Encore une fois , un bouquin d'Elif shafak ,un prodige , j'ai pris mon envol dès que j'avais entamé les premières pages vers la cité de milles couleurs , la prodigieuse Istanbul , un voyage inédit ,j'ai pu voir la cité par une autre perspective ,un essor allant des coins les plus sombre que le soleil du présent n'a pas pu défier, vers des coins ou le passé a été enterré sous les pavés des ruelles attendant la moindre averse pour ressortir éclaboussant le premier passant et le ramenant a son sort inlassablement refoulé . l'histoire a pris sa naissance dans une petite demeure dans le quartier du "poète muet "(qui a perdu l'usage de la langue sous le règne d'un despote sans clémence) , ou l'atmosphère transporte des vibrations presque mystiques du clapotage des vagues d'une mer peuplée par des poissons qui ont pris une couleur sombre à force de bouffer des manuscrit noirci par des poètes opprimés ,et ou l'air respiré est lourd de conflits passés et de l'impact des civilisation antérieures sur des esprit harassés .
ça raconte l'aventure d'une fille ,Peri qui a grandit dans une maison ou elle a fait les premiers pas sur le rythmes des idées catapultés entre sa mère et son père , d'un coté un père gauchiste , et de l'autre une mère religieuse se traitant sans s'en lasser de profane et de fanatique , les murs de la maisons ne pouvaient que se mélanger aux esprits qui l'habitaient, en arborant d'un coté le portrait de Kamel Ataturk et de l'autre coté une pendule qui indique les horaires des prières , au milieu une table ou une bouteille de vin est presque ancré à tout jamais. à coté un tapis de première qui accumule une myriade d'empreintes des prière passées . tout ça créait un décor qui faisait l'allégorie de la dualité , même la bibliothèque ne pouvait pas s'échapper a ce capharnaüm, des bouquin des grands théologiens reposaient d'un coté et d'un autre ceux des grands libertins , entre les deux des chevaux en marbres prêt a sauter du haut pour se perdre dans le vide rajoutant ainsi du tonnerre a cet orage idéologique.
Peri a construit son identité en vacillant entre foi et science , ce conflit en elle , elle le voyait comme un grand handicap , les convictions de ses parent ne pourraient elles pas convergeait vers le même Dieu ?!elle se posait constamment cette question .
les années passent et péri a eu la chance de sa vie ,étudier à Oxford , elle pourrait en fin déguerpir , aller la ou les étincelles émanant des collisions identitaires ne pourraient l'atteindre , aller ou il n y a plus de d'échauffourées , ou la certitude plane . toutefois ce n'était pas aussi simple que ça !
elle s'est heurté a des conflits idéologiques encore plus forcenées , elle se retrouve en train de tisser des liens d'amitié avec deux filles Shirin et Mona .chose encore plus étrange , l'antagonisme de ses parents a Istanbul a repris forme dans celui qui est entre Shirin et Mona , Péri n'en revient pas , elle s'est retrouvée encore plus déboussolée que jamais . est elle donc condamné eéternellement à trimbaler avec elle ces démons de la dualité qui sont réanimés par tout les gens qu'elle rencontre ? ce qui la déconcertait encore plus profondément, c'est de se retrouver la seule entre les trois qui n'a pas de convictions absolue , aucun parti à prendre ..
Shirin , Mona et Péri (les trois filles d'Eve ) la pécheresse ou musulmane déchue , la pieuse ou la musulmane motivée et … la déboussolée , on suivi les cours d'un certain prof brillant , anticonformiste , qui traite le sujet de Dieu . Peri s'est entichée de lui ,peut être pace qu'elle a trouvé chez lui l'incarnation de la réconciliation avec l'incertitude ,chose qu'elle n'a jamais pu faire. Là, les événements subissent un revirement on ne peut plus renversant , le monde de Peri bascule encore à une vitesse démesurée . détruite , démembrée , portant un chaos en elle , elle rentre à Istanbul laissant ses ambition inachevées …. Mais âpres quelques années elle a pu accoucher d'une étoile qui danse ( comme l'a dit
Nietzsche ) elle s'est reconstruite , elle s'est retrouvée , non pas qu'elle a pris un chemin longtemps dissimulé par les arbre érigés par son père , et par les buissons que sa mère a fait pousser , mais elle a trouvé le salut en se réconciliant avec ce qu'elle est ! condamnant toute dualité ou réponses binaire , elle n'est pas déboussolée , elle ne l'a peut être jamais été , c'est juste que sa boussole indique un endroit entre le Oui et le NON , ou il n ya que des questions , et aucune réponse absolues , et ou l'incertitude prend de la forme , elle a compris que «avec la certitude venait l'arrogance , avec l'arrogance , l'aveuglement ; avec l'aveuglement , l'obscurité ; avec l'obscurité , encore plus de certitude » et que « nos cerveaux sont équipés pour les torsions et les tournants»