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De nos jours, le marché de la bande dessinée franco-belge traditionnelle est d'une dichotomie quasi parfaite. D'un côté les « historiques » et les « anciens », Astérix, Tintin, Gaston et compagnie avec leurs continuateurs, qui doivent représenter dans les 80% des ventes. de l'autre les « nouveaux venus » (parfois plus si nouveaux que ça), dominés quasi sans partage par le trio Satouf – Sfar – Delisle. Les seuls dont la réputation – et les ventes – s'étendent loin au delà du petit monde des amateurs de BD et dont les noms ont une véritable résonance dans le grand public.

J'avais découvert la série du Chat du rabbin avec le dessin animé (excellent, sois dit en passant). Un nouvel album reste toujours pour moi un petit événement. le plaisir de retrouver le chat sardonique, le rabbin philosophe et tout le petit monde ! Cette fois c'est un sujet propre au judaïsme et fort rarement traité qui est abordé cash : les conversions. Un jeune homme et une jeune femme s'aiment ; il est juif, pas elle, mais elle est prête à sauter le pas. Sauf qu'elle n'a pas réalisé dans quoi elle s'engageait...

Curieusement, le mari de Zlabia prend soudain une tournure très positive. Présenté jusqu'ici comme moyennement sympathique et pas très psychologue, il se révèle soudain en homme de principe, fait preuve de courage physique et d'humilité. Parmi les personnages secondaires, la truculente mère du fiancé est particulièrement réussie.

Encore un album que j'ai beaucoup apprécié. Et je n'ai pas finit d'en apprendre sur les interdits des juifs.
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J'ai eu plaisir à retrouver ce Chat du Rabbin, toujours aussi impertinent (méchant, disent certains), et je signale aux amoureux des chats que le "modèle" qui a inspiré le Chat du Rabbin est en photo en début d'album.
J'ai préféré cet album aux 2 précédents, on retrouve un peu plus de souffle, et toujours une critique amusée, distanciée, du judaïsme et de ses rites.
Dans ce tome, un couple d'amoureux qui va se marier, lui est juif, elle est catholique, mais elle se sent prête à se convertir au judaïsme par amour.
Ils vont donc trouver le rabbin (le mari de Zlabya) mais ...
Je vous laisse découvrir la suite !
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Huitième tome, que l'auteur a dédié à son chat décédé, puisqu'il ressemble à celui de ce livre (physiquement, parce que j'imagine qu'il ne parlait pas, hé hé !).

Une femme non juive veut épouser un juif et, pour lui faire plaisir, veut se convertir. Elle demande alors au rabbin de l'aider et, celui-ci refusant, elle demande à Zlabya. Alors, tout le monde tente de la dissuader en lui expliquant à quel point la religion juive est compliquée et contraignante.

Le Chat du Rabbin est toujours aussi impertinent et drôle, et ses remarques amènent bien souvent à la réflexion. C'est toujours un plaisir de lire ses aventures, et j'ai trouvé ce tome meilleur que d'autres.

J'avais découvert le chat du Rabbin lors de la sortie de ce huitième volume, grâce à une rencontre avec Joann Sfar, et je me suis mise à les lire à ce moment là. Je ne regrette pas.
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C'est avec le tome 8 que je fais connaissance avec le célèbre chat du rabbin, doué de la parole et d'un esprit critique aiguisé.

L'univers de cette BD, jusqu'alors inconnu de moi, a été facile à pénétrer ; même sans repère et sans avoir lu les précédents épisodes, le lecteur retombe facilement sur ses pattes.

A l'originalité de faire parler un chat, animal domestique si familier qu'on oublie que derrière ses yeux d'agate se logent peut-être - sans doute ? - des pensées voire des opinions sur la race humaine, Joann Sfar ajoute l'humour, ce qui rend cet album agréable à suivre bien que personnellement j'ai trouvé le scénario plutôt convenu.

Par contre, là où ça a complètement bloqué, c'est côté dessin. Certes, j'ai des goûts graphiques plutôt académiques et je dois à la franchise la plus élémentaire cet aveu : j'ai détesté le trait. Brouillon, au point d'avoir du mal à reconnaître les personnages d'une case à l'autre, le dessin m'a rebutée, impossible d'y adhérer malgré ma persévérance. Or dans un album, ce que je recherche, c'est aussi, voire d'abord, l'évasion visuelle.
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En ce moment Zlabya donne des cours de judaïsme à Aline qui souhaite se convertir par amour pour Roger. Évidemment le chat du rabbin va jeter son grain de sel dans cette affaire.
J'ai trouvé ce tome bien plus intéressant que le précédent. le chat avec son regard un poil cynique et sa quête de vérité mais sa griffe là où sa fait mal. Ca donne de quoi réfléchir sur la religion et ses traditions ainsi que sur ceux qui les suivent et pourquoi. Une grande question que celle de la foi que ce soit la foi religieuse ou la foi en l'autre, en l'amour.
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C'est très frileuse que je suis allée vers ce huitième tome, car le précédent m'avait laissé sur une impression de déception qui avait de quoi me faire dire qu'il fallait mettre la série aux oubliettes.
Heureusement, une fois qu'on a compris que Joann Sfar est totalement imprévisible à tendance cyclique quand même, on se dit qu'on peut se risquer pour voir si des fois l'inspiration lui serait revenue.

