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sur 677 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Eric étudiant décide de prendre des cours de piano pour jouer Chopin. Son professeur Madame Pylinska ne lui enseigne le piano mais la découverte du silence, du bruit du vent, des arbres, de l'eau. Décontenancé, il n'en perd pas mois l'envie de jouer et elle lui fera découvrir tout ce que nous oublions et qui nous entoure.
Un voyage enchanteur et initiatique dans un monde où nous avons tendance à oublier les sens.
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Un petit livre à déguster tranquillement pour apprécier toute sa poésie, la délicatesse de son style et sa grande sagesse. C'est une initiation à la musique de Chopin, à la maîtrise du piano et plus généralement à un éveil à la vie transmis par une professeure pas tout à fait comme les autres et sans doute rêvée. On rit beaucoup des situations cocasses auxquelles l'élève va être confronté.
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L'entends-tu, lecteur, cette petite musique entêtante ? Je ne saurais dire s'il s'agit là d'un prélude ou d'une nocturne, lecteur, car la mélomane qui est en moi ne s'encombre pas de tant de nuances… Pour moi, Chopin se réduisait à la Lettre à Elise et à sa liaison avec Sand, tu vois le truc ! Mais c'était sans compter sur cette Madame Pylinska, ses méthodes fantaisistes et l'araignée dilettante qui l'accompagne.

Je te conseille de lire ce petit roman aux allures autobiographiques tout d'un trait, accompagné de quelques notes vaporeuses de piano choisies sur le volet. Il t'en restera une impression diffuse, celle de la plume chaleureuse d'Eric-Emmanuel Schmitt, qui, de souvenirs en expériences maladroites, te conduiras toi aussi à désirer percer le secret du rubato et de la note bleue. Mais il n'est pas souhaitable que tu y parviennes, tâche simplement de le fréquenter de prêt et, qui sait, un jour, un vrai moment de plénitude te saisira peut-être par surprise…

Remercions tous cette étrange Madame Pylinska, elle a poussé l'un de nos auteurs favoris à faire ce qu'il fait de mieux : nous raconter des histoires qui s'inspirent des petits riens que la vie nous tend ; sachons les apprécier !
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Dans la maison Schmitt, il y a un piano qui se transmet de génération en génération. Un vieux Schiedmayer qui laisse Eric-Emmanuel complètement de marbre jusqu'au jour où sa Tante Aimée se met à jouer quelques notes de Chopin. le son du piano prend alors tout son sens mais c'est surtout Chopin qui deviendra l'intrigue de sa vie.

Une dizaine d'années plus tard, tout jeune étudiant, Eric-Emmanuel décide de prendre quelques cours de piano pour apprendre à bien jouer comme il dit. Il tombe alors sur Madame Pylinska, polonaise, étonnante, intransigeante et passionnée.
A travers les leçons de piano, il va apprendre bien plus qu'à jouer Chopin. Il va apprendre à vivre le piano, à vivre la vie.

C'est un roman très délicat, comme Eric-Emmanuel Schmitt sait en écrire. Tout en douceur mais avec des émotions qui nous attrapent et vous gardent tout près d'elles. Un roman qui nous enrobe, fait sourire, que l'on referme avec le sentiment d'avoir vécu quelque chose de bien, vraiment bien.
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Comment ne pas s'attacher à ce court récit qui nous apprend à écouter Chopin, sinon à le jouer. Il y a certes quelque facilité ci et là comme par exemple à paraphraser Cyrano de Bergerac mais E.E.S. nous donne une fois encore une petite leçon de vie dans cet impromptu qui se lit sans peine dans le métro et se digère facilement.
Éloge en quelque sorte de la lenteur, du relâchement ou de l'abandon à la vie, on y rencontre en plus du narrateur deux personnages deux nouvelles amies attachantes et passionnées. Que demander de plus ?
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La rencontre de l'élève Schmitt et de la professeure Pylinska, improbable a pourtant une grande force d'évocation sur la rencontre de l'âme humaine et de la musique délicatement mise en scène par le talent de conteur de l'auteur. Beaucoup de sensibilité et de délicatesse accompagnent ces moments de partage qui nous font découvrir des avis contrastés, mais éclairés sur les compositeurs et leurs interprètes.
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Je n'ai pas eu la chance d'Eric-Emmanuel Schmitt, j'ai reçu beaucoup de leçons de piano à mon corps défendant, à une époque où l'on ne m'avait pas demandé mon avis, et ce pendant trop longtemps. Je ne pense pas avoir même abordé Chopin, de toutes façons je n'aurais sûrement pas ressenti le bonheur de l'auteur.

