Comme Bibiouest (voir sa critique), je ne m'attendais pas à trouver un Blueberry (2019 - quand même) à la suite de Dust qui me semblait clore la série 1 au profit de la série Jeunesse (il me faut d'ailleurs acheter les derniers volumes).
Bon on revient au classicisme pur avec un Mike en poste à Fort navajo où il semble s'ennuyer ferme tout en fuyant les ennuis que pourrait lui procurer la jolie madame Tyreen qui le harcèle ferme, aussi.
J'ai cru un instant, que Ruthy comme on l'appelle, n'était autre que la fameuse institutrice de l'épisode de l'homme à l'étoile d'argent. Cela ne semble pas le cas. Elle lui ressemble, un peu, toute comme la Mac Intosh ressemble à notre BB nationale en son âge mûr.
Comme il fallait s'y attendre, MSB est au prise avec trois morveux assassins de deux indiennes Apaches et appartenant à une secte de "malades" tenue par un cruel guru polygame prêcheur, vivant dans une mine où il n'y a plus rien ; Amertume l'Apache qui veut venger sa fille et sa femme, et Ruthy qui voudrait fuir avec lui.
Comme le dit le mari "cocu" de Ruthy, Mike porte la poisse ! c'est pour cela que Mike veut se barrer ; mais auparavant il lui faut régler cette histoire avec Amertune, histoire qu'il a fort mal gérée depuis le début ; il le reconnaît lui-même. Amertune : un autre "Aigle solitaire ?"
Autre ressemblance, celle de Jenkins avec un acteur afro-américain, habitué des westerns. Je ne connais pas son nom, mais son visage m'a frappé sans nul doute possible.
Christophe Blain respecte très bien le style d'origine de Blueberry ; il en va de même du scénario. C'est presque du déjà vu ; mais c'est très bien.
Pat