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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Etonnante bande dessinée quasi fantastique, aux planches de très belle qualité graphique qui mêle l'histoire du loup et de l'homme sur plusieurs siècles, partant de la préhistoire jusqu'aux tardive préoccupations écologiques de nos sociétés actuelles.

L'héroïne, Ambre, a une relation particulière avec les loups. Elle garde au fil des siècles sa volonté de relation privilégiée avec un animal qui la fascine et qu'elle aime.

Ainsi, passe le temps, le Moyen-Age, les grandes peurs du loup avec notamment la bête du Gévaudan, les deux guerres mondiales, l'industrialisation et l'ère atomique, la disparition du loup, mais Ambre attend son retour...

Il est là, il arrive, est-il le même? A voir en lisant la suite...
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Servais nous ressert les mêmes fables écologistes depuis des années sur le même créneau. Et pourtant, on continue à le lire car c'est malheureusement toujours d'actualité avec une destruction de la nature qui s'accélère au rythme de la pollution industrielle.

Il y aura une certaine audace à nous présenter des personnages qui traversent les siècles pour nous raconter comment le loup qui avait une certaine place dans le coeur des hommes est devenu à un moment donné son pire ennemi.

Le trait du graphisme est toujours aussi fin et délicat. C'est un véritable bonheur de découvrir ces pages.

Cependant, on voit bien que l'auteur essaye d'aller plus loin en nous contant les risques du progrès industriel qui détruit la nature et par conséquent les loups.

Il est dommage que ces personnages soient aussi manichéens dans leur présentation comme le méchant de service qui jette son dévolu sur notre héroïne Ambre qui défend la cause des loups. Les tenants d'un certain modernisme risquent de tiquer malgré tout.

J'aime toujours Servais malgré une certaine naïveté qui cache pourtant une vérité bien cruelle sur le sort de notre monde si on n'y prend garde.

Dans ce contexte, le lien entre l'homme et le loup doit être absolument conservé. Tant pis pour les troupeaux des bergers ! On ne regardera plus le petit chaperon rouge de la même manière. Dis grand-mère, pourquoi as-tu de grandes dents ?
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Au temps préhistorique, l'homme est un prédateur chassant en groupe un peu comme une meute de loups. Mais avec le temps il va domestiquer la nature et s'en éloigner jusqu'à la détruire à petit feu. le loup lui est resté un animal sauvage et pour cela l'homme le raye de son environnement.

J'ai été un peu surprise par le contenu de cette bande dessinée parce que je m'attendais à une histoire de haine et amour entre le loup et les hommes. Quelque chose de romancée. Mais nous là un tableau de l'histoire de l'homme de la préhistoire aux temps modernes, quasiment sous forme de frise chronologique. Evidemment l'homme n'y a pas le beau rôle : maitrise et destruction des milieux naturels, pollution, raréfaction de la faune et la flore, catastrophes industrielles... Nous en prenons pour notre garde et c'est bien fait pour nous.
Cet appel à la conscience écologique est à peine illustrée par des personnages récurrents. J'ai été un peu déçu par ce côté. Les messages écologiques sont importants mais rien n'empêche une belle histoire pour le faire passer.
Heureusement il y a les beaux dessins réalistes de Servais qui, à l'image de cette très belle couverture, nous font voyager.
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J'ai emprunté cette BD pour présenter Servais à ma copine, qui ne comprenait pas que je m'extasie sur une étiquette de bière qu'il a dessinée. Mais aussi parce que c'est un auteur dont je n'ai toujours rien lu, ce que je voulais réparer. Et si je suis assez déçu par la BD, c'est moins pour ses qualités que pour ce que j'en attendais et ce que j'en retiens.

La BD est avant tout une mise en relation de femmes (toutes appelées Ambre au fur et à mesure du temps) et les loups, dans une relation qui réfléchit sur l'homme et la nature. le loup, c'est l'ennemi, l'animal dangereux, l'animal du diable. J'ai bien aimé la façon dont Servais retrace la perception du loup sur le continent européen au fil du temps. En l'analysant de manière temporelle, on remarque rapidement les absurdités de nos mythes, basés sur des croyances dérivés de notre propre impact sur la nature. Il est amusant aussi de constater que ces "nuisibles" ne le sont jamais autant que nous. Les deux volumes se concentrent aussi sur l'installation d'éoliennes, vaste chantier sur des terres protégées. On sent que Servais est investi par ce qu'il se passe dans ce coin des Ardennes et je ne peux que lui donner raison. Si je suis d'accord pour la transition énergétique, je suis aussi bien conscient que cette transition est actuellement investie par des entreprises capitalistes n'y voyant qu'un nouveau moyen de s'enrichir, détruisant toujours plus d'environnement de façon toujours plus rapide et brutale.

J'ai bien aimé le récit, donc, mais je trouve qu'il lorgne trop vers le pamphlet complet et que l'histoire racontée est trop mise en retrait par rapport au commentaire. le mélange des deux est assez mal dosé et on est à mi-chemin entre l'essai sur l'homme contre la nature et l'histoire familiale qui mêle les vieilles croyances avec la réalité contemporaine. Je vois le lien très clair entre les deux mais c'est assez mal dosé à mon goût. Il reste que j'ai apprécié de voir le personnage de Charles, salaud jusqu'au bout et parfaitement représentatif de ce que je vois comme l'humain capitaliste. Arrogant, riche et voulant l'être plus, ayant envie de tout posséder et se croyant invincible, maître de la terre, il finit par tout détruire comme un gamin capricieux qui détruit ses jouets parce qu'il peut.

Donc voila, en dehors de toute considération pour le trait de Servais, parfaitement adapté aux paysages et environnements, où l'on sent l'amour pour les représentations animalières, la BD m'a assez peu convaincu par son dosage très étrange des deux thématiques et histoires abordées. J'aurais préféré un récit complètement documenté ou complètement imaginaire, mais en l'occurrence j'ai trouvé le mélange assez mal fait. Ça ne me retient pas de continuer à lire l'auteur, cependant. J'aime ce qu'il fait !
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