Onibi : Carnets du Japon invisible

J'ai passé un agréable moment avec ce roman graphique. J'ai été captivé par l'histoire et les dessins m'ont séduits. J'ai trouvé intéressant d'explorer une partie du Japon que je n'ai pas souvent l'occasion de voir dans les livres. Je me suis vite attachée à Cécile et Olivier. J'ai aimé les suivre dans leurs aventures. J'étais impatiente de voir les esprits japonais qu'ils rencontraient sur leur route et le résultat de leurs photos.

Un joli roman graphique avec des histoires qui m'ont plu et qui s'enchaînent bien. Un fil conducteur intéressant qui a titillé ma curiosité. Une plume fluide et poétique. J'ai trouvé sympa que le titre et les fantômes sur la couverture soient phosphorescents.
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Une petite bd très sympathique sur le thème du Japon et des Yôkais, inspirée d'un séjour des auteurs à Nigata.

On suis Cécile et Olivier, un jeune couple qui, pendant leur second séjour à Nigata, partent à la recherche de Yôkais pour les prendre en photo et découvrent toute une partie de la culture japonaise.

Les graphismes ne plairont pas à tout le monde, ils sont vraiment particuliers mais personnellement j'ai beaucoup aimé, ils ajoutent un charme bien particulier à ce livre. On retrouvent aussi une photo à la fin de chaque petit chapitre, qui met en scène le yôkai que cherchais notre jeune couple.

Cette bd est pour moi une superbe introduction au folklore japonais, si vous ne la connaissez pas et que ce sujet vous intéresse, foncez les yeux fermés !

Onibi, c'est une douce ballade onirique, dépaysante, parfois effrayante, parfois gourmande, c'est un délicat voyage sous le signe du folklore.
L'atelier Sento nous ouvre les portes d'une petite partie du Japon partagé entre modernité et tradition. Au coin d'une petite ville se niche en effet les yôkai, des esprits japonais. Ils peuvent s'avérer farceurs, mystérieux, effrayants, cependant ils sont tous porteur d'une sorte de poésie spirituelle et touchante qui hante généreusement mais silencieusement les recoins les plus secrets du Japon.
J'ai vraiment aimé ce récit de voyage de la part de l'Atelier Sento dont l'originalité provient de ce délicat mélange entre récit de voyage classique et vision folklorique et spirituelle.
Le dessin est délicat avec une belle palette de couleurs assorties avec des ambiances automnales, nocturnes, urbaines. Ici et là, une brume matinale dévoile un vieux bateau de pêche, ailleurs, notre cher couple descend un sentier montagneux durant une nuit grinçante... Ils découvriront même une porte aux enfers devenue sanctuaire pour les enfants disparus.
Cet album nous raconte des rencontres. Nous entendons les histoires d'un couple de restaurateurs, d'un étrange collectionneur, d'un vieil homme un peu collant, d'une femme malicieuse...
On distingue dans Onibi un équilibre très zen entre le voyage riche de rencontres et le fantastique folklorique. Nous ressortons de ce titre tout simplement enchanté avec l'envie de découvrir personnellement ce Japon invisible.

Merci à vous Atelier Sento (et merci pour la petite dédicace).

Je suis absolument fan des carnets de voyage mais en plus si la destination est le Japon… mama ! On découvre ce pays et ses petits villages qui regorgent de légendes magiques. Pour ceux qui rêvent de cette destination, vous serez aux anges !

J'ai adoré la complicité des deux personnages et les petites touches d'humour qui rendent la lecture très agréable. Les rencontres qu'ils sont menés à faire sont tout aussi touchantes qu'attachantes. On se rend compte qu'échanger avec les autres nous permets de nous enrichir toujours plus…

Par contre, j'ai moins apprécié la patte graphique. Enfin… ce n'est pas vraiment mon style car la qualité graphique est bien là. Les couleurs sont un peu trop primaires par exemple. C'est simplement une affaire de goût car cela ne m'a pas empêcher de m'évader au Japon pendant ma lecture. En revanche, les photos prises des Yokaï sont bluffantes !

Si vous avez envie de partir, de vous évader au Japon et de découvrir les Yokaï par la même occasion, je ne peux que vous conseiller cette bande dessinée 🙂 !
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Dans Onibi, nous partons direction le Japon et son monde invisible. Sous forme d'un carnet de voyage et d'un reportage photo, les deux personnages principaux, Cécile et Olivier, nous entraînent au fils des saisons dans leur chasse aux Yōkai grâce à un mystérieux appareil photo. Les Yōkai sont des créatures surnaturelles (fantômes, démons, monstres…) très présentes dans la culture japonaise. le jeune couple arpente, appareil en mains, des sites reculés et hors des zones touristiques, de la préfecture de Niigata. Mais attention, les clichés sont limités ! Ils ne peuvent en prendre que 8 ! 8 clichés pour 8 chapitres, dont chacun se termine par la dite-photo.

Un album qui est largement inspiré du séjour des deux auteurs au Japon et que j'ai pris plaisir à découvrir. Au fil de l'histoire, nous passons du monde ancestral, magique et onirique, au monde réel et moderne. J'ai aimé les différents personnages secondaires, en partie inspirés par de réelles personnes, dont nous pouvons retrouver quelques photos en fin d'album. le graphisme au style manga et aux tons pastel se prêtent finalement bien à l'histoire alors que j'ai été un peu déroutée au premier abord.

