L'auteur né en 1935 raconte son enfance sous l'Occupation. Sa famille vit à Paris et se réfugie en Normandie dans le château de son grand-père. Il tente de raconter sa vision de la guerre avec les yeux de l'enfant qu'il était. La guerre, les déménagements successifs sont souvent associés à des jeux mais les bombardements dramatiques qui frappent durement les civils normands à la Libération le font sortir d'une enfance insouciante en lui faisant approcher la mort. En outre, même s'il n'en a peut-être pas conscience à l'époque, il a le sentiment d'être comme Chateaubriand "entre deux siècles, au confluent de deux fleuves", d'avoir vu disparaître un monde : celui de l'appartenance à un village, de l'union d'une Nation autour de références communes, celui de la foi catholique, de la foi populaire, de l'agriculture artisanale, du rôle intégrateur de l'école et de la mort du mode de vie aristocratique rural qui était celui de son grand-père.
Titre assez étrange.
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Colloque du mercredi 6 avril 2011 à la Fondation Singer-Polignac, Société d'Histoire Diplomatique Revue Diplomates Historiens, "Diplomates et historiens à la société et à la revue jusqu'à la seconde guerre mondiale" par Jacques-Alain de Sédouy, ancien ambassadeur, historien.