Dieu me déteste

Tout d'abord, je trouve que le résumé est mauvais (celui des éditions 10/18 du moins). Il suscite de grandes attentes, et une fois le livre commencé, il m'a paru un peu mensonger. Il accentue beaucoup trop ce qui se passe dans le livre, ce qui fait que j'étais dans une attente perpétuelle d'action qui ne venait jamais. En dehors de ça, pour continuer sur les aspects négatifs, j'ai eu du mal à rentrer dedans. J'ai trouvé le début un peu longuet et j'ai été à deux doigts de me dire « bon je vais plutôt m'attaquer à un autre livre, et je finirai celui-ci plus tard ».
Toutefois, j'ai quand même fini par apprécier ma lecture. Petit à petit, je suis entrée dans l'histoire, et j'ai lu la 2e moitié en un clin d'oeil. On finit par faire connaissance avec les personnages et à s'attacher à certains. J'ai particulièrement apprécié les personnages secondaires. Et si j'avais du mal avec Richard au départ, c'est un personnage que j'ai fini par apprécier. Mais je n'ai pas accroché avec Sylvie. Et j'ai détesté son père. J'ai d'ailleurs trouvé énervant qu'on excuse son attitude.
Par contre, je ne peux m'empêcher de penser que ça manque un peu de logique par moments. Je pense notamment à un passage, où Richard se fait réprimander par tout le monde parce qu'il ignorait un détail médical. C'est un adolescent, pas un médecin, il me semble que le rôle des médecins aurait été de l'informer. Surtout que le passage en question était une évidence.
Malgré tout, ma lecture a été agréable, même si je me suis attardée sur les défauts. J'ai aimé suivre Richard pendant quelques instants. Les personnages secondaires sont attachants, et Richard a un sens de l'humour que j'apprécie. de plus, ce livre donne une idée de comment vivent les personnes se trouvant en soins palliatifs, mais aussi comment la famille vit la maladie de leurs proches. Il y a donc quelques passages assez touchants.
En conclusion, il s'agit d'une lecture agréable avec quelques défauts, et un résumé trompeur. Je conseille de lire ce livre sans lire le résumé pour ne pas être insatisfait ou frustré pendant cette lecture.
Lien : http://lamagiedespages.blogs..

Première lecture de 2016, j'ai acheté ce livre suite aux bonnes critiques que j'ai vues fleurir un peu partout. Je suis contente d'avoir pu me faire mon propre avis dessus, même si j'en attendais un peu plus...

New York, hôpital Hilltop. Richard Casey aura bientôt 18 ans. Comme tous les adolescents, il voudrait faire la fête, draguer, s'envoyer en l'air, tomber amoureux... La différence, c'est que Richard
sait qu'il ne fêtera jamais ses 19 ans. Il est un peu plus pressé que les autres et, pour vivre fort, il lui faut déjouer les pièges de tous ceux qui préféreraient le voir vivre un peu plus longtemps. Heureusement, Richard a de la ressource, du courage et un solide sens de l'humour. Alors il va ruer dans les brancards. Et si Dieu le déteste, il est prêt à rendre coup pour coup...

Beaucoup comparent ce livre à Nos étoiles contraires de John Green, qui parle lui aussi de maladie chez les adolescents. Ne l'ayant pas lu (il y a eu beaucoup trop de battage médiatique autour), je ne peux donc pas établir de comparaison et j'ai donc pu me faire un avis totalement impartial et non biaisé.

Je ne peux pas nier avoir passé un bon moment, Richard est un ado plutôt attachant, même s'il a tendance à enchaîner les bêtises. Je passerai outre le vocabulaire parfois fleuri et vulgaire que l'on a hélas tendance à retrouver un peu trop souvent dans des romans ayant un(e) ado pour personnage principal.
Je ne me suis pourtant pas vraiment attachée à lui, j'ai largement préféré le personnage de Sylvie, la jolie fille de la chambre 302, elle aussi en phase terminale et dont notre héros est amoureux.
Le père de Sylvie m'a fait pitié, il est si malheureux à l'idée de perdre sa fille qu'il ne sait pas comment réagir et préfère faire parler ses poings. J'ai adoré Edward, l'infirmier, et toute l'équipe médicale en général, eux qui sont souvent là quand la famille parfois baisse les bras: pas facile en effet d'accepter de voir quelqu'un qu'on aime entrer aux soins palliatifs!

Le rapport au temps est bien décrit, avec les journées où le temps file si vite, rapprochant inexorablement Richard de la fin. Il y a de jolis moments d'émotion, d'autres où l'on rit, bref c'est un vrai pied de nez à la maladie et à la vie elle-même. Richard tente de se rebeller contre le sort avec plus ou moins de succès.