Onibi, carnets du Japon invisible est une BD-carnet de voyage où l'on suit nos auteur dans leur recherche de Yokaï paru chez Issekinicho. Et très honnêtement je trouve qu'on en parle pas assez ! Je n'ai pas vu de critiques sur les blogs que je suis… et je trouve ça injuste pour cette oeuvre !

Cécile Brun achète un appareil photo en arrivant sur place qui, d'après le vendeur, permet de capturer l'image de ces démons locaux. Elle part donc avec Olivier Pichard en « quête » pour remplir la pellicule.

On les suit dans leurs promenades, leurs rencontres, etc. J'ai beaucoup apprécié la place offerte aux gens qu'ils croisent: chacun a son caractère, ils sont très vivants. On sent les personnes derrière les personnages ! Et le folklore évoqué est a la fois mystérieux et étrangement familier… presque aussi vivant que les humains rencontrés.

Les dessins sont vraiment chouettes !
Si j'ai choisi la BD sur son « histoire » ils m‘ont vraiment conquise.
Les paysages sont très beaux et très réalistes ce qui donne un cachet « carnet de voyage » vraiment top ! le charadesign est plus simple mais il fonctionne assez bien. Ils sont assez expressifs, même s'ils n'ont pas de nez (ce qui m'a un brin dérangée haha). le fait que les photos ponctuent les chapitres, chacun correspondant à la prise de l'une d'elle, est assez chouette aussi. Elles sont très sympa. J'aime le cachet « vieillot » et « trafiqué » qu'elles nous offrent.

Sinon le travail éditorial est bon, on a un gros volume bien qu'un peu petit (mais je veux toujours des livres plus grands, et je sais que je ne peux plus avoir mes histoire en Album Géant) en hard cover. Un bel objet !

Si je m'intéresse beaucoup au Japon, je connais encore mal ses légendes, divinités et ces fameux yōkai que l'on croise parfois dans les mangas ou dans l'art japonais en général.

L'histoire de cette BD est bien vue : grâce à un appareil photo magique, les deux héros (les auteurs du livre) parviennent à prendre en photo les esprits invisibles qui côtoient le monde des vivants. Au gré de leurs rencontres avec les locaux, on découvrira plusieurs légendes et donc, plusieurs yōkai, et la photo qui les accompagne pour clôturer le chapitre qui leur est dédié. Leur récit est présenté comme un carnet de voyage, aux jolies illustrations à l'aquarelle. Un format qui retranscrit bien cette présence encore très forte des légendes dans le quotidien des Japonais.

Mais j'ai trouvé le tout un peu trop rapide. Peu de yokai sont présentés et les infos sont assez succinctes. Dommage, on aimerait en savoir plus !
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Je trouvais le principe intéressant, il a titillé ma curiosité et je me suis lancée :
Cécile et Olivier nous offrent un carnet de voyage un peu spécial. Ils ont acheté un appareil photo particulier : ils peuvent prendre huit clichés et chacun révèle la présence d'un yokai, ce qui offre au lecteur huit chapitres. Ils parcourent ainsi le district de Niigata à la recherche d'esprits japonais.

Le premier point positif que j'ai constaté de manière totalement fortuite : sur la couverture, le titre Onibi et les feux follets du même nom sont phosphorescents. Je l'ai découvert parce que j'ai commencé cette lecture à la lampe de chevet juste avant de me coucher et quand je l'ai posé à l'ombre de mes jambes pour me lever… Quelle surprise !
Le second point positif, c'est l'ambiance instaurée, et ce, grâce à des personnages inspirés des rencontres que les auteurs ont faites lors de leur périple. Ça a un côté authentique.
Le dernier point positif sont les photos prises avec l'appareil. On en découvre une à la fin de chaque chapitre. Elles sont aussi étranges que dérangeantes, un peu à la façon Miss Pérégrine et les enfants particuliers. Et j'adore ça !

Le seul bémol en ce qui me concerne tient à l'histoire en elle-même. Je l'ai trouvée trop ténue, peut-être parce qu'il manque des informations qui me semblent cruciales sur les yokai qu'ils recherchent. Par exemple, ils se rendent dans un village dont on ignore le nom parce que le Buruburu en est la mascotte, mais on ne sait rien sur cet esprit (et les infos sur le net sont plutôt vagues) . C'est dommage.
Les parties que j'ai le plus aimées sont celles où on en apprenait davantage sur les légendes des lieux visités.

J'ai beaucoup aimé cette bande-dessinée. C'était une chouette découverte.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..

une très belle bande dessinée qui nous emmène sur les traditions du Japon et notamment les esprits !
Lien : http://capocapesdoc.over-blo..

Drôle et pétillant.
Les dessins sont vraiment sympa.
Je me suis retrouvée dans quelques unes de leurs situations dès le début du livre ;) [le choix au konbini, la course pour ne pas louper le train, ...]
C'est un plaisir de retrouver un morceau de Japon à travers des histoires.