Dans ce petit livre comme il aime à les écrire, avec tant de poésie et de sensibilité, E.-E. S. nous fait partager son apprentissage, non pas seulement de l'art de déchiffrer une partition et la jouer le mieux possible, ce serait beaucoup trop peu pour Madame Pylinska, mais de laisser monter de tout son être l'envie et le plaisir de jouer Chopin. Cette professeur de piano un peu fantasque va lui imposer toute une série d'exercices qui n'ont en apparence aucun lien avec l'art de toucher un clavier, mais qui vont l'obliger à plonger en lui-même pour savoir pourquoi et comment il veut apprendre à connaître et interpréter ce compositeur, polonais comme elle…

Si le début du livre est assez déroutant et un peu didactique sur la musique et plus particulièrement Chopin, on se laisse aller facilement au fur et à mesure de la lecture, d'autant que se greffe sans en avoir l'air une histoire d'amour toute simple, sans arrière-pensée, entre la tante Aimée et son neveu Éric-Emmanuel. La grosse centaine de pages lue, on a un sentiment de bien-être reposant que l'on retrouve souvent à la fin de chaque livre d'Eric-Emmanuel Schmitt, et si on regrette que l'histoire soit déjà finie, c'est pour mieux se dire qu'on va le retrouver bientôt dans une autre de ses réflexions sur la vie, l'amour, la foi, l'humour aussi.

Un beau moment de lecture à recommander aux connaisseurs et aux autres aussi.
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Dans notre vie, nous rencontrons ou nous avons rencontré des personnes qui nous marquent pour toujours. Dans ce récit Eric-Emmanuel SCHMITT nous raconte sa rencontre avec Madame Pylinska.

Madame Pylinksa est une polonaise extravagante qui vit depuis de nombreuses années à Paris. L'étudiant qu'il était, souhaitait savoir jouer du Chopin au piano. Au lieu d'apprendre à jouer le piano, SCHMITT va apprendre ce qu'est le silence, le toucher, l'écoute, les sentiments... Il va apprendre à mettre de l'émotion dans la musique et accepter qu'on ne peut pas être parfait dans tous les domaines d'art.

J'ai vraiment aimé ce court roman. C'est mélodieux, c'est chaleureux et m'a fait penser aux personnes qui m'ont marquée pour toujours. Comme toujours avec cet auteur j'ai passé un bon moment de lecture.

Challenge Multi-défis 2019
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Fasciné par le piano, le jeune Éric s'entraine avec acharnement mais ne parvient pas à jouer comme il le voudrait, l'extraordinaire Chopin.
Il va donc s'adresser à une prof spécialiste en la matière : Mme Pylinska.
Haute en couleurs, avec une méthode d'enseignement bien à elle, elle va apprendre à Eric à apprivoiser la musique du célèbre compositeur.

Encore une fois, les mots d'Eric Emmanuel Schmitt m'ont transportée ailleurs.
Des mots qui filent sur la partition comme des notes de musique.la douceur des mots est en étroite collaboration avec la magnificence des nocturnes de Chopin.
On lit, on entend, on frissonne.

Toujours simple mais terriblement efficace, le récit nous fait trembler d'émotion.
Débordant de tendresse mais pas gnangnan, on reconnaît dès les 1ers mots le style si particulier de l'auteur.

Une ode à la musique, à sa puissance, à tout ce qu'elle nous fait ressentir, à ce qu'elle engendre et comment elle peut changer notre vie.
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Ne dites pas que ce garçon était fou
Il ne vivait pas comme les autres, c'est tout.
Dans le salon de la famille Schmitt, "l'intrus" prenait une certaine place. L'intrus était un Schiedmayer.
Ne dites pas que ce garçon ne valait rien,
parce qu'il expédiait les notes. Son rêve était de jouer correctement du Chopin.
Alors le garçon fit appel à Madame Pylinska,
Une prof qui avait choisi un autre chemin.
Pour quelles raisons étranges,
cette femme qui pensait autrement,
elle nous dérangeait?
Elle jouait presque du piano debout;
Exigeait de drôles d'exercices qui dénotaient franchement avec les méthodes orthodoxes.
Elle jouait presque du piano debout.
C'est peut-être un détail pour vous,
Mais pour Schmitt, ça voulait dire beaucoup
... au point d'en écrire un livre.

Ce roman permet de voir une oeuvre magistrale autrement, sans lourdeur. Il a une teneur particulière à l'heure où- pesant ses essentiels en temps de Covid- la société étouffe sa culture.



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