Aucune substance n'entraîne la passion. Aucun comportement non plus, malgré ce que prétendent les méthodes des dragueurs ou les vantardises des coquettes.. Peu importe ce que nous nommons amour - convoitise ou sentiment -, l'allumage de ce feu demeure un mystère.
Seule la peau sépare l'amour de l'amitié. C'est mince...
Quand un sentier se termine, un autre se profile. D'amants, devenons amis. Pourquoi pas ? Entre nous l'amitié n'a encore jamais existé.
Les femmes aiment l'amour, les hommes le font.
Si tu as décidé la naissance de cet amour, décrète sa mort. Cela reste en ton pouvoir.
Il n'y a que tes remarques -souvent- et ta barbe - parfois - qui piquent; en vérité, ta joue se révèle douce et ton esprit affable.
Peut importe ce que nous nommons amour - convoitise ou sentiment -, l'allumage de ce feu demeure un mystère.
Les hommes font l'amour pour jouir, pas pour dire qu'ils aiment. Quand j'allais rejoindre des maîtresses, je n'entaillais pas mon attachement pour toi, je ne t'adorais pas moins, j'ambitionnais seulement de prendre du plaisir et de leur en dispenser.
Une colossale erreur fausse les relations humaines : l'idée que le cul et le sentiment sont un même pays. Or le sexe et l'amour occupent deux territoires différents. Si l'amour envahit le champ de la sexualité, laquelle, bonne fille, l'a laisse entrer, il n'existe pourtant aucun rapport entre le désir et l'affection.
A un moment de la cure, le patient projette ses attentes et ses refoulements sur celui qui le soigne ; il s'enflamme pour son thérapeute avec lequel il veut entrer dans un rapport exclusif, soit charnel, soit amical. Pendant cette période, le malade perd tout intérêt pour son traitement et ne se rend chez son médecin que dans l'intention de s'offrir une aventure. Cet épisode sentimental, Sigmund Freud l'a appelé le transfert, déclarant que "c'est la situation psychanalytique qui le provoque".
Je me contenterai de te dire que sa personnalité s'avère plus captivante que son apparence le laissait supposer. Une petite fille fragile, incertaine d'être appréciée, se tapit dans cette morphologie somptueuse qui affiche hardiment sa perfection. Ennemie d'elle-même, elle se jette chaque instant au vide-ordures. Rien ne trouve grâce à ses yeux, ni sa compétence - plusieurs diplômes obtenus à l'université McGill -, ni ses aptitudes linguistiques - français, anglais, allemand et espagnol maîtrisés -, ni son physique - elle se serait voulue plate ! -, ni le bleu soutenu de ses yeux où elle n'aperçoit que le chlore d'une piscine.