Par contre, je n'ai pas aimé que l'histoire parte dans tous les sens, c'est un peu fouillis: on a tout à la fois une histoire d'amour, une histoire de rébellion (ou plutôt une crise d'ado), une histoire triste sur la mort et la vie, des pétages de plombs: dommage que l'auteur n'ait pas tranché plus nettement!
Dommage également que la fin ne soit pas plus claire: on se doute de ce qui va se passer ensuite, mais j'aurais préféré que ce soit écrit noir sur blanc, de façon claire et définitive, même s'il est évident que c'est cruel.
Bref, Dieu me déteste est un livre sympa, mais dont j'attendais un peu plus.
Lien : http://pinklychee-millepages..

dieu me déteste que dire qui n'est été déjà abordé ?
Richard et son amie Sylvie tente de passer leur fin de vie comme des ados normaux malgré les soins palliatifs. rien de très réjouissant en perspective et pourtant avec un petit humour corrosif à souhait et un langage très réaliste, on entre dans l'histoire sans soucis et sans tristesse. toutes les critiques que j'avais vues/lues/entendues s'accordent sur l'écriture corrosive et la façon de parler de Richard. Ce qui fait que j'en attendais beaucoup, trop surement et ça influence mon ressenti.
Du coup, j'ai passé un bon moment mais sans plus : humour, tournures corrosives et langage proche du langage parlé m'ont laissé sur ma faim car me sont apparues plus fades que l'idée que je m'en étais faite.
Donc oui c'est une histoire qui se lit bien, qui ne tombe pas dans les larmoiements et permet de découvrir une réaction "plus humaine" (plus proche de nos réactions quotidiennes) que celle souvent présentée dans ce thème de romans mais la corrosion n'est pas si puissante que ce qu'on pourrait s'imaginer

Les Marxs Brothers ado dans le service des soins palliatifs d'un hopital.
Deux jeunes gens veulent vivre leurs derniers instants (quelques jours) dans un tourbillon de découvertes: alcool, sexe, tabac....
Une écriture simple, sans effet de style pour une histoire truffée de répliques cocasses. Des personnages attachants combattant au quotidien leur souffrance.
Nous les suivons sur le sentier tortueux de la fin de leur ligne de vie.

Après avoir lu le quatrième de couverture, j'ai tout de suite acheté ce roman et mes espoirs étaient grands ! Malheureusement la déception a presque était aussi importante.

Tout d'abord parlons du style de l'auteur, simple et efficace, il est souvent très dur d'abordé le thème de la mort à l'adolescence et encore plus lorsqu'elle intervient au terme d'une longue et douloureuse maladie, on peut reconnaitre ce mérite Hollis Seamon. Malgré tout lorsqu'on a déjà u Nos étoiles contraires de John Green on ne peut s'empêcher de mettre les deux romans en parallèles.

Sans vraiment les comparés, je ne les ai pas appréciés de la même façon, dans Dieu me déteste, je n'ai pas ri et je ne me rappelle même pas avoir souri. Pour moi, il n'y a pas une once d'espoir, si ce n'est pour les parents des enfants malades, et encore.

L'histoire et triste, tout comme le décors est l'ambiance est lourde. J'ai eu le coeur lourd tout le long de la lecture.

On sait déjà que l'histoire est loin d'être joyeuse mais le traitement ne rend pas la lecture plus facile. J'ai mis pas mal de temps à lire un roman assez court, ce qui n'est jamais bon signe chez moi.

Si vous désirez le découvrir, allez-y mais je vous aurais prévenu ^^
Lien : http://taste.for.troubles.ov..

la rage de vivre coute que coute jusqu'au dernier instant...
Lien : http://ceresayaworld.wordpre..

J'ai aimé suivre le parcours de Richard Casey, un adolescent de dix-sept ans en soins palliatifs atteint d'un cancer, qui loin de se laisser abattre s'avère être très combattif et porter un regard piquant sur le monde et la vie. En l'espace de quelques jours de novembre, au moment Halloween, nous suivons son escapade dans les rues de New York avec son oncle, puis nous nous attendrissons sur sa love story avec une autre malade de son étage, la belle Sylvie. Il va même jusqu'à défier le père brutal de cette dernière. Hollis Seamon, l'auteure, pose des mots crus et souvent durs sur cette réalité de la maladie et de la vie hospitalière. Elle ne prend pas de gants et brosse le portrait d'un jeune malade qui est loin de se laisser abattre et nous embarque totalement grâce à l'énergie de son texte, réussissant miraculeusement à rendre tout cela plus léger grâce à une bonne dose d'humour. Dieu me déteste est un excellent roman sur l'adolescence.

