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J'ai dû lire ce tome la fois précédente il y a déjà environ vingt ans, j'avais presque tout oublié. Maintenant que j'ai dû lire une quarantaine d'épisodes de cette série, j'en mesure enfin sa géniale conception. Tout est parti d'une idée simple, s'inspirer des jeux de rôles du genre de Donjons et Dragons pour raconter une histoire rocambolesque et loufoque qui pourra toujours rebondir d‘un épisode à l'autre à l'infini, mais chaque épisode ayant un fin. Il y a tout ce qu'il faut dans une bande dessinée de grande qualité : un graphisme vivant et dynamique, des inventions graphiques et scénaristiques et même beaucoup d'innovations farfelues, des références dans tous les domaines à la pelle, de l'humour dans tous les catégories, du burlesque, de répétition, de situation, jusqu'au énième degré, et toujours désopilant, des personnages formidables, du suspense, des surprises, des tensions, des retournements de situations, les stéréotypes sont nombreux, mais toujours bouleversés et malmenés. On peut lire et relire tous les tomes à l'infini, dans n'importe quel ordre, on trouve toujours de nouvelles choses à chaque relecture, des liens se forment entre les différentes aventures, c'est en plus un jeu de les reconstituer, joyeusement ludique. Plus je les lis, plus j'adore ! A chaque relecture je les trouve encore meilleurs.
Bref, c'est juste génial. Un premier tome sorti en 1998, et c'est déjà au top, parfait pour lancer la meilleure série de tous les temps !
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Autant le Donjon Monster "Jean Jean la Terreur" m'avait paru un peu plat, autant ce Donjon Zénith est très bon.
Quiproquo, tentacules, ceinture maléfique et grosses bastons. le tout agrémenté d'un duo de héros végétariens cocasses et attachants.
La présentation du Donjon dans les premières planches est excellente. du coup, la fin me parait un peu faiblarde à côté (mais surement qu'il s'agit là d'une ouverture ou d'un renvoi à un autre tome de ce donjon-ci).
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Donjon, c'est une BD d'heroic fantasy plutôt singulière. Certes on retrouve des codes propres au genre comme un univers médiéval et des batailles même les personnages ne sont pas les héros ni les méchants qu'on imagine, tous sont assez bêtes et maladroits. A commencer par le personnage principal, Herbert, un canard qui se voit obliger de se faire passer pour un puissant barbare et d'aller combattre des monstres qui veulent attaquer le donjon. Dans sa mission, il est accompagné de Marvin, un dragon végétarien.
Le duo de dessinateurs Sfar / Trondheim réussissent le pari de créer une BD de fantasy qui plaira aux amateurs au tant qu'aux novices du genre. Ici il n'y a pas de roi, de reine ni de grandes guerres menées, mais seulement la défense du Donjon racontée avec beaucoup d'humour et de dérision.
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Une lecture divertissante mais sans plus à mes yeux, je ne suis pas une adepte de l'héroïc fantasy j'ai donc dû surement loupé des références.

On retrouve les personnages principaux sous formes d'animaux ce qui est le style de Trondheim et l'écriture des bulles avec le style de Sfarr.

Ici un canard doit sauver le donjon des personnes le convoitant mais à la base cela ne devait pas être lui, une aventure pleines de créatures mystérieuses et teinté d'un peu de magie.

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Cette série "Zénith" est la 1e de la série Donjon a avoir été publiée et j'avais acheté ce tome à sa sortie sans savoir l'ampleur que cette publication fleuve allait prendre et sans savoir non plus qu'elle allait finir par se finir sans jamais vraiment se terminer.
Dans ce tome, le Donjon est à son apogée et on y rencontre Herbert, un canard au destin exceptionnel qui, pour l'instant et suite à un malentendu, devient un héros armé d'une épée capricieuse.
Sfar et Trondheim s'en donnent à coeur joie dans l'humour pince sans rire et sarcastique qui leur va si bien.
Pour peu qu'on soit amateur de ce style et d'héroïc fantasy, Donjon est un must-read.
Les personnages sont drôles et attachants, les réparties font mouche et les situations sont cocasses...que du bonheur (et du sang).
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Le tandem Sfar / Trondheim à son sommet dans "Zenith", coeur de canard pose les bases de ce qui fera l'adn de cette formidable série, à savoir un humour froid et décalé, un univers léché et aussi riche que glauque et absurde; une noirceur générale, couverte sous une fine couche de légèreté.
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bienvenue dans la série Donjon, coordonnée parSfar et Trondheim et réalisée par plusieurs dessinateurs.

