Je suis ressorti déçu de cette lecture. J'avais très envie de lire un livre tentant, modestement mais surement, de déconstruire la notion de famille, et son évidence dans le champ anthropologique, évidence assuyée par ses larges représentations médiatiques et le manque de remise en cause par les écrits scientifiques.
J'ai trouvé le texte très réberbatif. Je regrette que l'auteur ait allourdi ses développements en établissant ce que je considère comme un état de l'art avant chacune de ses déclarations. Je comprends le besoin de se placer dans son champ d'étude par rapport aux travaux précédents et autres personnes travaillant sur le même objet, et je suis sûr que les personnes qui liront cet ouvrage en réussissant à dépasser l'aspect d'état de littérature y verront un texte novateur et riche, mais, pour me part, j'ai trouvé la lecture de cet ouvrage il faut le dire, ennuyeuse. S'il me fallait recommander une section du livre à une personne curieuse de le lire, je conseillerais la lecture de la partie 1, où l'auteur décrit un même cadre social en deux fois, une première fois en utilisant les termes classiques de l'analyse anthropologique de la parenté, la deuxième fois en ne partant pas du fait que les formes de relations sociales observées relèvent de la parenté, de la famille biologique. Je remercie Babelio et Les Presses Universitaires du Midi de m'avoir envoyé ce livre dans le cadre d'une opération Masse Critique.
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Reçu dans le cadre de la Masse critique de février 2024, merci pour l'envoi !
Aie, j'ai malheureusement échoué à le terminer. Je pense ne pas être le public-cible de cet ouvrage. Malgré ma curiosité pour l'anthropologie, j'ai dû m'accrocher dès le début et ne pense pas avoir eu une compréhension profonde de ce qui était transmis. C'était quand même une expérience intéressante, et j'espère y revenir quand j'aurai plus de connaissances. J'ai apprécié ce que j'ai lu au niveau du style, comme une adresse directe au/à la lecteur.ice.
Les questions de la traduction (celle de l'ouvrage et celle des termes yap) m'ont interpellé.e, sûrement car j'étais là en terrain connu.
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Merci aux Presses Universitaires du midi ainsi qu'à Babelio pour l'envoi de ce livre lors de la dernière masse critique.
Si je devais résumer ce livre, je dirais ardu et dense.
J'ai eu beaucoup de mal à le lire d'un trait. Sans m'attendre à de la vulgarisation, je pensais que l'ouvrage serait plus facile d'accès. Je précise ici que j'ai l'habitude de lire des ouvrages et articles scientifiques et que le concept de parenté m'intéressait paticulièrement.
Je relirai des passages en fonction de mes intérêts, notamment les chapitres sur les relations père-enfant et mère-enfant.
En résumé, intéressant mais à ne pas mettre dans toutes les mains.
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Rencontre avec Natacha Dugnat-Collomb traductrice de de la « parenté ». Critique d'un concept anthropologique de David Schneider paru aux Presses Universitaires du Midi.
-- rencontre animée par Laurent Gabail.
Natacha Dugnat-Collomb est anthropologue et chercheur à l'IDEAS (Institut d'ethnologie et d'anthropologie sociale, UMR 7307 Aix Marseille Université CNRS).
David Murray Schneider a été coresponsable avec Raymond Firth du Kinship Project, une enquête sur la parenté euro-américaine soutenue par la National Science Foundation. Ses 2 livres les plus célèbres sont American Kinship : A Cultural Account (1968) et A Critique of the Study of Kinship (1984). Ces 2 ouvrages ont non seulement secoué l'approche traditionnelle de la parenté en anthropologie, mais aussi contribué à fonder théoriquement l'anthropologie féministe, les études de genre et les études sur les lesbiennes et les gays.
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18/03/2024 - Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TER
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite (https://ausha.co/politique-de-confidentialite) pour plus d'informations.
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