Pas un coup de coeur.

Richard un jeune adolescent est atteint d'un cancer. Sachant qu'il est condamné, il profite de ses derniers instants à fond. Il est amoureux de sa voisine de chambre Sylvie, elle aussi atteinte d'un cancer. Il veut tout faire pour passer le plus de temps possible avec elle. Nous suivons donc les aventures de ce jeune garçon entre l'hôpital, ses moments en famille, ses moments avec Sylvie. Un roman écrit à la première personne du singulier, qui nous offre une extraordinaire leçon de vie.

Le livre se déroule de 30 octobre au 8 novembre, donc sur une période relativement courte. Nous voyons donc le déroulement des journées de Richard dans le détail et ça j'ai trouvé cela bien pensé. Cependant, je suis restée un peu sur ma fin sur le fond de l'histoire. Je n'ai pas accroché autant que ce que je pensais. Je m'attendais à ressentir plus d'émotions que cela. Cependant c'est un bon livre que se lit très rapidement.
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Je ne sais que penser, au final.

le livre mérite d'être lu par grand nombre de lecteurs mais sincèrement, ne soyez pas trop déprimé. L'ambiance est morose, même si l'auteur insère des traits cyniques et optimistes aux caractères de ses personnages.

Richard est un garçon brillant, qui veut vivre de toute ses forces, et de toutes les manières : les fêtes, les sensations fortes, l'amour... rien ne doit lui échapper dans la dernière année qu'il a à vivre.
La lecture est en dent de scie : parfois je me suis ennuyée, parfois j'étais aspirée par l'intrigue. C'est déstabilisant pour donner un avis final. Une blogueuse disait : la fin est brutale, bâclée, mais finalement, vu qu'on sait comment finiront nos deux protagonistes, il vaut mieux ça qu'une fin triste.
Lien : http://biblidamelie.blogspot..

Bon bon bon... Contre toute attente, je suis loin du coup de coeur général. Sans l'avoir détesté, je suis loin d'avoir adoré ce livre. Cette lecture m'a pour ainsi dire laissé indifférente alors que j'espérais en ressortir assez émotionnée. Je n'ai pas réussi à m'attacher à Richard que j'ai trouvé trop stéréotypé. Malgré son humour (parfois un peu lourdingue), sa fraicheur, sa détermination à déjoué sa maladie il manquait de finesse, voire de caractère. du coup, même si je trouve son histoire d'amour avec Sylvie plutôt mignonnette, elle ne m'a pas plus touchée que ça. Et Sylvie, quant à elle, je l'ai trouvé rigolote mais toujours dans l'excès également. Il m'a vraiment manqué du réalisme dans ces personnages pour les apprécier.

Je crois que le vrai problème que j'ai eu vient de la narration. le style est vraiment très adolescent. Et pour le coup, me mettre dans la peau d'un ado de 17 ans en pleine crise ne m'a pas fait rêver. de plus, j'ai trouvé les chapitres assez mal construits. Beaucoup de longueurs, les léger suspenses apparaissent en fin de chapitres et sont vites résolus en quelques lignes dans le suivant... Un tout qui fait que j'ai vraiment eu du mal à me plonger dans ma lecture.

La fin m'a également déçue. J'ai refermé le livre en me disant "Tout ça pour ça ?". L'auteure a joué la facilité en nous laissant imaginer le dénouement, la façon dont tout ça allait se terminer pour tout le monde. J'en ressors avec un sentiment d'inachevé. de petites intrigues ont été soulevées auxquelles nous n'auront aucunes réponses. Je trouve ça vraiment dommage. Cinquante pages supplémentaires n'auraient pas été de refus.

Néanmoins, malgré tous ces points négatifs, j'ai apprécié globalement ma lecture. S'il manque clairement d'approfondissements et de finesse, Hollis Seamon a su nous confronter à une réalité que nous redoutons: la maladie, la perte d'un proche et pire encore d'un enfant. Sans m'attacher à Richard, j'ai compatis à sa douleur, à cette lutte acharnée contre sa maladie, contre son corps qui ne lui appartenait plus vraiment.

En conclusion, "Dieu me déteste" est loin d'avoir tenu toutes ses promesses et je ne comprends pas tout l'engouement que l'on a pu voir autour. C'est une lecture qui nous rappelle que la maladie peut toucher tout le monde et qu'avant de s'avouer vaincu il faut d'abord se battre. Elle aurait pu être beaucoup plus émouvante et touchante avec moins de maladresses. Je pense que ce livre pourrait plaire à public dans les âges des personnages où l'identification sera plus aisée.
Lien : http://un--monde--livresque...