Dieu me déteste

Il y a une grâce particulière qui se dégage de ce joli roman à la bonne humeur contagieuse. Au premier abord, le titre peut porter à confusion. On se dit bien qu'il s'agit d'un roman sur des adolescents pour des adolescents, mais pas que. C'est bien plus que cela. On voit bien que l'auteure Hollis Seamon a connu cet univers hospitalier que sont les soins palliatifs.

A première vue, donc, un roman pas très joyeux ? Que nenni ! le roman est un rayon de soleil, un sourire incandescent sur la face d'un jeune homme battant, Richard Casey. On lui donne moins d'un mois à vivre et pourtant, lui, il n'a pas fini de vivre, ça non.

Au fil des péripéties du jeune Richard, on suit les déboires amoureux, les premiers émois, les envies d'aventures, des histoires d'amitié et de famille, qui sont comme autant d'étoiles filantes dans un ciel d'un noir d'encre. Rien n'est immuable mais Richard Casey rend sa force de vivre contagieuse. A travers ses facéties, il entraîne sa famille et tout l'étage des soins palliatifs dans une épopée du quotidien formidable.

Le soin tout particulier apporté par l'auteure dans la construction des personnages est plein de franchise et de vérité. L'adolescence y est bien retranscrite, peut-être encore mieux que dans Nos étoiles contraires de John Green que j'avais adoré sur le sujet de la maladie irréversible chez des ados. Pourtant, l'émotion ressentie à la fin de la lecture de ce roman n'est pas non plus telle une vague de tristesse. Non, la fin est toute en pudeur et en retenue.

Ce qui est magnifique dans ce roman, c'est la façon dont l'auteure parvient à nous faire sourire et parfois rire franchement. Si Dieu le déteste, Richard Casey apprendra que le plus important, c'est l'entourage, soigner l'amitié et l'amour.
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Je m'attendais à quelque chose d'aussi puissant que "Nos étoiles contraires". Grossière erreur. Il ne lui arrive pas en bas de la cheville. Je n'ai pas du tout accroché, et oui, parfois ça arrive. J'ai trouvé l'écriture vulgaire, principalement basée sur les envies sexuelles de deux jeunes ados mourant. Pour moi, il y a un grand manque de sensibilité et de finesse, c'est grossier et sans intérêt. Il y a pourtant matière à écrire sur le sujet, mais pas comme cela. J'en ai lu les 2/3 et j'ai passé mon chemin
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L'auteur de Dieu me déteste a choisi de nous présenter les affres du service des soins palliatifs par le biais d'un héros, Richard, 17 ans, atteint d'un cancer incurable.
Richard est bien décidé à vivre son adolescence comme tous les ados. Il est fort, fataliste, plein d'espoir de pouvoir s'en sortir même s'il sait que c'est en vain. Bref, il représente le paradoxe qu'est l'adolescence.
Et que serait-ce l'adolescence sans les fille et le sexe?
Richard s'éprend alors de Sylvie, 15 ans, dans le même service que lui.
Si l'histoire semble un peu clichée, et les reflexions du personnage communes, l'auteur a présenté sans filtre les tourments de ces hommes et ces femmes confrontés de près ou de loin à la mort dans un hôpital. Parents, infirmiers, inconnus croisant leur route, tout le monde sera touché par ce qui arrive.
J'ai d'ailleurs plus apprécié les histoires des personnages secondaires (comme le père de Sylvie qui à mon sens est le personnage le plus abouti) que l'idylle adolescente de Richard et Sylvie.

Bref, un beau petit roman, qui oscille entre espoir et résignation, entre rire et pleur.
La seule chose que je peux peut-être reproché, c'est que l'on voit que l'auteur est une femme car le mode penser de Richard me semble un peu trop idéaliste voir fleur bleue. Je pense que si un homme l'avait écrit on aurait été plus proche de ce qu'un ado mâle aurait vraiment pensé.

Encore un livre sur le cancer, sur les ados cancéreux en phase terminale, me direz-vous... C'est vrai que c'est un thème très "à la mode" pour les livres en ce moment, mais aucun auteur ne l'aborde de la même manière.

C'est d'abord la couverture qui m'a attirée: ces ECG déformés, le titre en capital. Puis c'est ce titre Dieu Me Déteste qui m'a intriguée: que pouvait-il bien se cacher derrière? Certes, je me doutais que ce livre aborderais la maladie et la mort, mais je ne pensais pas que ça serait encore un livre sur le cancer.

Après avoir lu Nos étoiles contraires, je me suis que la boucle était bouclée et que ce livre ne serait qu'un vaste remake, avec des personnages différents et des cancers différents...
Et puis, je l'ai lu quand même. Et je ne le regrette pas.