le donjon accueille des aventuriers de tout poil, avides de gloire et surtout de richesses. attirés par ses trésors, ils se font massacrer par les monstres que le maître du donjon a recueilli par le passé (et c'est le sujet des albums qui racontent sa genèse. on y trouve donc des trolls, des soectres, des vampires, des nains tueurs, mais aussi Marvin un féroce guerrier dragon…. et un canard. ce canard est loin d'être redoutable à ce stade du récit, mais il se forgera un destin avec son ami Marvin. en attendant, le voici envoyé en mission périlleuse suite à un malentendu qu'il a lui même provoqué pour cacher une boulette. recette scénaristique qui reviendra plusieurs fois, tout comme l'auberge de zautamaxime, la ville des lapins xénophobes, etc.
c'est aussi dans cette aventure qu'Herbert le canard acquière sa ceinture magique si difficile à employer et son épée encore plus récalcitrante. créatures absurdes aux comportements incohérents, scénarios truffés de chausses trappes et d'humour, cet album augure bien d'une série inoubliable et pose les bases d'une légende de la bande dessinée.
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Le mélange des codes est omniprésent sans pour autant trop perturbé les puristes. Par contre, sachez tout de suite que vous ne trouverez pas de fille à moitié nue avec une énorme poitrine. D'ailleurs, il n'y en a pas du tout. Comme ça, le problème est résolu. Par contre, nous avons un anti-héros, Herbert de Vaucanson qui prend la place d'un barbare hyper-doué, le prince sans principauté Ababakar Octopuce qui foule de sa sandale les tombeaux des rois. Quel non! Comme ce dernier a perdu la tête dans un combat, le canard n'avait pas tellement d'alternative que prendre sa place. Par conséquent, il porte une ceinture avec une grande épée. Elle n'est pas ordinaire. D'une part, elle parle et ose toute impertinence. D'autre part, pour pouvoir s'en servir il faut réaliser trois hauts faits comme tuer un méchant d'un coup de poing. Donc pendant une attaque, le pauvre gars a juste ces jambes pour courir et son bec pour convaincre. Par chance, avant qu'on l'envoie en mission, on a mis son coeur dans un bocal. Ainsi il n'aura guère le choix de revenir. Au final, c'est un sacré atout, car il ne peut pas mourir. Pratique quand on doit affronter des méchants très puissants. Des formes de poulpes volants avec une veste pourpre et une cagoule pointu ayant une queue fourchue.

Le palmipède ne pourrait s'en sortir sans l'aide du crocodile volant Marvin. Lui adore tuer des adversaires qui veulent l'ennuyer. Et en plus, il a un savoir faire de haute qualité. Par exemple, quand on l'enchaîne à une table pour lui couper les bras, il est ravie. Ses membres peuvent se déplacer tout seul et se recoller à lui. C'est totalement loufoque et tellement drôle. On s'amuse tout le temps. Les personnages sont attachants avec leur attitudes farfelues et saugrenues. Les bédéastes aiment aussi la langue pour jouer avec elle et d'elle. Ainsi c'est normal de trouver des expressions d'un autre temps ou de différents statuts sociaux, "le pouvoir que nous représentons ne tolère pas l'outrecuidance.", "pfff... une peccadille" ou "Mais qu'est-ce que c'est que cette chienlit??". Sans oublier les jeux de mots ou autres amusements textuels : "Bon, il faut vite que je dégote une autre idée, sinon ils vont me laquer tout cru..." dit le canard.

