Avec «
Félix et la source invisible », Éric Emmanuel Schmitt, continue son Cycle de l'Invisible.
Mais contrairement au beau «
L'enfant de Noé », au sublime « Oscar et la dame en rose », au puissant « Monsieur Ibrahim et les fleurs de Coran », ou au savoureux «
Madame Pylinska et le secret de Chopin », ce nouveau roman ne m'a pas emballé et je ne suis pas entré dans l'histoire.
Une trop large partie du livre est consacrée à la description des personnages, certes hauts et en couleurs, qui se regroupent autour de Fatou N'Diaye et de son fils.
Le roman s'attarde un peu trop sur ces clients atypiques, un peu trop caricaturaux et stéréotypés de ce café de Belleville appartenant à la maman du jeune garçon Félix.
Et puis j'ai trouvé que la guérison de cette mère, par un retour aux sources en Afrique, fut trop rapide par rapport aux longues descriptions du mal mystérieux qui la rongeait à Paris.
Ce conte philosophique, écrit parfois d'un style très naïf et agréable à lire, ne m'a pas embarqué par ce retour sur les terres africaines et ancestrales.
Ce livre n'est donc pas mon préféré du Cycle de l'Invisible.
Mais cet immense auteur qu'est Éric-Emmanuel Schmitt, n'a pas perdu ni de son talent et de sa puissance d'écriture.