On suit les aventures de Richard Casey, 17 ans, atteint du syndrome DMD, au sein du service de soins palliatifs: ses sorties qui dérapent avec son oncle Phil, ses premiers amours avec Sylvie, une autre patiente du service, ses chasses aux indices dans les dessins de l'oncle Phil sur la prochaine virée. Jamais de longue description de la maladie et de l'état de santé qui se dégrade. Ce livre est plein d'humour, d'autodérision. Cependant, la fin m'a un peu déçue. Habituellement, j'aime quand tout n'est pas dit clairement à la fin. Mais là, je m'attendait tellement à ce que ce soit écrit noir sur blanc qu'il mourait que j'ai été un peu trop surprise par cette fin qui est des plus floues sur le destin de Sire Richard Casey.

Une lecture plaisante que je recommande :)


Challenge variétés 2015 7/52
Un livre choisi pour sa couverture

Richard Casey est un jeune homme qui va fêter ces dix-huit ans dans quelques jours mais c'est un garçon qui est condamné parla maladie, il lui reste très peu de temps et dans l'hôpital où il se trouve au troisième étage, soins palliatifs à quelques pas de sa chambre il y à Sylvie, une jeune fille qui est également malade.
On va vraiment suivre ces deux adolescents, leurs familles et l'univers médical pendant quelques jours seulement, mais quelle intensité. Un vrai hommage au corps médical et aussi aux parents qui vivent cet enfer.

Un roman bouleversant, émouvant et en même temps joyeux et remplit d'espoir.
Hollis Seamon apporte vraiment sa touche réaliste à cette fiction, on apprend qu'elle a fréquenté les hôpitaux pour son fils. Elle n'hésite pas aussi à introduire des passages très drôles et quelquefois désinvoltes mais c'est fait avec talent.

Et pour finir, longue vie au roi !

Surfant sur la même vague que "Nos étoiles contraires", "Dieu me déteste", met en scène Richard Casey, jeune adolescent de 17ans, atteint d'un cancer incurable.

Richard Casey est placé en soins palliatifs, là où il s'apprête à vivre les dernières semaines de son existence. Mais, celui-ci s'est bien décidé à profiter de tous les derniers instants de sa vie. Lui qui aime la fête, les filles, les jeux de cartes... il va profiter d'une escapade le soir d'Halloween avec son oncle farfelu. Il y fera la rencontre d'une jolie fille, prendra l'une de ses dernières cuites et s'amusera en tentant d'oublier au mieux la maladie...

En ce qui concerne les personnages, ils ne sont pas vraiment très nombreux. de plus, mis à part quelques personnages secondaires, certains ne feront qu'une brève apparition dans la vie de Richard...
Richard Casey, jeune adolescent de 17ans souffre d'un cancer incurable. Malgré cela, ce jeune garçon est bien décidé à profiter de tous les instants qu'il lui reste à vivre ce qui siginifie: désobéir au personnel hospitalier, aller fureter dans la chambre de la jolie voisine, multiplier les escapades interdites, les mensonges pour ne pas inquiéter sa famille etc...
Sylvie, 15 ans, est aussi souffrante d'un cancer en phase terminale. Bien qu'elle est persuadée de s'en sortir, elle paraitra néanmoins très fragile aux yeux de Richard. Ces deux-là vont bien se rapprocher dans la maladie, dans l'amour pour ne former qu'une entité...
Le Dragon, le père de Sylvie, est contre leur rapprochement et va leur mettre de gros bâtons dans les roues. Mais on ne peut pas vraiment lui en vouloir...
A côté de ça, il y a la Harpie avec ses airs mélancoliques joués à la harpe dans le service des soins palliatifs, la mère de Richard: Sisco, Kelly-Marie: une expérience...Edwed, l'infirmier homosexuel serviable, Jeannette: l'infirmière obèse au coeur tendre etc...

Que dire de ce livre ? Les livres traitant de la maladie semblent avoir la côte en ce moment. Après avoir lu "Nos étoiles Contraires", difficile pour moi de retrouver la même émotion. A l'inverse, dans la lecture de "Dieu me déteste", je n'ai pas versé une seule larme. L'histoire entre Sylvie et Richard était moins émouvante, moins déchirante et fusionnelle. Peut-être un peu plus ancrée dans la réalité mais moins marquante. "Dieu me déteste" met en scène le quotidien de Richard: ses toilettes, ses repas, ses siestes, ses soins etc... On est plus ancré dans une ambiance médicale et à certains moments, l'histoire en devient pesante et un peu répétitive. Au final, c'est un livre qui se lit bien, qui se lit vite, avec quelques passages rigolos. Ce fut une bonne découverte, mais sans être un coup de coeur.

