Félix et la source invisible

Un récit du « Cycle de l'invisible » qui explore une autre spiritualité miraculeuse.

Félix est désemparé lorsque après des revers financiers, sa mère Fatou sombre dans la dépression. On l'amène sans succès consulter un psy qui lui a prescrit des pilules. Puis, avec son « oncle » Bamba, il se tournera vers des guérisseurs qui prétendent combattre les mauvais sorts dont elle souffre en échange de sommes rondelettes. le retour de Saint-Esprit, son père, suscitera un nouvel espoir et c'est dans l'Afrique natale de Fatou qu'ils iront à la recherche de moyens de sauver sa pauvre maman.

Le conte est bien joli, mais c'est aussi une vision de la maladie mentale comme le résultat d'un sort contre lequel la médecine et la psychologie sont impuissantes. Dans le monde réel, le retour aux sources et le contact avec la nature qui font des miracles, c'est malheureusement bien rare…

Une lecture fluide, mais qui n'a pas la puissance d'émotion à laquelle on pourrait s'attendre d'un auteur aussi célèbre.

Félix, 12 ans, vit heureux avec sa mère Fatou à Paris, dans le quartier de Belleville. Elle tient un café où se croisent des personnages bien typés : Mme Simone, une prostituée transsexuelle, M. Sophronidès, passionné de philosophie, Mle Tran, un dénommé Robert Larousse qui apprend chaque jour une page de dictionnaire… Quand M. Tchombé, l'épicier voisin, propose à Fatou de lui acheter sa boutique pour raison de santé, la jeune mère apprend que son bar a été hypothéqué et qu'elle doit renoncer à ses rêves. M. Tchombé meurt peu après et Fatou se sent responsable, elle perd sa joie de vivre. Félix va tout faire pour l'aider à être heureuse de nouveau, même croire aux promesses farfelues de marabouts malhonnêtes. Réussira-t-il à guérir sa mère ?

Je suis une grande lectrice d'Eric-Emmanuel Schmitt (je pense que c'est l'auteur que j'ai le plus lu) et j'avais envie de découvrir ce dernier roman qui me paraissait sympa.
Je n'ai malheureusement pas été convaincue par celui-ci, surtout par la deuxième partie que j'ai trouvée trop fantastique pour moi. La première partie qui se passe à Paris est plus réaliste, drôle, cocasse, elle contient des personnages typés originaux.
Je croyais que Félix allait faire plus de voyages pour guérir sa mère ; cet unique séjour en Afrique m'a un peu déçue, je n'ai pas adhéré à ce qui est pour moi du maraboutisme, une forme de sorcellerie, donc quelque chose de peu crédible. Je reste assez fermée à ce genre de pratiques et au fantastique. Heureusement, les personnages qui fréquentent le café sont attachants, ça a été la note positive du roman.
La couverture du livre représentant Paris de nuit avec au premier plan Félix et sa mère, m'a bien plu, elle est poétique et donne matière à l'imagination du lecteur.
Je suis donc passée à côté de ce court roman de 210 pages à regret...

Ce court ouvrage vient compléter le cycle de l'Invisible d'Eric-Emmanuel Schmitt.
Cette fois, après le bouddhisme tibétain, le bouddhisme zen, le christianisme ou le judaïsme, l'auteur explore l'animisme.
A travers le destin d'un enfant de 12 ans dont la mère s'est subitement éteinte à la suite d'une contrariété, il nous emporte dans les arcanes des traditions africaines et des rites magiques attachés à cette terre.
On trouve dans ce court roman des personnages attachants et l'inimitable sens du récit de cet auteur qui a l'art de bien raconter les histoires.
Un moment agréable, même si ce livre n'est pas mon préféré dans le cycle de l'Invisible.

Après avoir lu La Part de l'autre et m'être profondément ennuyée, j'ai eu envie de redonner une chance à Eric-Emmanuel Schmitt.

J'ai pris un certain plaisir à lire Félix et la source invisible même si les débuts ont été laborieux. Les premières pages dans lesquelles l'auteur décrit les personnages ont failli avoir raison de ma patience tant elles sont caricaturales. Les individus décrits sont tous plus stéréotypés les uns que les autres, c'est navrant.

Les choses s'arrangent lorsque Félix explique pourquoi sa maman fait de la dépression et qu'il va tenter de la sauver d'elle-même. le livre prend alors des allures de conte africain sur l'amour d'un petit garçon pour sa maman.
C'est tendre et humain.

Par contre, j'ai trouvé le style de l'auteur banal, sans recherche ni richesse littéraire. C'est clair, ça se lite vite et bien mais c'est quelconque.

