Qu'est-ce qui me prend de lire quelques biographies alors que je suis pas, à la base un adepte de ce type de littérature ? N'y trouvant souvent aucun intérêt.
Peut-être parfois ne sont-ce pas de simples bio au autobiographies. Celle-ci n'est d'ailleurs pas la seule. C'est le cas de ce Journal. Jamais son auteur n'a été aussi loin dans l'intime. Avouer cet amour qu'il portait (et porte encore) à sa mère, tout en remettant en cause la paternité de cet homme, son père.
On ne rend compte, très vite, que Mr Schmitt a mis sa famille au centre de sa vie et que la perte d'un d'un de ses membres est pour lui d'une cruauté inégalée.
Connaissant de très très loin Mr
Freud, je me suis interrogé sur ce qu'il aurait pu penser, et sûrement s'est-il déjà exprimé là-dessus, d'un homme qui par le décès de celle qui l'a mis au monde pense au suicide. Mais avouons-nous le sincèrement "Comment pouvons-nous que notre mère puisse décéder à notre date anniversaire, le 9 mars ?
Très pudique cette bio qui aurait pu n'être qu'un roman.