Dieu le déteste, et il s'en fout, Richard. Il a d'autres chats à fouetter.
Il a presque 18 ans, il va mourir dans quelques jours du cancer contre lequel il se bat depuis des années, et il est bien décidé 1- à perdre son pucelage 2- à ne pas se laisser traite comme un enfant dans le service de soins palliatifs où il est hospitalisé
.
Sujet casse-gueule s'il en est, dont Hollis Seamon, qui tire l'essentiel de son propos de son expérience personnelle dans les hôpitaux auprès de son fils, se sort plutôt bien.

C'est Richard qui parle, cet adolescent qui refuse les concessions, et il parle comme un ado, le style est verbal et dynamique, grossier (modérément ) par moments, cru (sans excès) à d'autres.
Globalement, le récit est bien emballé, touchant sans larmoyer, avec ce qu'il faut de détails terre à terre, de rire et d'émotion, et cette espèce d'euphorie joyeuse déterminée qui cherche à masquer le drame sans jamais l'oublier. C'est comme on dit « criant de vérité ».

Le livre aurait sans doute gagné en épaisseur à ce que Richard soit un peu moins parfait, à ce que les personnages soient un peu moins typés, et les péripéties un peu moins romanesques... Cela aurait permis de ranger le livre sur un autre rayon que celui des romans pour ado, mais je sais que je suis une vilaine sans coeur (qui a quand même passé un plutôt bon moment).

Bon,
Lecture très émouvante. Beaucoup d'émotions se bousculent en moi pour l'instant. Confinement oblige on pense plus et on fait moins ( en tout cas pour ma part les fins de semaines). Cette lecture a fait jaillir tout d'un coup.

Livre choisi en seconde main à cause du titre. Dieu me déteste. Je voulais savoir pourquoi! :D

C'est Richard qui nous raconte son séjour aux soins palliatifs. le point de vue de cet ado est réaliste et biaisé par sa jeunesse. Il dépasse les bornes des limites et rend chèvre ses infirmiers!

A lire, peut-être pas dans un moment de déprime... :)

Je n'ai ni lu ni vu Nos étoiles contraires mais j'imagine que Dieu me déteste a de sérieux liens de parenté avec ce titre, l'humour grinçant en plus. le héros est un ado qui raconte son quotidien dans un service de soins palliatifs. Il souligne bien l'ironie d'une vie où on lui interdit à peu près tout alors qu'il ne risque plus grand chose. Mais voilà quand on a 17 ans, on n'est pas raisonnable et on a envie de faire la fête, des conneries, l'amour aussi alors Richard va bousculer la routine du service et mettre de la vie là on l'on ne s'y attendrait pas forcément. Si j'ai 15 ans dans ma tête pour certaines choses, j'avoue que j'ai un peu de mal avec les histoires d'ado mais le livre n'est ni gnangnan ni mièvre, c'est souvent drôle et décrit avec une telle justesse qu'on a l'impression d'être dans le corps et la tête de ce jeune homme en fin de vie.

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Ayant lu l'avis ultra positif de Plume de Cajou sur ce titre, je ne pouvais que vouloir le lire à mon tour et à mon plus grand plaisir, ce livre est une merveille ! Pour vous situer c'est un mélange entre Nos étoiles contraires et Oscar et la dame en rose : un livre traitant d'un sujet difficile sans pour autant se départir de touches de lumière et d'espoir.

J'aime énormément ce genre de roman qui nous apprend à profiter de chaque instant de l'existence à la manière des protagonistes qui eux n'ont plus beaucoup d'instant à vivre. Dès lors tout est beaucoup plus intense, beaucoup plus vivant : ce sont peut-être des êtres condamnés, mais ils ne se définissent pas par leur maladie. Richard est l'étendard de cette fratrie : un jeune homme drôle, vif, touchant. Un être rare qui est enfermé dans un couloir de la mort et qui va se battre face à cette fatalité de la meilleure façon qui soit : en vivant chaque instant comme si c'était le dernier. J'ai particulièrement aimé voir grandir les sentiments entre Richard et Sylvie, créant ainsi une part de fraicheur, d'amour.

Ce récit raconté à la première personne nous touche en plein coeur : nous mélangeons les sentiments de joie et de tristesse simultanément. On sent que l'auteur a vécu cette situation d'un point de vue subjectif, parce que l'ensemble est si sensible, sonne si vrai, que cela résonne en nous. le quotidien est raconté sans concession : la dépendance vis-à-vis des aides soignants, les visites maladroites (ou les absences) des familles, les moments de joie, de doute et de souffrance mais tout cela sans chercher le mélodrame. Tout est dit.

J'ai adoré le style qu'a adopté Hollis Seamon : on a l'impression tout le long que c'est réellement Richard qui nous parle, avec fantaisie et humour. Ce n'est pas un roman pour pleurer, c'est un roman pour rire, vivre. Je suis sortie de cette histoire et je n'ai voulu qu'une chose : sourire, positiver, avancer.

En définitive, Dieu me déteste (DMD pour les intimes) est un magnifique livre, brillant de sincérité, d'humanité et de vie.
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