Cette place, quartier chic de Bruxelles, est un microcosme. Y vivent des personnes, des couples dont l'aisance de certains vont donner une ampleur à certaines perversions.
Le roman commence par la révélation d'un fil rouge : une lettre identique où chacun peut y lire : "Ce mot simplement pour te signaler que je t'aime. Signé : tu sais qui.". Qui peut bien être l'auteur de message d'amour. Je me suis aperçu que j'ai très vite mis de côté l'importance de le savoir.
Quatre parties dans lequel nous allons découvrir iceberg de couples au dessus de tout soupçon de perversité. Et pourtant…..
Au fil des pages, nous découvrons des personnages qui cachent ou non des pratiques sexuelles avouables ou non. Dès lors la première qui s'impose : le SM, l'homosexualité,
le libertinage, la prostitution le sont-ils ?
Subtilement, E-C Schmitt, a glissé un DSK sans pour autant s'engager lui-même. A l'heure du mariage gay, il nous propose un couple gay. Et aussi toutes sortes de pratiques qui existent et ont existées.
Mais vivre des situations décalées peuvent entraîner des conséquences explosives lorsqu'elles sont cachées. Rares sont ceux qui, directement ou indirectement, n'en paient pas la note.
Ce livre va passer en revue des faits d'actualité qui sont notre quotidien. Rien à voir avec du voyeurisme ni même avec l'érotisme ni la pornographie. L'existence du viol, le SIDA, le masochisme, le mélangisme… sont la réalité.
Cette simple lettre, ce fil rouge est là pour éveiller à l'amour et il y réussira pourtant.
Ne soyez pas tenté de refermé ce gros pavé de 730 pages. Les 160 premières passées le récit prend toute sa dimension.
Je conclurais sur l'hyper activité littéraire de Mr Schmitt, espérant qu'il n'est pas devenu un Sulitzer.