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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cet album de Jean-Claude Servais est tout simplement magnifique. Nous revisitons le mythe du loup depuis le paléolithique jusqu'à nos jours. Les dessins sont sublimes et bien représentatifs des cycles de l'humanité. Tout est pensé et absolument caractéristique des différents grands événements de la planète.

L'oeuvre est grandiose et bien documentée mais à vouloir en faire beaucoup, on noie le lecteur. J'ai eu du mal à suivre les destins d'Ambre, Louis et Charles, le loup parmi les hommes. Les fréquents aller-retours entre les époques sont un brin perturbant malgré la bonne volonté d'instruire le lecteur.

Les loups et la Loba représente l'amitié entre le loup et l'humain qui remonte à la nuit des temps. L'auteur nous invite à la réflexion sur l'extermination des espèces animales, à la destruction de l'espace habitable par les animaux et à notre lien avec la planète en général. Il s'agit d'un conte philosophique qui incite à la méditation et à l'introspection. Pour cela, l'objectif est atteint.
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La relation du loup et de l'homme à travers les âges. de la préhistoire à nos jours. L'idée est séduisante. le loup ne fut pas toujours un loup pour l'homme, selon l'expression consacrée. Fidèle à ses mantras, Jean-Claude Servais nous amadoue, nous apprivoise avec ses belles histoires et ses beaux sentiments, pour mieux nous révolter quand l'église associe le loup au diable et que l'extermination de l'animal bat son plein. Car en plus de ses belles histoires, de celles qui se racontent à la veillée, quand le feu crépite, dans sa Gaume natale, Jean-Claude Servais nous sert un discours écologiste empreint de nostalgie. On n'est pas dans le "c'était mieux avant", on est plutôt dans le "cela peut s'améliorer si on y met du sien".

Un album de grande qualité graphique. C'est proche de la perfection. Les paysages, les animaux, les personnes, tout est impeccable. C'est normal, c'est Jean-Claude Servais.

Côté scénario, j'avoue avoir été un peu déstabilisé. L'idée de la relation loup-homme, c'est séduisant. J'ai beaucoup apprécié l'idée de reprendre les mêmes personnes, les mêmes prénoms à travers les époques, avec cette histoire d'amour entre Ambre et deux garçons, l'un est simple et pauvre et aimé d'Ambre, l'autre est hautain et riche et rêve de posséder Ambre contre son gré. Ce twist "féministe", je l'ai énormément apprécié, tout autant que ce parfum fantastique qui consiste à suivre le trio amoureux au fil des ans. Par contre, la couche écologiste par-dessus, j'avoue que cela coince un peu. Il y a quelques planches franchement militantes anti-capitalistes. Et si je suis d'accord sur le fond avec le dessinateur, j'ai trouvé que ces planches dénotaient par rapport au reste de l'album.

Reste une profonde réflexion sur le sens de nos actes, sur le chemin sur lequel nous avançons, sur le progrès qui n'en est pas vraiment un. Et là je rejoins l'auteur.
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Très jolie fresque à travers les âges, prenant sa source dans la préhistoire pour arriver à nos jours.

Le file conducteur, le rapport entre l'homme et le loup. D'abord craint, puis apprivoisé, ensuite chassé et maudit, le loup en aura vu de toutes les couleurs avec cet "homme" qui n'aura de cesse d'évoluer à travers les âges, et par toujours pour un mieux.

L'avidité, la richesse, le pouvoir seront incarnés par Charles à travers cette épopée, Louis défendra d'autres valeurs comme la timidité, le romantisme et l'amour, et Ambre illustrera à merveille ce rapport entre l'homme et le loup à travers les âges, le tout en se retrouvant bien souvent entre ses deux prétendant, l'un la désirant, et l'autre l'aimant du plus profond de son coeur...
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Découvrir une nouvelle bande dessinée signée Servais, c'est toujours un réel plaisir : ses dessins sont toujours réellement magnifiques, on ne se lasse jamais de parcourir les cases, rêvant devant les paysages, s'arrêtant sur les détails. Certains dessins, bien que réalistes, sont tout simplement oniriques. Et quand, en plus l'intrigue flirte avec la légende et l'allégorie, l'ensemble est parfait.

Dans le premier tome de « le loup m'a dit », un diptyque consacré au loup, nous voyageons à travers les âges, de la préhistoire à nos jours, en suivant une jeune fille, Ambre, ainsi que l'évolution du rapport de l'homme avec le loup. Ambre deviendra « La Loba », une espèce d'ermite, un peu sorcière, qui recueille les os des animaux.

J'ai beaucoup apprécié ce premier tome car, en mêlant légende, histoire (avec un grand H) et réalisme, Servais nous invite à réfléchir le lien entre l'homme et la nature, symbolisée par le loup, à la perte de ce lien à cause de l'évolution toujours plus rapide des sociétés humaines et à cause de la course au profit.

J'ai enchaîné tout de suite avec le tome deux mais…
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Tout d'abord, je souhaite remercier les éditions Dupuis pour l'envoi de cette bande dessinée.

Quand j'ai vu cette BD proposée dans le programme de fin d'année de Dupuis, elle m'a de suite attirée et comme j'adore les animaux, il était impossible que je passe à côté.

J'ai vraiment passé un bon moment de lecture aux côtés de nos personnages principaux ; Ambre et Louis.

