AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,87

sur 315 notes
5
16 avis
4
24 avis
3
11 avis
2
3 avis
1
0 avis
Trois filles d'Eve a sonné comme ma première rencontre avec la plume d'Elif SHAFAK qui s'était déjà distinguée dix ans auparavant avec La Bâtarde d'Istanbul, et avec la littérature turque en général.

L'auteure nous présente l'héroïne, Péri, comme une femme quadragénaire égarée dans son quotidien stambouliote asphyxiant et chaotique, personnage engoncé dans ses contradictions intérieures et une certaine futilité de vie, très confortable au demeurant. L'histoire se raconte en deux temps, par alternance, d'une part, un présent marqué par l'opulence et la superficialité en contradiction avec, d'autre part, un passé riche et tumultueux au cours duquel on suit l'évolution de ce peuple turc, au sein de la cellule familiale - cette minute où l'équilibre politique et social bascule et laisse place à une véritable fracture avec la montée de l'extrémisme. Fille de mère pratiquante réfugiée dans le prosélytisme, et d'un père laïc à la descente vertigineuse, farouchement harnaché à ses libertés, Péri, tel un funambule, va tenter de se frayer un chemin parfois hasardeux concernant la question religieuse, en évitant soigneusement de prendre clairement position. Tiraillée entre ses deux parents qui se déchirent depuis tant d'années et des membres qui se désolidarisent en empruntant des voix radicalement opposées, Péri et sa famille nous apparaissent comme une véritable fresque sociale à eux-seuls.

Tout au long de la lecture, on suit le parcours, la transformation, de cette jeune turque envoyée à Oxford pour ses études supérieures, ses rencontres fondatrices avec deux étudiantes presque stéréotypées, Shirin, iranienne émancipée et délurée, et Mona, musulmane et féministe convaincue, et Azur, professeur énigmatique et fascinant.

Le livre nous interroge sur le destin de cette femme qui semble avoir étouffé soigneusement cette phase capitale de sa construction et à travers elle, sur cette société divisée. On rit de ce microcosme bourgeois pathétique, vraie foire aux bestiaux, tout en se délectant des us et coutumes turcs. Une plume engagée pour la lutte contre le sectarisme et l'affirmation des libertés, qui manque toutefois d'âme, la sensation de récupérer une recette qui avait fait ses preuves avec La Bâtarde d'Istanbul. Une traduction qui n'est peut-être pas étrangère à ce constat.

Lien : https://lesplumots.wixsite.c..
Commenter  J’apprécie          40
Oxford, début des années 2000. Elles sont trois : Shirin, maquillée, forte voix et fort caractère ; Mona, pieuse, voilée, sereine et Peri. Elles sont amies, enfin presque. 

Péri oscille entre foi et doute. Tiraillée entre ses parents : Selma, pieuse et Mansur le laïc, dans une Turquie en perpétuel mouvement. 

Des années plus tard, nous la retrouvons épouse et mère, à Istanbul. Invitée à un repas mondain qui sera l'occasion, pour elle, de se confronter à son passé, à ses ombres. 

Ce roman est une belle peinture de la société turque, de ses contradictions. de cette société de privilégiés qui, face au contexte politique, ne restent jamais sereins. de fortunes qui se font et se défont en un tour de main. Des moins privilégiés qui luttent pour atteindre un meilleur temporel ou spirituel.

Peri est une jeune femme qui semble condamner à épouser le malheur. L'adolescente mélancolique cédant la place à une femme qui a cadenassé ses émotions, menant une vie rangée, qu'elle aurait honni quand, plus jeune, seuls les études comptaient. 

Ce roman interroge, également, la place de Dieu, entre des amies dont le rapport à la religion va de l'athéisme à la foi. Un spectre qui sera exacerbé par un professeur, exigeant, provocateur qui semble, aussi, attirer le malheur autour de lui. 

« Trois filles d'Eve » interroge le lecteur sur la foi, l'amitié et la mélancolie que certains portent inscrits dans leurs gènes. 

