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4,05

sur 785 notes
Je ne peux m'empêcher de construire cette critique à partir d'une comparaison avec un autre titre que j'ai lu très peu de temps auparavant , « The corpse queen » proposant presque la même intrigue. A savoir une plongée dans le monde des apprentis chirurgiens où le commerce de cadavres et les dangers qui lui sont rattachés sont rois.
La seule différence est que « Anatomy » met a priori l'accent sur une histoire d'amour, tout du moins, c'est ce que le titre nous suggère. Je vais donc m'arrêter sur ce point là en priorité. Je n'ai pas trouvé cette histoire d'amour transcendante, l'autrice n'étant pas parvenue, selon moi, à rendre crédible l'attachement existant entre les deux protagonistes. J'ai cru à l'attirance entre les deux mais pas vraiment aux sentiments. Les deux personnages ont en effet trop peu de scènes ensemble leur permettant d'approfondir leur relation. On tombe donc dans le travers « on nous dit qu'ils s'aiment  mais on ne nous le montre jamais vraiment ». J'ai pourtant voulu m'attacher à cette histoire mais je n'y suis pas vraiment arrivée. Je peux comparer ce point de l'intrigue avec celui de l'autre roman, qui propose aussi une histoire sentimentale sans forcément mettre l'accent dessus. Et c'est le roman qui ne promettait pas une grande histoire d'amour dans son titre qui m'a le plus convaincue. Je ne saurais mettre exactement le doigt sur ce qui m'a le plus plu dans l'autre roman mais on va dire que j'ai cru à l'alchimie existant entre les deux personnages dans celui-là quand, ici, on avait beau me dire qu'ils s'aimaient, je n'arrivais pas trop à le croire.
Concernant l'ambiance générale du récit, on retrouve également une atmosphère sombre due aux activités de notre personnage principal, Hazel, qui dans son désir de devenir chirurgienne sans pouvoir accéder aux études au même titre que les hommes, va se retrouver mêlée au commerce de cadavres pour pouvoir étudier. Nous avons donc une grande partie du roman consacrée à la médecine du début du XIXe siècle et je dois avouer que ce point est plutôt bien mené et intéressant à découvrir. Cependant, le titre avait pour vocation de nous proposer une romance gothique dans l'Ecosse du début du XIXe siècle. Et même si j'ai retrouvé quelques éléments propres à ce genre gothique (le château, les éléments macabres), cela ne suffit pas à créer une atmosphère digne des plus grands romans du genre. Si je devais résumer ce paragraphe, je dirai donc que le roman propose une ambiance glauque due aux activités de l'héroïne mais que cela ne suffit pas, à mon humble avis, pour créer une atmosphère brumeuse, angoissante et pesante digne de ce nom.
Enfin, tout comme dans l'autre roman (je vous avais dit qu'il y avait beaucoup de points communs), il y a également une petite intrigue policière mais elle n'est pas vraiment prédominante. L'autrice n'a pas cherché à développer cet aspect et cela se ressent, la résolution de l'énigme n'ayant rien de bien original.
Pour conclure, je pense que si j'avais lu Anatomy avant Corpse Queen, j'aurais peut-être été plus convaincue, notamment par l'ambiance générale du roman. Ici la comparaison tourne à la défaveur d'Anatomy. Il n'en reste pas moins que ce roman reste plaisant à découvrir, notamment grâce à son personnage principal qui est agréable à suivre. Ainsi, je me lancerai sans doute dans la suite en espérant que la romance promise me fasse plus vibrer.
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Sans grande surprise, j'ai adoré ce premier tome.

Bien qu'il m'ait rappelé The Corpse Queen pour leur thématique similaire avec des femmes passionnées de médecine et des resurrectionnistes au XIX siècles, je me suis prise d'affection pour les personnages d'Hazel et de Jack. Ce qui m'a permis de laisser de côté cette impression de "déjà-vu".

Au final, bien qu'il y ai des ressemblances, l'intrigue est différente, elle est bien ficelé et la plume fait plaisir à lire par sa fluidité.

J'ai hâte de découvrir la suite des aventures d'Hazel
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A𝖛𝖎𝖘  :

Voilà une duologie Youg Adult passionnante !

Edimbourg, 1817. 

