Jules, le mari de Zlabya, la bien-aimée maître du Chat, reçoit la visite d'un jeune couple : il faut qu'il aide la future mariée à se convertir au judaïsme afin qu'elle s'intègre bien dans la famille. Jules refuse dans la mesure où l'amour est un fondement trop volatile pour y ancrer quelque chose d'aussi dévorant, contraignant et ostracisant parfois aussi, que le judaïsme. On apprend ensuite avec surprise qu'en réalité, le fiancé n'est pas lui-même si à cheval sur les traditions quand elles l'ennuient... Aline, sa fiancée, pose ses questions à Zlabya et se pose aussi des questions.
Elle a raison, car le petit panier aux amandes, c'est Knidelette, une mignonne petite juive que vient de rencontrer son fiancé et cette rencontre le perturbe... Tout cela sous les yeux à la fois blasés et intéressés du chat du rabbin...
J'aime beaucoup ce chat, toujours, et je me mets même à aimer le rabbin, il vieillit encore, il est bonhomme, très philosophe et très saint, finalement... La fin me laisse plus sur ma faim qu'à l'accoutumée, peut-être aussi parce que j'ai beaucoup aimé le personnage d'Aline. J'ai aussi eu, malgré le fait que j'aie encore appris sur les coutumes juives, une impression de manque de consistance et j'avoue ne pas trop réussir à analyser pourquoi. Trop de fausse simplicité, sans doute, et des aventures juxtaposées, moins de dialectique peut-être (mais encore suffisamment).
Ce qui est ennuyeux avec cette oeuvre, l'oeuvre de
Sfar en général, c'est qu'on ne peut pas en dire beaucoup sans se mettre à spoiler, et je préfère éviter.
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