Élif Shafak, autrice turque reconnue, livre ici un roman intéressant mais dont le style manque un peu d'aspérité pour que ce soit davantage pour moi qu'une lecture sympathique. 
Lien : https://allylit.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          30
3 espaces temps pour ce roman, le passé avec les années 90 puis 2000 et le présent qui se déroule lors d'une seule soirée, en 2016. Pas moyen de se mélanger, parce que Péri, l'héroine, a bien changé entre les 3 périodes.
Jusqu'à son départ d'Istanbul pour Oxford, Péri a dû vivre coincée entre sa mère, fervente musulmane et son père, agnostique. Les disputes entre eux deux ont peut-être amené leur fils ainé à combattre contre les idées rétrogrades du pays mais aussi a se faire torturer dans les prisons turques. Péri essaie de se construire mais c'est difficile même si elle a un père qui l'incite à être instruite afin de choisir son destin et afin de lutter contre une certaine forme d'obscurantisme.
C'est à Oxford qu'elle ira suivre ses « humanités » et le séminaire du très charismatique professeur Azur. Ce dernier est très controversé parce qu'il bouscule les idées en parlant de Dieu, pour que les convaincus ou les sceptiques soient plus dans la tempérance.
Péri la déboussolée va devenir amies avec Shirin la pêcheresse et Mona la croyante que tout oppose. Les « trois filles d'Eve » qui ont chacune une façon différente d'aborder la vie et la religion, sans qu'il y en ait une meilleure que l'autre. Mais que s'est-il passé avec M Azur pour qu'en 2016, Péri garde avec elle une photo de leur groupe qui la bouleverse, alors qu'elle est mariée, 3 enfants, navigue dans la bourgeoisie stambouliote. On ne le saura bien sûr qu'à la toute fin, une fin que j'aime beaucoup, puisqu'elle n'est pas ouverte, comme j'ai pu le lire, mais montre une Péri qui affronte enfin la situation, fait son propre choix et n'a plus peur, quel qu'en soit les conséquences.
La lecture est facile même si on y parle beaucoup de Dieu et des religions, on y voit aussi une Turquie qui hésite à entrer dans l'Europe, une société huppée, aussi pervertie et intolérante que partout dans le monde.
Commenter  J’apprécie          30
Ce roman est une critique pertinente des sociétés musulmanes contemporaines, caractérisées par le conflit entre 2 courants sociétaux: moderniste, laïc d'un coté, islamiste, rigoriste, machiste d'un autre et l'émergence d'un troisième : l'islamisme BCBG, soft, volontiers affairiste.

L'histoire commence en 2016 à Istanbul. Peri, âgée de 35 ans, est une bonne épouse, une bonne mère, une bonne maîtresse de maison, une musulmane moderne. Elle est invitée à un dîner où l'attendent son mari et ses amis, des hommes d'affaires. En cours de route, elle se fait agresser. Elle a failli perdre une photo précieuse, celle de sa vie d'étudiante à Oxford.
Durant le dîner où elle s'ennuie, Peri replonge dans deux périodes de sa vie, son enfance et sa jeunesse d'étudiante. Ses rapports ambivalents, parfois conflictuels avec Dieu y sont très évoqués.

Istanbul années 1980, l'enfance avec des parents aussi incompatibles que la taverne et la mosquée. Mensur, le père, laïc fervent, nationaliste, grand admirateur d'Atatürk. Selma, la mère, religieuse fervente et rigide, partisane d'un islam orthodoxe, traditionaliste. Péri ne savait plus quoi penser de Dieu, tiraillée qu'elle était entre les deux camps,
Néanmoins, elle était plus proche de son père, un personnage truculent mais tellement affectueux et tendre avec elle.
Son père lui donnait toujours le même conseil : ‘Tu es la fierté de notre famille.., je veux que tu fasses des études à l'Ouest. Il faut que tu ailles à Oxford. Tu te rempliras la tête de connaissances et ensuite tu reviendras. Il n'y a que les jeunes comme toi qui peuvent changer le destin de ce vieux pays fatigué'. Il sacrifiera toutes ses économies pour réaliser ce rêve.