Quand on arrive à la fin, le sourire ne nous quitte pas. On est cueilli par la drôlerie, la finesse, le brio, l'humour et le talent sans borne Joann Sfar et Lewis Trondheim. Et c'est toujours pareils avec eux, on ne sait pas où l'on va au début et après, on ne veut que poursuivre avec eux. La lecture débute dans un donjon pour y terminer. Un cercle ingénieux qui nous rappelle la base du départ de l'aventure. D'autant plus que nous allons vivre de nouvelles choses dans ce lieu bien particulier avec un maître particulier. L'aspect anthropomorphique ne surprend nullement surtout si nous connaissons les créatifs. Cela permet de jouer avec le nom des espèces par exemple. On s'émerveille toujours de leur aptitude créative sans limite, sans tabou et sans limite. Impossible de ne pas avoir envie de découvrir sans cesse leur production.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Je découvre fort tard l'univers des Donjons. J'ai commencé par la lecture de Donjon Zénith pour voir ce que cela donnait. A vrai dire, ce qui me rebutait, c'était de ne pas savoir dans quel sens lire cette oeuvre qui s'étale sur différents spin-off avec des numéros négatifs. Bref, on s'y perd. Ce désordre n'est pas rassurant pour le lecteur.

J'avoue que j'aime le style de Sfar et de Trondheim pour avoir approché quelques unes de leurs oeuvres tout récemment. L'humour fait mouche. Je suis assez impressionné par le nombre de trouvailles très intéressantes parsemées au fil de la lecture. C'est toujours une joie pour moi que de découvrir des innovations techniques dans l'art de produire une bonne bande dessinée. La qualité est incontestablement au rendez-vous notamment dans les dialogues et même dans le découpage des planches. J'aime réellement à commencer par cette belle complicité entre les personnages de Herbert et de Marvin.

Maintenant, j'ai vraiment envie de me pencher sur l'univers particulier mais passionnant des Donjons. Finalement, Donjon Zénith est une bonne introduction.
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Je n'aime pas (ou si peu) l'Héroic Fantasy. Et je le confesse, c'est avec un plaisir doublé d'un chouia de perversité que j'aspirais à voir tourné en dérision cette branche de la Bd ultra codifiée et trop uniforme à mon goût. Mais le couple Trondheim/Sfar est plus subtil que cela et surtout plus talentueux. Inventifs, drôles, ils revisitent les clichés, détournent les conventions et, dépassant avec brio la parodie, créent finalement un nouveau courant rafraichissant et savoureux. Une alternative et un presque hommage (j'ai dit presque) à un genre qui m'apparaît à présent infiniment plus sympathique.

Donjon Zénith, c'est du fantastique médiéval, exubérant et décalé, quelquefois absurde, où les antihéros côtoient des monstres « gentils » (non, on n'est pas chez Casimir ! quoique Marvin aurait un petit air de famille) et dans lequel les combats les plus sanglants et meurtriers sont livrés à coups de plume et de rot dévastateur. Les situations dramatiques succèdent aux péripéties les plus loufoques ou aux parenthèses plus poétiques (si, si, y'en a), toutes portées par de délicieuses répliques au vocabulaire étrangement contemporain et rivalisant d'ingéniosité ou de drôlerie. Les trésors d'un humour ciselé indifféremment au scalpel ou au bulldozer qui offre à la série une atmosphère burlesque, légère, où la cruauté et la mort paraissent pour ainsi dire anecdotiques.

Là où l'oeuvre frôle le magistral, c'est que tout ce énième degré se donne des airs sérieux. Un univers (en expansion) qui, outre son délire et son originalité, affiche une légitimité et une cohérence qui le révèlent d'autant plus riche et passionnant. Les personnages, faisant montre d'une belle profondeur de caractère, s'éloignent de la caricature et ne sont que plus attachants. L'émotion s'en ressent, forcément. La trame est emportée et souvent surprenante, mais demeure parfaitement maîtrisée. Elle est efficace, d'un intérêt grandissant et d'une irrésistible intelligence ; on y appréciera, de-ci de-là, les quelques accents de philosophie (version comptoir) ou ersatz de réflexion lorsque la critique sociale affleure. Des douceurs qui s'ajoutent à la marrade générale et au plaisir sans pareil de réveiller et régaler notre imaginaire d'ancien gosse (on aurait dit que je suis un gentil avec une super épée et une ceinture magique qui me transforme en guerrier et que j'aurais aussi un manteau qui me protège des blessures et aussi un copain reptile vachement balèze...).

Le graphisme, de ce style minimaliste que l'on a souvent lu « enfantin », je le trouve simplement beau. Dynamique, généreux dans le détail et d'une superbe mise en couleurs, il va d'abord à l'essentiel. Impulsant également un tempo, une petite folie supplémentaire, il fournit le « costume » idéal au récit.

Bienvenue dans la cour de récré pour adultes !
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