel environnement avec d'autres personnages hauts en couleur. le roman a un côté tranche de vie, mais qui est plutôt agréable à suivre car plein d'humour. L'auteur a un style sarcastique qui ne manque pas de répliques mordantes (et d'autres moments plus littéralement mordants). Avec beaucoup d'imagination, il décrit les pérégrinations de ses personnages, qui doivent faire face à des missions parfois ardues, parfois cocasses, dans un écosystème méconnu. Les traits d'esprit son multiples : un couple de kaijus nommé Edward et Bella, un pied de nez au capitalisme… J'aime le côté irrévérencieux de l'auteur, même s'il en fait parfois un peu trop.

Le roman parvient à être très dépaysant. Nous sommes dans un univers parallèle à la Terre, qui est façonnée de la même façon, mais l'écosystème est radicalement différent. Ce qui implique que la faune qui y vit soit complètement différente. Les Kaijus forment des créatures uniques et immenses, avec leur propre façon de fonctionner, en symbiose avec leurs parasites. L'auteur détaille avec soin la biologie de ces êtres, comment ils s'incluent dans leur environnement et comment ils interagissent entre eux ou avec le reste de la faune et de la flore. John Scalzi tire avantage du fait que nombreux sont ses personnages scientifiques, ce qui lui permet de bien écrire sur différentes caractéristiques de son monde alternatif.

Le voyage est ponctué d'aventures bien rythmées. On se prend au jeu de la découverte des nouvelles espèces et des dangers qui jalonnent cette terre parallèle. L'auteur arrive à bien écrire certaines scènes de batailles, puisque les animaux locaux sont peu sympathiques. le message écologique est bien présent, même s'il n'est pas des plus originaux. Les kaijus sont dangereux, mais les humaines avides encore plus, surtout quand il s'agit de milliardaires des milieux de l'énergie. C'est assez caricatural mais ça ne m'a pas gêné dans la construction du roman.

Léger et sans prétention, La société protectrice des kaijus est une lecture bien rythmée. Peuplée de répliques bien pensées, c'est une oeuvre sympathique et dépaysante aux multiples références pop. L'auteur construit un écosystème finement décrit qui a pour rôle de nous transporter loin du quotidien, dans le monde d'animaux aussi gigantesques que fascinants. Il prend beaucoup de soin dans les aspects scientifiques, mais sans lourdeur aucune. Dommage que le trop de légèreté l'emporte sur les quelques moments dramatiques.
Lien : https://lageekosophe.com/202..
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Quel plaisir de lire un roman qui ne se prend pas au sérieux, qui regorge d'humour et de références tout en proposant une histoire entraînante !

La société protectrice des Kaijus (ou SPK) est un roman court où les dialogues foisonnement et qui se lit hyper facilement (j'aurais bien dit qu'il se dévore mais la blague est trop facile 🙈😂).

Jamie est un personnage comme je les aime : piquant, désabusé et qui ne se prend pas au sérieux. La fiche de poste de son nouveau boulot précise qu'il doit juste « porter des trucs » et il va être plonger dans une aventure haute en action et découvertes époustouflantes voire même carrément flippantes 😳.

Alors oui les personnages manquent de densité mais franchement le contrat est rempli car même si le récit reste léger, l'auteur en profite pour tacler la politique et le système économique de son pays.

Sans se noyer dans des explications scientifiques, l'intrigue, totalement abordable même aux néophytes en SF, tient la route et propose un mix entre Jurassic Park, le film Kong: Skull Island sans oublier, Godzilla.

𝐄𝐧 𝐁𝐫𝐞𝐟 :

De la pure SF Popcorn, divertissant, fun, frais, geek et décalée qui évade, fait sourire et permet de passer un super moment de lecture.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Voici une relecture qui fait du bien ! J'ai eu la chance de lire ce roman en décembre dernier en anglais et L'Atalante a gentillement accepté de m'envoyer une copie de la traduction 🇫🇷 J'étais déjà convaincu avant de le lire donc c'est sans surprise que même lors d'une seconde lecture, peu après la première, j'ai adoré ! Que cela n'enlève rien au mérite de ce livre — un oneshot — mais tandis qu'il s'agissait de mon premier roman de l'auteur lorsque je l'ai lu en anglais, j'ai depuis lu d'autres romans de John Scalzi et ma préférence va aujourd'hui à sa trilogie de L'Interdépendance (aussi traduite chez L'Atalante). La raison est simple et s'explique en parti par le format : dans ce oneshot je n'ai pas eu de coup de coeur particulier pour les personnages contrairement à de nombreux personnages de sa trilogie.