Oxford années 2000, la période la plus courte mais la plus dense, la plus enrichissante de sa vie. Elle aura 2 amies aux antipodes l'une de l'autre, divisées par la religion, comme l'étaient ses parents. Elles seront les trois filles d'Eve : Shirin la Pécheresse, Mona la Croyante, et Péri la Déboussolée.
Elle s'inscrit à un séminaire sur Dieu, animé par un certain Azur, un enseignant qui va la marquer à jamais.

Malgré la gravité du sujet, ce roman est aussi une fragrance aux senteurs multiples : fables, humour, tendresse, tolérance et humanisme.
Commenter  J’apprécie          30
Nazperi Nalbantoglu, surnommée Peri, vit à Istanbul avec son mari et ses deux enfants. Son mariage lui a permis de faire partie maintenant de la bourgeoise stambouliote. La journée de printemps 2016 qui s'annonçait sans intérêt particulier va, peut-être, faire basculer sa vie.

Alors qu'elle doit rejoindre son mari à un grand dîner dans une somptueuse villa des beaux quartiers, Peri se fait voler son sac à main posé sur la banquette arrière de sa voiture. Sans même réfléchir, elle se met à poursuivre en courant les deux petits mendiants coupables du vol. Au terme de sa course, dans une ruelle isolée, elle se retrouve face au « chef » des voleurs qui tente de la violer.

Sentant monter en elle une force qu'elle ne soupçonnait pas, Peri se défend et met en fuite son agresseur. C'est en ramassant le contenu de son sac à main éparpillé sur le sol qu'elle retrouve une photo vieille de 16 ans prise à Oxford. Elle y figure avec deux amies étudiantes et leur professeur de philosophie.

Alors qu'elle a fini par arriver au dîner auquel elle est attendue, Peri se remémore son séjour à Oxford dans les années 2000, sa rencontre avec Shirin, jeune Iranienne émancipée et Mona, musulmane pratiquante et féministe ainsi que son enfance à Istanbul entre un père athée porté sur la boisson et une mère plus que bigote.

Elif Shafak tisse une histoire où se mêle celle de Peri : « Toujours entre deux chaises, redoutant d'attirer l'attention, réticente à choisir un camp, si obsédée par la peur de contrarier quelqu'un qu'elle finissait par décevoir tout le monde. «

Celle de la ville d'Istanbul : « Son nez recherchait les senteurs habituelles -moules frites, châtaignes rôties, petits pains au sésame, boyaux de mouton grillés mêlés aux parfums des arbres de Judée au printemps, des daphnés en hiver. Comme une sorcière démente qui aurait oublié la formule de ses potions, Istanbul mitonnait ces arômes improbables dans le même chaudron : rances et doux, à vous faire tourner l'estomac et vous mettre l'eau à la bouche. »

Celle de la bourgeoisie et de riches parvenus stambouliotes : « L'Etat – avec un E majuscule- était l'alpha et l'oméga de toute chose. Comme un nuage orageux à l'horizon, l'autorité de l'Etat flottait au-dessus de chaque demeure du pays, villa somptueuse ou humble appentis. (…) Les riches, les riches en puissance et les ultra-riches partageaient tous le même sentiment d'insécurité. La paix de leur esprit dépendait en grande partie des caprices de l'Etat (…) On attendait d'eux qu'ils croient en l'Etat pour la même raison qu'ils devaient croire en Dieu : la peur. La bourgeoisie, malgré son éclat et ses paillettes, ressemblait à un enfant terrorisé par son père -l'éternel patriarche, le Baba. »

Sans oublier la question des religions abordée pendant les cours de philosophie du Professeur Azur.

Tout cela donne un roman profond, passionnant venu tout droit du pays préféré d'Elif Shafak : « le pays des histoires ».

Commenter  J’apprécie          30
Et bien zut, arrivée à la moitié de ce roman, je vais finalement renoncer à poursuivre.