Sous forme d'un conte, l'auteur nous permet une incursion dans l'animiste Au travers de Félix, 12 ans, enfant aimé par sa mère Fatou qui tient un café à Belleville. Une vie heureuse mais tout bascule quand Fatou tombe dans une dépression.
Une petite histoire qui se laisse déguster de part son écriture poétique, pleine d'amour et qui nous offre une petite pause littéraire à la rencontre d'une pensée spirituelle.

le désespoir d'un enfant : très pénible
les qualités d'une sénégalaise,
la dépression de la Maman qui va se retrouver en hôpital psychiatrique
un oncle qui se fait arnaquer par des guérisseurs
le père de l'enfant avait disparu ; va t-il revenir ?
et trouver une solution extra ?
je ne peux tout vous dévoiler mais vous pouvez passer
un excellent moment

J'ai été charmée par ce tout petit livre. On n'est pas dans le feel good mais plutôt dans une philosophie de la vie où chacun mène son chemin seul ou avec les autres. Les personnages de Félix et de sa mère sont très attachants par l'amour qui les réunit et le besoin qu'ils ont l'un de l'autre pour être heureux.

Eric-Emmanuel Schmitt, Félix et la source invisible - 2019 -

« Les objets n'ont des propriétés que si tu leur en accordes. »

Félix, 12 ans, voit sa mère Fatou sombrer dans la dépression à la suite d'une mauvaise nouvelle financière. Dès lors, tout est mis en place pour la sortir de sa torpeur. Ce n'est cependant qu'en renouant avec ses origines sénégalaises qu'elle retrouvera sa vivacité. C'est l'occasion pour l'auteur de nous mettre en contact avec l'animisme via Papa Loum, le Féticheur.

L'essentiel n'arrive qu'à la fin du roman et, à mon avis, d'une manière si superficielle et si succincte qu'on n'adhère pas vraiment au propos sauf quand Paris se met à vibrer par le nouveau regard que Fatou pose sur elle. C'est trop peu, trop tard.

Schmitt présente une belle suite de personnages, mais leur description un peu caricaturale, si elle nous fait sourire, nous empêche de bien apprécier leur humanité. En somme, ce n'est pas le meilleur Schmitt que j'ai lu.

Félix a douze ans et vit avec sa mère Fatou qui, telle une réplique d'Amélie Poulain, embellit la vie de son quartier et notamment de la joyeuse petite bande hétéroclite constituée par les habitués de son petit bistrot parisien. Seulement, la permanence du bonheur n'étant qu'une utopie aux qualités littéraires limitée, les aléas de la vie la mèneront à une dépression des plus sévères. Elle signera une perte de repère pour Félix mais aussi la réapparition d'un père aussi absent jusqu'ici qu'intolérablement parfait à présent. Une présence qu'il aura bien du mal à apprivoiser. Réinsuffler le goût de vivre à Fatou ne sera pas chose facile mais tous feront leur possible pour essayer.
C'est mignon, c'est plein de bons sentiments et on touche du doigt une nouvelle manière de percevoir ce qui nous entoure qui n'est pas déplaisante. Mais malheureusement, je suis au regret de dire que ça n'a pas vraiment pris avec moi. J'ai eu un peu l'impression de lire "L'animisme pour les nuls" transformé en petit théâtre (trop) charmant. Et pourtant cet auteur m'avait complètement conquise quand j'avais lu "La part de l'autre". Peut-être que du coup j'attendais trop de cette seconde excursion dans son oeuvre.

Ma rencontre littéraire avec Eric Emmanuel Schmitt date d'il y quasi 18 ans. Un professeur de français avec qui l'on partageait après les cours sur nos lectures, qui nous emmenait en salon ou soirée littéraire m'a mis entre les mains La part de l'autre. Même s'il ne s'agit pas d'un roman très facile pour l'ado que j'étais, j'ai de suite été conquise par ma lecture. Je n'ai, depuis, raté quasiment aucune sortie de cet auteur, que j'apprécie énormément. Touchée par l'aura qu'il dégage lors de ses interviews, touchée par sa générosité, par sa sensibilité, par l'homme qu'il est tout simplement.

Ce dernier roman fait partie du cycle de l'invisible. Il rejoint 7 autres courts romans, sans lien entre eux, autour de thèmes différents et proches de la spiritualité ou de religion. J'en parlais l'an dernier déjà: à retrouver ici.

« Tu ne remarques pas que ta mère est morte ? », c'est la réponse que reçoit Félix alors qu'il avait demandé l'aide de son oncle suite aux comportements de sa mère. Pour une raison que je ne détaillerai pas ici pour ne pas vous spoiler, elle est en pleine dépression, qui l'amène à tout compter et à tout nettoyer à la javel autour d'elle, en ignorant son travail et surtout son fils! Félix va tout tenter pour sauver sa mère de cet état. Même si pour cela, il faut remuer le passé et l'obliger à se réapproprier ses racines. Ce roman mêle un tas de sentiments et malgré un sujet sensible et touchant le récit est ponctué d'humour et de scènes cocasses. Les personnages sont d'une originalité folle, illuminant le quotidien de Fatou et son fils : sachez juste que vous y croiserez entre autres un fou du dictionnaire, un chat roux qui tousse un peu trop, une asiatique qui aime les chiens (et leurs maîtres), un philosophe de comptoir ou encore un marabout filou. Une galerie de personnages qui fait la force de ce roman. Tant de personnages, de faits et d'aventures pour nous parler simplement de l'animisme à travers ce conte poétique. Une façon de nous faire voir le monde qui nous entoure différemment.