Le roman met en scène Marilyn et le psychanalyste, Ralph Greenson, qui l'analysé les trente derniers mois de sa vie.
Le roman n'est pas fondé sur des documents privés qui auraient permis d'apprendre des choses, il se base sur des entretiens, des biographies, des articles professionnels. Comme ceux sont des sources secondaires.
Le découpage des chapitres est assez labyrinthique, la chronologie des événements en prend un coup.
Il permet juste de découvrir Marylin comme une névrosée, une accro aux médicaments, attendant toujours sa piqûre comme un coureur du tour de France. Il met aussi en lumière les relations entre Hollywood et le monde psy. Quasiment tous les acteurs avaient été ou étaient analysés. Les psys jouaient le rôle de consultant, de scénariste sur les films. J'ai eu l'impression que ce monde avait gangrené le monde du cinéma. C'est la psychanalyse qui se dévoie.
Lorsqu'intervient la mort de Marilyn, l'écrit perd de son intérêt. Greenson ne m'intéresse pas et je me fous de savoir ce qu'il est devenu.
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Après avoir lu pas mal de bouquins sur Marilyn, j'ai opté pour celui-çi en espérant un peu plus cerner le mystère de sa mort.
Hélas les " rushes " ou fragments de psy que nous livre ci et là l'auteur ne sont guère convaincants.
On en ressort avec plus de questions que de réponses.
Alors que bizarrement les bandes sonores des analyses de l'actrice avec son psy sont eux, beaucoup plus explicites.
L'auteur n'a visiblement pas su développer sa narration.
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Je suis déçu par ce livre que je n'ai d'ailleurs pas terminé, par ennui. Les thèmes sont répétitifs d'un chapitre à l'autre : Marylin engluée dans sa vie auto-destructrice et dans sa piètre relation avec son psychanalyste, dont la technique de cure était tout sauf orthodoxe. 200 pages étaient largement suffisantes.
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Il y avait là matière à un excellent roman, hélas, c'est ici l'écrit qui fait défaut. Ce n'est pas tant la structure chronologique non linéaire qui pose problème qu'une langue qui se veut littéraire mais n'en demeure pas moins plate, pleine de clichés, de poncifs, et parfois même, quand l'auteur croit se lancer dans une envolée lyrique, totalement alambiquée ! le seul intérêt réside dans les nombreuses anecdotes quant au poids des psy et de la psychanalyse d'inspiration freudienne à partir des années 1940 à Hollywood... le cinéma s'inspire de la psychanalyse et la psychanalyse décortique les fantasmes et névroses des stars sur celluloïd... Hélas, lecture décevante, lourde comme si on avait mollement empilé quelques faits saillants et fait du remplissage pour combler l'absence de structure et de chair du roman.
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