L'histoire avait tout pour me plaire dans son résumé, mais tout comme dans "10 minutes et 38 secondes dans ce monde étrange" de la même auteure, je ne croche finalement pas au style d'écriture, au rythme du roman. J'y trouve top de diversions, des longueurs qui n'apportent rien, surtout depuis l'arrivée de Peri à Oxford.

Dommage, peut-être que c'est une question de timing dans mon choix de lecture, mais au final pour moi un bon roman, c'est un roman dans lequel j'ai hâte de me replonger dès que j'ai un moment de libre. Et celui-ci n'en fait pas partie.
Commenter  J’apprécie          20
J'ai découvert l'autrice à travers ce livre. J'ai fait une belle rencontre. La narration, bien que lourde de référence littéraire (à mon plus grand plaisir), est simple, sans fioriture. le sujet est pourtant profond. Comment vivre sa foi ? Qu'est-ce que Dieu ? Qu'est ce qu'Il n'est pas ?

Nous suivons Peri, jeune turque musulmane, qui s'interroge sur la religion dans son ensemble. Elevée par des parents en conflit quotidien sur la question, elle se perd dans ce qui lui semble sans fin. Elle part faire ses études à Oxford et s'inscrit à un séminaire intitulé "Dieu". Curieuse et très intriguée par ce professeur aux multiples charmes, elle va chercher des réponses pour faire face aux événements de son passé.