Je trouve que l'accent est bien plus mis sur l'intrigue ainsi que sur les interactions entre les personnages que j'ai trouvées encore une fois très drôles mais c'était le cas dans toutes les oeuvres de Scalzi que j'ai lues. L'introduction de ce roman, les quelques premiers chapitres, sont juste fantastiques. Entre l'entretien professionel qui tourne mal, l'entretien d'embauche pour la SPK ainsi que le rendez-vous médical qui va avec... 🤭 Mémorable !

Les références de culture populaire abondent et Scalzi nous offre l'opportunité de retrouver un de nos couples préférés, Edward et Bella ! Ce sont des Kaijus mais l'amour brutal, rugueux, lui est le même. ❤️ Mais au-delà du côté humoristique et du "clin d'oeil" omniprésent il y a quand-même quelques réflexions intéressantes qui vous interpelleront peut-être. Personnellement j'ai trouvé la réflexion sur le tourisme dans ce Jurassic Park moderne particulièrement pertinente. Doit-on franchement aller foutre les pieds là où on n'a rien à faire et perturber la faune et la flore locale juste pour le fun et parce qu'on en a les moyens ?

En somme c'est un roman génial et si vous n'avez jamais lu l'auteur je ne peux que vous recommander de commencer par celui-là ou la trilogie de L'Interdépendance si vous souhaitez de la science fiction un peu plus classique, dans l'espace. 🌌

c/c IG @kvinwtm_
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Sujet assez original, avec un traitement humoristique bienvenue, et qui pose quelques questions sans prise de tête.
J'ai passé un agréablement moment (comme toujours avec les livres de cet auteur). C'est clairement pas son livre le plus abouti mais c'est très distrayant et ça se lit comme on boit du petit lait
Scalzi est clairement une valeur sûre.
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🦕 Mars 2020, le covid est là et bouleverse le monde. C'est dans ce contexte que Jamie se fait virer de son travail. Sans le sou, il accepte un job dans une société secrète très spéciale où il découvre que les kaijus existent.

🦕 La Société Protectrice des Kaijus ou SPK est le dernier roman traduit de John Scalzi, auteur connu pour ses oeuvres de SF originales et bourrées d'humour. Ce titre ne fait pas exception. On y retrouve bien ces ingrédients qui font le succès de l'auteur.

🦕 J'ai passé un bon moment à la lecture. Si je devais résumer en 1 mot ce livre ce serait : Divertissement.
Entre références geek, punchlines comiques et ambiance "jurrasikienne", j'ai vraiment eu l'impression de lire un blockbuster. Tout s'enchaîne et on ne s'ennuie pas une seule fois.

🦕 Néanmoins quelques points m'ont un peu gênés. Comme souvent dans un blockbuster, l'intrigue était sans réel enjeux. Les personnages principaux manquaient un peu de finesse et de caractère. Enfin sur le dernier tiers, le roman a fini par basculer en une mission impossible avec une succession d'évènements plus ou moins rocambolesques.
J'ai donc un peu saturé sur la fin. L'auteur en a peut être trop fait sur le final explosif de ce genre de film.

🦕 Il est clair qu'ici Scalzi veut divertir le ou la lecteurice et c'est réussi. Mais je l'apprecie plus dans des récits où il arrive à allier tout en subtilité une SF travaillée et humoristique. Cela ne m'empêche pas de recommander ce roman surtout si vous cherchez une lecture sans prise de tête.
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Avec l'apparition du covid, Jamie se retrouve sans emploi. Une connaissance lui propose alors un job mystérieux dans une société oeuvrant à la protection des kaijus.

Le début m'a beaucoup plu, avec le démarrage de la crise covid et son incertitude, puis la découverte de la société de protection des kaijus un peu comme on découvre Jurassic Park dans le premier film.

Aussi j'ai aimé la critique sur la société capitaliste (et les piques sur certains politiques), les gens richent qui méprisent les autres par leur attitude, la destruction de la vie quelque soit sa forme pour en tirer toujours plus de profit...

Mais ensuite j'ai été un peu déçue. Je voulais de l'action, des courses poursuites, etc. et il y en a eu. Mais pas suffisamment à mon goût. Je trouve que le blabla scientifique à pris le dessus et que la suite était plus convenue, moins surprenante.

Aussi l'humour - qui m'a un peu fait penser à celui des chroniques de St Mary - était bien présent, j'ai pouffé. C'était parfois un peu lourd mais personnellement ça ne me dérange pas. D'autant que j'ai trouvé que les personnages avaient une bonne alchimie.

Finalement il s'agit d'une lecture agréable, qui m'a sortie de ma zone de confort (la sf et moi c'est pas trop ça) mais que j'aurai aimé moins tournée vers le côté possibilité scientifique.
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