On va suivre Hazel, jeune femme de 17 ans issue d'une bonne famille, qui souhaite devenir chirurgienne mais promise à son cousin. Elle va faire la rencontre de Jack, résurrectionniste, qui volera des cadavres pour elle.

J'ai adoré suivre ces 2 jeunes protagonistes, Hazel est cette jeune fille qui va à l'encontre de la société en ne voulant pas se marier, en voulant devenir une femme chirurgien, qui va étudier les cadavres pour intégrer les cours de médecine. Jack lui ne vient pas d'un monde aisé et doit survivre aux rues.

Forcément, il y a une petite romance, Forcément il y a quelques facilités (on est dans du jeunesse 😉) le rythme est lent car hormis les vole de cadavres, il n'y a pas d'action, mais j'ai adoré l'univers gothique, la personnalité de Hazel et Jack et même si la fin est prévisible, j'ai été étonné par certaines révélations.
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Eh bah voilà ! Tu vois qu'on peut faire un truc simple sans que ce soit creux et mauvais nan ?

Je dirais pas que c'est la merveille de la semaine mais Anatomy s'en tire plutôt pas mal ; une ambiance écossaise et brumeuse à l'époque où les chirurgiens devaient se servir des cadavres dans les cimetières pour pouvoir pratiquer et expérimenter leur pratique !

Bon, ok on a encore une romance interclasse (le pauvre Jack de la rue et la noble et fortunée Hazel qui tente désespérément de devenir médecin dans un monde hyper mascu), mais l'aspect gotique du roman le rend plus attrayant à mes yeux.

Sous ses inspirations piquées au Titanic de Cameron pour la romance (Hazel est promise à un riche héritier sans qui elle ne pourra survivre sans être entretenue et bien sûr c'est Jack qui va lui faire comprendre que c'est l'amour qui prime 🤡), Anatomy puise sa force dans son atmosphère ; Édimbourg en 1817, sa lugubrité et son inconditionnel nid patriarco-médical.

S'appuyant sur de véritables anecdotes, articles et documents d'anatomie, Dana Schwartz se fait la voix d'une jeune femme qui tente de vivre sa vie comme elle le souhaite (comme la Alice de Tim Burton) et contre les murs sur lesquels elle ira se péter les dents, l'Histoire n'étant pas encore prête à accepter qu'une femme devienne médecin.

C'est honorable, ça se lit tout seul, c'est fluide. On a clairement vu mieux mais on a surtout fait pire (et franchement ça m'a donné envie de lire la suite donc considère que c'est réussi pour moi, dac ?)

Besos

- traduit de l'🇺 par Julie Lopez -

@danaschwartzzz @albinmicheljeunesse
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Ce livre est une magnifique découverte et un gros coup de coeur !
J'ai immédiatement été séduite par l'aspect "Frankenstein", j'avais un peu plus de réticence pour la partie "love story" et pourtant cet aspect a vraiment sublimé le tout.

L'histoire est passionnante et addictive ! J'ai plongé entièrement dès les premières pages dans ce vieux Édimbourg, rude et hostile, et dans les macabres découvertes de Hazel.
Avec un point de vue très féminin, l'horreur de cette période est comptée avec plus de finesse que je ne le pensais.

La fin est surprenante et laisse apercevoir un tout nouveau genre de récit qui se dessine pour le deuxième tome que je vais m'empresser d'acquérir !
Je ne peux donc que vous conseiller de succomber aux charmes de "Anatomy a Love Story" et de vous laisser submerger dans ce vieux Édimbourg aux côtés de Hazel et Jack à la poursuite des morts et des vivants.
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Hazel Sinnett est depuis toujours destinée à épouser son cousin, le vicomte Almont. Cependant elle ne veut pas avoir une vie monotone et soumise, non, son plus grand rêve : devenir chirurgien.
Elle n'est soutenue par aucun membre de sa famille. Entre son père parti depuis trop longtemps, sa mère en deuil, et son petit frère pourri gâté, Lady Sinnett doit trouver par ses propres moyens une façon d'atteindre son objectif.
L'apparition d'un résurrectionniste dans sa vie pourrait peut-être changer son chemin semé d'embûches et de sexisme. Celui de Jack aussi pourrait bien se voir chamboulé...