Ce livre est un concentré de philosophie rythmé notamment par les camarades que Peri a rencontrée à Oxford. Ce cours sur "Dieu" n'apporte pas une réponse à Peri mais des milliers. Ce livre nous offre une réflexion sur tous les courants de la foi. Je le répète, il n'est pas pompeux. Il est doux avec nous grâce à Peri, que nous soutenons tout au long du livre.
Commenter  J’apprécie          20
Encore une fois , un bouquin d'Elif shafak ,un prodige , j'ai pris mon envol dès que j'avais entamé les premières pages vers la cité de milles couleurs , la prodigieuse Istanbul , un voyage inédit ,j'ai pu voir la cité par une autre perspective ,un essor allant des coins les plus sombre que le soleil du présent n'a pas pu défier, vers des coins ou le passé a été enterré sous les pavés des ruelles attendant la moindre averse pour ressortir éclaboussant le premier passant et le ramenant a son sort inlassablement refoulé . l'histoire a pris sa naissance dans une petite demeure dans le quartier du "poète muet "(qui a perdu l'usage de la langue sous le règne d'un despote sans clémence) , ou l'atmosphère transporte des vibrations presque mystiques du clapotage des vagues d'une mer peuplée par des poissons qui ont pris une couleur sombre à force de bouffer des manuscrit noirci par des poètes opprimés ,et ou l'air respiré est lourd de conflits passés et de l'impact des civilisation antérieures sur des esprit harassés .
ça raconte l'aventure d'une fille ,Peri qui a grandit dans une maison ou elle a fait les premiers pas sur le rythmes des idées catapultés entre sa mère et son père , d'un coté un père gauchiste , et de l'autre une mère religieuse se traitant sans s'en lasser de profane et de fanatique , les murs de la maisons ne pouvaient que se mélanger aux esprits qui l'habitaient, en arborant d'un coté le portrait de Kamel Ataturk et de l'autre coté une pendule qui indique les horaires des prières , au milieu une table ou une bouteille de vin est presque ancré à tout jamais. à coté un tapis de première qui accumule une myriade d'empreintes des prière passées . tout ça créait un décor qui faisait l'allégorie de la dualité , même la bibliothèque ne pouvait pas s'échapper a ce capharnaüm, des bouquin des grands théologiens reposaient d'un coté et d'un autre ceux des grands libertins , entre les deux des chevaux en marbres prêt a sauter du haut pour se perdre dans le vide rajoutant ainsi du tonnerre a cet orage idéologique.
Peri a construit son identité en vacillant entre foi et science , ce conflit en elle , elle le voyait comme un grand handicap , les convictions de ses parent ne pourraient elles pas convergeait vers le même Dieu ?!elle se posait constamment cette question .
les années passent et péri a eu la chance de sa vie ,étudier à Oxford , elle pourrait en fin déguerpir , aller la ou les étincelles émanant des collisions identitaires ne pourraient l'atteindre , aller ou il n y a plus de d'échauffourées , ou la certitude plane . toutefois ce n'était pas aussi simple que ça !
elle s'est heurté a des conflits idéologiques encore plus forcenées , elle se retrouve en train de tisser des liens d'amitié avec deux filles Shirin et Mona .chose encore plus étrange , l'antagonisme de ses parents a Istanbul a repris forme dans celui qui est entre Shirin et Mona , Péri n'en revient pas , elle s'est retrouvée encore plus déboussolée que jamais . est elle donc condamné eéternellement à trimbaler avec elle ces démons de la dualité qui sont réanimés par tout les gens qu'elle rencontre ? ce qui la déconcertait encore plus profondément, c'est de se retrouver la seule entre les trois qui n'a pas de convictions absolue , aucun parti à prendre ..
Shirin , Mona et Péri (les trois filles d'Eve ) la pécheresse ou musulmane déchue , la pieuse ou la musulmane motivée et … la déboussolée , on suivi les cours d'un certain prof brillant , anticonformiste , qui traite le sujet de Dieu . Peri s'est entichée de lui ,peut être pace qu'elle a trouvé chez lui l'incarnation de la réconciliation avec l'incertitude ,chose qu'elle n'a jamais pu faire. Là, les événements subissent un revirement on ne peut plus renversant , le monde de Peri bascule encore à une vitesse démesurée . détruite , démembrée , portant un chaos en elle , elle rentre à Istanbul laissant ses ambition inachevées …. Mais âpres quelques années elle a pu accoucher d'une étoile qui danse ( comme l'a dit Nietzsche ) elle s'est reconstruite , elle s'est retrouvée , non pas qu'elle a pris un chemin longtemps dissimulé par les arbre érigés par son père , et par les buissons que sa mère a fait pousser , mais elle a trouvé le salut en se réconciliant avec ce qu'elle est ! condamnant toute dualité ou réponses binaire , elle n'est pas déboussolée , elle ne l'a peut être jamais été , c'est juste que sa boussole indique un endroit entre le Oui et le NON , ou il n ya que des questions , et aucune réponse absolues , et ou l'incertitude prend de la forme , elle a compris que «avec la certitude venait l'arrogance , avec l'arrogance , l'aveuglement ; avec l'aveuglement , l'obscurité ; avec l'obscurité , encore plus de certitude » et que « nos cerveaux sont équipés pour les torsions et les tournants»
Commenter  J’apprécie          20
J'ai beaucoup aimé ce roman, même si la fin m'a laissé un peu… sur ma fin.
En effet, tout au long du roman la tension monte par rapport à un certain secret, un événement passé. Et finalement, en comprenant ce que c'était, la révélation ne m'a pas du tout fait l'effet d'une bombe : cela m'a semblé incongru, je ne reconnaissais pas le personnage de Peri, à qui je m'étais tant attachée, dans ce dénouement.

Mais cela n'enlève rien au plaisir que j'ai pris sur tout le reste du livre.
Commenter  J’apprécie          20
Peri, épouse d'un riche promoteur, assiste à un grand dîner dans une superbe et luxueuse villa du Bosphore. Chacun des invités commente les événements dramatiques que traverse la Turquie. Cette soirée pas comme les autres montrera les contradictions de la femme qu'elle est devenue et les impasses dans lesquelles se débat une société coincée entre tradition et modernité. L'auteur mêle habilement la vie d'une jeune femme avec celle d'Istanbul. Un roman à la fois sérieux mais également plein d'humour. Une bonne surprise que je recommande.


Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (802) Voir plus



Quiz Voir plus

Soufi, mon amour

Comment s'appelle la première femme de Rûmi?

Gevher
Gisha
Gozde
Kerra

10 questions
23 lecteurs ont répondu
Thème : Soufi, mon amour de Elif ShafakCréer un quiz sur ce livre

{* *}