J'ai beaucoup aimé ma lecture. Je ne vais pas dire que c'était un coup de coeur, mais s'en était tout de même pas loin !
C'est un livre qui se lit vraiment facilement et très vite, s'en doute grâce à de courts chapitres (parfois une page seulement).
On y rencontre
Aristote (Ari) et
Dante qui font connaissance un jour d'été dans une piscine et c'est un coup de foudre amical entre ces deux-là qui ne vont plus se lâcher.
C'est cette amitié qui va les transformer, car l'un comme l'autre, ils n'avaient pas d'amis et ne se connaissaient pas réellement. En même temps, quel ado se connaît complètement ?
Ce que j'ai apprécié également, c'est l'écriture, la façon dont tout est décrit, on s'imagine facilement les paysages, les lieux, mais également les personnages. On s'imagine totalement à quoi Ari,
Dante et tous les personnages secondaires (mais d'une importance capitale dans certains cas) ressemblent.
Et tout n'est pas tout rose, tout plat, il se passe plusieurs choses dans ce livre. Des accidents, des déménagements.
On pourrait se dire que certains passages ne servent pas à grand chose, mais honnêtement, lesquels enlever ? Je n'en sais rien, je pense qu'en vrai, ils ont leur importance, ça apporte un peu plus de consistance aux personnages.
Au pire, si une chose que j'aurai retiré, c'est l'une des lettres de
Dante (si vous lisez le livre vous verrez peut-être de laquelle je parle) je n'ai pas trouvé qu'elle avait un réel intérêt, et met même plutôt mal à l'aise.
Il s'agit donc d'un livre où les personnages apprennent à se connaître et on le découvre en même temps qu'eux. Leurs sentiments, leur colère, leurs doutes et leurs chagrins.
On sait très bien comment va finir ce livre, mais pourtant ça ne gâche en rien la lecture.
Comme j'ai pu le marquer un peu plus en haut, ce livre n'est pas tout rose, en effet,
Dante va faire son coming-out et ne se cachera pas plus que ça, ce qui va lui attirer des ennuis.
Il faut dire que l'histoire se passe dans en 1987 (même si bon, avouons le, certains n'ont pas changé d'état d'esprit) et le fait d'être homosexuel ne passe pas très bien dans les moeurs, et je pense que aux Etats-Unis, moins. Mais ce que j'ai aimé, c'est le côté ouvert des autres personnages,
Aristote, les parents de celui-ci et ceux de
Dante. Voir que les parents aiment leur fils et l'acceptent comme tout bons parents devraient faire.
Et ceux de Ari, qui l'aident à faire s'accepter, alors que le père de celui-ci n'est pas un grand bavard à cause de la guerre qui l'a détruit de l'intérieur.
Ce livre montre bien que chacun porte un fardeau différent, que l'on doit vivre avec, et que chacun réagit différemment à cette douleur,
physique ou mentale.
On ne peut être que proche des personnages, car ils sont vraiment humains, avec leurs faiblesses, leurs rêves, leurs désirs ...
Par contre (parce qu'il y aura toujours un bémol) ce sont les soeurs d'Ari, elles ne sont pas travaillées je trouve, elles sont inexistantes, méchantes pour le peu qu'on les voit.
Et je regretterais une seule chose dans ce livre, c'est la finalité entre Ari et son frère, j'aurais tellement aimé avoir une fin sur ça ! Et non, du coup, je reste sur ma faim, c'est peut-être pour ça que du coup ce n'est pas un coup de cour, parce qu'il me manque quelque chose, ce petit truc qui change tout.
En tout cas, c'est un bon livre et une bonne histoire que je vous conseille de lire.
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