Ce qui est intéressant mais à la fois déstabilisant au début, c'est que nous faisons face à une fresque historique, mais d'une manière très intéressante. En effet, au départ, on se retrouve à la préhistoire et on finit au monde moderne. Ce qui est intriguant est que nous suivons Ambre et ses amis, enfants, à la préhistoire et qu'ils grandissent au fil de l'histoire, mais de façon assez lente, puisqu'on arrive au monde d'aujourd'hui alors qu'ils doivent avoir à peine 60 ans. Et je trouve cela très original de suivre les mêmes personnages durant cette fresque même si cela devrait être impossible pour eux de survivre autant de temps ahah.

J'ai beaucoup aimé en apprendre plus sur les loups, que ce soit les légendes urbaines dans lesquelles on les retrouve mais aussi la façon dont ils sont devenus à la fois les amis puis les ennemis de l'homme au fur et à mesure des siècles. Mais même si on en apprend beaucoup sur eux, je ne les ai pas trouvés si présents que cela dans le récit au final.

Ce récit apporte une sensibilisation envers l'environnement et les dangers qui l'entourent. Il nous montre les bêtises qu'on a infligées à la terre que ce soit de façon malencontreuse ou bien pour faire avancer l'industrie et ainsi le progrès au fur des époques et j'ai trouvé cela à la fois effrayant et fascinant. On en apprend bien entendu beaucoup sur les différentes périodes de l'histoire et j'ai trouvé cette BD absolument enrichissante.

Les dessins étaient magnifiques, tout comme la colorisation, et j'ai adoré le style brut de l'auteur. Il m'a juste manqué un peu plus de loups pour être pleinement satisfaite mais il me tarde de découvrir le tome 2 !

Je vous recommande cette BD si vous êtes férus d'environnement et des animaux ainsi que de beaux paysages, changeants au fur et à mesure des époques durant cette fresque. Cette BD est aussi assortie d'un beau message de sensibilisation et prévention envers l'environnement et les animaux en danger d'extinction en grande partie à cause de l'humain et j'ai hâte de voir de quoi il en retourne dans le deuxième tome.
Lien : https://booksbookmarks.wordp..
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J'ai découvert Jean-Claude Servais l'année dernière avec son one-shot « Le fils de l'ours », album qui avait été une belle découverte. Pour cette nouvelle parution ce sont les loups qui sont à l'honneur. Et à la maison les loups sont un peu notre passion...
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Comme l'ouvrage précédent, le récit oscille entre les contes et légendes avec une pointe de fantastique. Mais cette fois-ci il ne s'ancre pas dans une époque donnée, non, l'auteur nous fait voyager à travers les siècles de la Préhistoire à nos jours. Et le moins que l'on puisse dire c'est que le bilan de notre humanité n'est pas des plus glorieux!
La particularité de ce tome 1 : nous conservons un trio de personnages à travers lesquels nous vivons les changements des rapports de l'Homme et Dame Nature ainsi que les évolutions technologiques.
Tour à tour respecté puis diabolisé le loup, avec l'apparition du christianisme, est devenu l'animal à abattre. Créature diabolique, mangeuse d'enfant, féroce ... Rappelez-vous du mythe de la bête du Gévaudan. À cette époque il y a eu, en Europe,une extermination massive des canidés responsable, en grande partie, de leur faible population actuelle. Mais justement quelle est la place du loup dans notre société industrialisée? La question de la réintroduction fait débat depuis des décennies...
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Jean-Claude Servais au coup de crayon reconnaissable, si réaliste et sensible nous emporte encore une fois dans les grands espaces même si l'industrialisation prend peu à peu le relais.
Mais la Nature est là, toute proche, nous rappelant inlassablement à elle ...
Hâte de découvrir la suite !

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Si vous aimez les contes et légendes, si vous aimez être bercés au coin du feu par les histoires d'avant, par les contes d'antan, alors vous allez aimer “Le Loup m'a dit”.
Dans ce nouvel album signé Servais, l'auteur qui renouvelle sans cesse sa façon d'aimer la nature et de la faire aimer nous conte une fable au long cours. L'histoire du loup et de l'homme. Cette histoire d'amitié, peu à peu brisée par le progrès.

Alors qu'au fil des siècles l'espèce humaine évolue, elle érige des murs qui l'éloignent de la nature, de sa nature.

Dans cette fable qui se répète sans cesse, une femme, des hommes, la nature si près, si loin, le loup sacrifié, chassé, et puis l'amour, l'appât du gain. Tout s'oppose, tout se mêle, pour nous mener inéluctablement à la société que nous connaissons.

Cet ouvrage m'a troublée, car plus ancré dans le réel que d'habitude. Ici on ne nous murmure pas un conte ou une légende d'une région. C'est la frise de toute l'Histoire de l'humanité qui défile en quelques pages. Étourdissant. Et pas forcément enthousiasmant à l'heure du bilan. Forcément.

Une bande dessinée plus engagée encore que ce que j'ai pu lire de Servais jusqu'ici. Avec une suite promise qui m'intrigue. Mais il faudra patienter !

L'occasion de constater que j'aime toujours autant plonger dans ces planches. Les grands espaces, les forêts… L'évasion toujours au rendez-vous, malgré ce rappel à la réalité à l'heure où chante le loup.
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