J'ai littéralement adoré ce roman. La plume de l'autrice est fabuleuse et légère, ce qui facilite notre entrée dans l'histoire. Les personnages sont, à mon goût, bien développés. (J'ai quand même eu des envies de violences envers certains.) Pas la peine de rajouter que le deuxième tome est déjà dans ma wishlist haha.
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J'ai abandonné ma lecture...

Ce livre m'a plongé dans une profonde panne de lecture. Il est d'un ennui. J'étais partagée par l'envie de connaitre la fin, et celle de le laisser dans un coin afin de commencer un autre livre. J'ai bataillé 2 mois, et puis j'ai fini par abandonner. C'est plat, absolument rien d'intéressant ne se passe jusqu'au 2/3 du livre. J'ai trouvé les personnages antipathiques, en particulier Hazel. Bref, grosse déception.
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Coup de coeur !

Sincèrement j'ai juste envie de vous dire : lisez ce livre et laissez vous transporter par son univers, sa tendresse et ses cadavres.

Hazel est issue d'une noble famille et son destin est déjà tracé : elle épousera le fils du vicomte et le plus tôt sera le mieux. Mais Hazel à un objectif : celui d'être chirurgienne, dans une époque où ce milieu, comme beaucoup d'autres, n'est accessible qu'aux hommes. Jack lui est résurrectionniste. Pour gagner sa vie il revend des cadavres fraîchement déterrés à l'université de médecine… Ou aux jeunes filles qui souhaitent étudier la médecine par leur propre moyen. Mais quel sera le prix de leurs actes ?

Je ne voulais pas quitter ce livre. La couverture est sublime, mais ce qui se cache a l'intérieur l'est encore plus. Les personnages principaux sont très attachants, d'autres sont détestables, mais tous sont captivants. Hazel est pétillante, maligne et impétueuse. On imagine facilement la réalité de son combat. Les femmes sont raillées et humiliées dès qu'elles souhaitent bousculer les codes. & pourtant Hazel n'abandonne pas. Jack garde quant à lui un côté très doux et rêveur même s'il côtoie plus régulièrement les morts que les vivants! & surtout il y a tout un développement de l'histoire auquel on ne s'attend pas en ouvrant se livre, mais qui nous donne envie de ne jamais le refermer…
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Une fois n'est pas coutume, je ressors déçue de ce livre pourtant très encensé par la YouTube et Babelio sphère. 

On nous vend une histoire d'amour improbable sur fond de cadavres et de dissections. Un récit glaçant, poignant et totalement prenant. 

Force est de constater qu'arrivée à la moitié du livre, je m'ennuyais encore fermement. Les 2 personnages principaux ont autant d'alchimie qu'une paire de chaussettes trouées, et l'évolution de leur relation m'a laissé songeuse, pour ne pas dire indifférente. 

Hazel est cette jeune femme en décalage avec son époque, qui pose un regard anachronique sur la société qui l'entoure et la place de la femme dans le domaine public et privé. Ce sujet de l'émancipation et la légitimité des femmes est perdu dans un gloubi-boulga d'autres sujets balancés à la volée : la condition des pauvres en Écosse, les épidémies, l'évolution de la médecine et les pratiques discutables (mais efficaces) de ses praticiens, la bourgeoisie, les normes sociales, le respect des morts quand déterrer des corps est le seul moyen de se nourrir… bref, ça part dans tous les sens et ça n'assume finalement pas grand chose. Jack, le love interest de la demoiselle, est totalement oubliable (et déjà oublié de mon côté). 

On a définitivement un penchant glauque et morbide, qui fait la renommée de ce livre mais que j'ai trouvé très sensationnaliste pour pas grand chose. 

La fin vite expédiée nous offre une révélation totalement perchée, laissant une fin "ouverte" un peu abrupte. À la limite, j'aurais apprécié si ce twist final avait été distillé tout au long du roman. Ici, c'est posé là, et puis bisou caresse, c'est la fin, débrouillez-vous. Mouais. 

Soit le livre est passé à côté de son potentiel, soit je suis passée à côté de son potentiel, mais il m'a laissé de marbre. 
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Un livre plus pour jeunes adultes, plein d'allant et de verve et qui dépeint à la fois la piètre condition de la femme qui voulait devenir scientifique, et la découverte de la chirurgie et de l'anesthésie . On ne s'ennuie pas une seconde à cette lecture.
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