Ici, l'amour vient se mêler à la religion, et chez les juifs ça donne un mariage vraiment catastrophique ! En effet, Bernard, un juif de la communauté algéroise décide d'épouser Adeline, problème : c'est une goy, donc il faudrait passer par la case conversion. Un principe que les rabbins feignent parfois d'accepter pour mieux le rejeter. Sauf que, format BD oblige, pas le temps de tergiverser : c'est un "non" franc et massif d'entrée de jeux.
La jolie blonde essaie tout de même d'en apprendre plus sur ses coutumes qui ont fait son fiancé, et c'est là que le fiancée se dit que, ... avoir une femme juive autre que sa mère sans sa vie, ça riquerait d'être trop compliqué à gérer pour lui sur un plan émotionnel.

De mon point de vue, cet album montre une maturité, une finesse d'analyse et une vérite (à la Woody Allen !) dont Joann Sfar a rarement fait preuve. Et c'est une réussite incontestable, mais pour en arriver à cette conclusion, j'imagine qu'il faut connaître des juifs sépharades , ou en être , pour se dire "mais c'est tellement ça!"
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Avec le premier tome de la série dans lequel j'ai eu le plaisir de découvrir l'étrange chat oriental à l'esprit critique aussi bien aiguisé que ses griffes, c'est cet album que j'ai préféré car il est tout à fait particulier. Il est dédié à Imhotep, le petit félin dont s'est inspiré l'auteur, qui est mort en 2018 à l'âge de 18 ans, après avoir passé sa vie auprès de la famille Sfar. On découvre sa photo en page de garde et cela rend la lecture de ce tome particulièrement touchante.
Dans cette nouvelle histoire, une jeune fille souhaite se convertir au judaïsme par amour. Elle apprend auprès de la maitresse du chat (presque) tout ce qu'elle doit connaitre des 613 mitsvot (commandements de la loi juive) et en particulier les lois complexes de la Kashrout, fondement principal de la culture juives. Pour la malicieuse petite bête, c'est l'occasion idéale de nous faire savoir ce qu'elle pense de ces innombrables règles - inexplicables par le simple bon sens - souvent accomplies de façon mécanique, parce qu'il le faut, mais sans chercher à en percer le sens spirituel.
Si sa critique s'adresse ici au judaïsme, particulièrement riche en prescriptions, coutumes et traditions, elle n'en est pas moins valable pour toutes les religions que certains pratiquent sans vraiment s'interroger, tout simplement parce ce qu'ils en ont hérité à la naissance.
Merci Imhotep pour ta délicieuse impertinence !
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le judaïsme, tâche à laquelle elle est prête, mais elle se pose la question de savoir si son futur époux, Roger, n'en fait pas un peu trop et tente plutôt de lui faire comprendre qu'elle ne saura pas être à la hauteur. Surtout que le Chat du Rabbin est très bavard, et qu'il se mêle, comme toujours, de ce qui ne le regarde pas.

D'autant plus, que rentre en scène Knidelette… Entre les deux, Roger a son coeur qui balance, oui, mais vers qui ?

Bon assez pour la mise en bouche. Une histoire pleine d'imbroglios.
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Ce huitième tome de la série ne se situe pas directement dans la continuation du septième, et ce n'est pas forcément une mauvaise chose puisque je n'avais pas trop aimé la fin de la tour de Bab-el-Oued.
L'histoire est un peu décalée par rapport au reste de la série, puisqu'elle tourne autour de nouveaux personnages secondaires: Roger, un ancien élève du rabbin, sa fiancée Aline, et Knidelette qui donne carrément son nom à l'album.
Afin de pouvoir épouser Roger dans la tradition juive, Aline, qui est catholique, souhaite se convertir au judaïsme. Elle va donc prendre des cours avec Zlabya qui va essayer de lui inculquer les règles à respecter.Et pendant ce temps-là, Roger va rencontrer une jeune femme juive, Knidelette....
Le tout se passe évidemment sous le regard aiguisé du chat, qui ne manque pas de nous faire part de ses commentaires toujours aussi pertinents !

Ce petit panier aux amandes se savoure comme la gourmandise dont il porte le nom, et j'ai particulièrement apprécié la beauté de la couverture.
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Voilà un chat en très grande forme, il est extrêmement bavard, se mêle de tout et avec son petit air innocent et son humour caustique il énonce de nombreuses vérités sur la religion judaïque. Rythmé et très critique, ce tome 8 m'a enthousiasmée et m'a souvent fait rire.

L'album commence très fort : Roger et Aline s'aiment. Mais lui est juif et elle est catholique. Par amour et pour respecter la norme, elle accepte de se convertir, ce que Jules, le jeune rabbin et mari de Zlabya, refuse obstinément !

"Je ne peux pas vous aider. Et puis vous n'avez pas besoin de moi, vivez votre amour sans venir déranger les rabbins. Si Madame vous a séduit telle qu'elle est, pourquoi voulez vous la changer ?"

C'est une excellente question ! Et comment expliquer les dogmes compliqués et les multiples exigences de la religion ? Comment les appliquer dans la vie courante ? Au sein de la famille ou du couple ?

Une fois de plus, Joann Sfar, très en verve pose les bonnes questions et nous amuse beaucoup avec son chat impertinent bien sûr, mais aussi avec de nouveaux personnages bien choisis. Celui de la Mère juive possessive et excessive était indispensable.
Les graphismes sont colorés et réalistes, les dialogues savoureux et le rythme très alerte. Ce fut donc pour moi une lecture très agréable.

En page de garde, le lecteur découvre la photographie d'un beau chat gris, celle d'Imhotep qui a accompagné la famille de l'auteur pendant dix-huit ans et qui s'en est allé. Cet album lui est dédié et c'est un hommage très touchant.


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