j'ai lu tous les livres d'
Eric-Emmanuel Schmitt ainsi que ses pièces de théâtre. J'aime ses romans,
Oscar et la dame rose est sans doute le livre que j'ai le plus offert, et je me régale à lire sa grande fresque du Paradis perdu, j'attends le tome 4 avec impatience !
Mais il y a des livres d'EES que je n'ai pas aimé, vraiment pas. A chaque fois qu'il y a eu un ouvrage sur sa grande passion de la musique classique, je n'ai eu que des soupirs d'énervement et de lassitude !
Ma vie avec Mozart je ne l'ai même pas terminé mais le pire étant sans doute
Quand je pense que Beethoven est mort alors que tant de crétins vivent (rien que le titre...)
La rivale rejoint le panthéon des livres que je n'ai pas aimé donc.
Ici, un personnage fictif, Carlotta Berlumi, une vieille dame acariâtre dont le nom n'évoque rien à personne pourtant elle affirme haut et fort avoir connu la grande, l'unique, l'incomparable Maria Callas. Sa plus grande rivale dit-elle ! La vieille Berlumi raconte sa jeunesse et explique comment La Callas la grecque, que tout le monde oubliera, elle en est certaine, a manoeuvré pour la réduire à néant !
Si le livre se voulait cocasse, drolatique, emporté ou que sais-je encore, moi je m'y suis ennuyée à mourir ! La haine de Berlumi envers Callas ne m'a pas amusé, tant de pages déversées en critiques méchantes, futiles et détestables construisent un scénario fake et usant.
Ce personnage à part coucher à droite et à gauche et être obsédé jusqu'au boutiste par la Callas, ne m'a strictement pas plu.
Mais bon, je suis certainement une crétine n'ayant pas d'humour et encore vivante en plus pendant que Mozart, Bethoven et cie sont morts !
Dans ce cas, soit ! Je range
la rivale et je passe à autre chose !