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3,96

sur 1957 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Si j'ai adoré lire un grand nombre de tragédies shakespeariennes, mon premier contact avec l'oeuvre comique du grand William Shakespeare s'est soldée par une déception.
Je ne suis pourtant pas totalement insensible à l'atmosphère festive dans laquelle baigne cette pièce, mais malgré tout, cette oeuvre reste à mon sens remplie de défauts : sans profondeur ni comique, pleines d'intrigues confuses et dépourvues ( à mes yeux ) d'intérêt, sans originalité…
Pourtant, lorsque j'y repense, je me dis que mon tort est peut-être de l'avoir lu, car "Le Songe d'une Nuit d'été" me semble être le type de pièce qu'il faut voir au théâtre. Mais peut-être me trompé-je ; peut-être que si je l'avais vu, je me serais tout aussi ennuyé qu'en l'ayant lu.
Un bien mauvais moment de lecture.

[...]

J'ai été déçu par cette pièce de Shakespeare.
Certes, le côté féérique, l'atmosphère fantastique m'ont plu ; mais cela n'a pas suffit à mes yeux à sauver cette pièce. Car, comment eut pus-je apprécié cette pièce vide et dépourvue de profondeur ?...
Pour moi, c'est une pièce bien mal écrite, une sorte de farce un peu burlesque, vaguement féérique, pompeuse, vide et dépourvue de l'intérêt que je trouve à "Hamlet", à "Roméo et Juliette", à "Macbeth" ou à "Richard III".
L'histoire est pour le moins confuse ; et ces intrigues amoureuses ne m'ont pas plu. C'est-comment dire ?- un espèce d'immense marivaudage auxquels ont aurait mêlé du fantastique et auquel il manquerait le talent de dialoguiste du dramaturge français.
Un marivaudage sans Marivaux, en fait… Et c'est bien dommage, car le talent du dramaturge français eut pu peut-être redresser les défauts de l'oeuvre de son homologue anglais !...
C'est à se demander comment est-ce qu'il a pu arriver une chose pareille à l'auteur de l'Hamlet !...
Bref, grande déception. Pièce vide et lourdingue.

Seconde critique collée par un administrateur.
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Alors que j'avais beaucoup aimé Roméo et Juliette, je suis passé à côté de cette pièce. Je n'ai pas compris l'intérêt de la longue pièce de théâtre à l'intérieur de ce Songe. Mes moments préférés restent les quiproquo provoqués par les elfes : classiques mais efficaces. J'ai dû lire un peu vite cette pièce.
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Avec ce titre titre envoûtant, le songe d'une nuit d'été est-elle une pièce majeure ou mineure de Shakespeare? Les critiques sont partagés. Il est vrai que la pièce est, semble, inégale.

Un début prometteur digne des plus grandes tragédies : Hermia aime Lysandre et en est aimée en retour, mais son père, Egée, la promet à Démétrius. Thésée, duc d'Athènes, en application de la loi, lui laisse 24 heures pour choisir: épouser Démétrius, devenir religieuse ou mourir.

Un début riche de belles envolées poétiques pour l'amour vrai, puis des dialogues quelconques à la façon de Shakespeare pour les simulacres.

Des humains soumis aux facéties de la reine des fées et du roi des elfes, une pièce jouée pour deux mariages dans laquelle tout est bien qui finit bien, bien sûr!

J'en profite pour partager la belle analyse de Roseline comparant la créativité chez Shakespeare et chez Baudelaire, qui lui paraîtra bientôt sur le blog. "Avec Baudelaire pour être créatif l'artiste doit se faire mal pour aller chercher la créativité au plus profond de lui-même alors que Shakespeare dans cette pièce semble dire que l'amour ou la créativité passe par la sincérité sans éphémère". Qu'en pensez-vous?
Lien : http://partageonsnoslectures..
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J'ai lu plusieurs pièces de Shakespeare, mais le songe d'une nuit d'été était absent de ma bibliothèque... Quel sacrilège ! J'ai adoré cette pièce qui est pleine de couleurs, de fantaisie et de bouffonnerie. Un lutin étourdi, une fée amoureuse d'un âne, des comédiens balourds, toute une ribambelle de personnages charmants et pittoresques nous proposent une féerie sortie de la plume de l'inénarrable Shakespeare. Et quelle plume ! Elle nous berce de ses mots pour nous transporter dans l'onirisme. Je n'ai plus qu'une envie : assister à une représentation de cette pièce. Entre passion amoureuse, comique et magie, il y a de quoi s'émerveiller !
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Je ne sais trop quoi penser de cette pièce que je viens de lire anticipativement, car j'irai la voir jouer prochainement.

Je suis restée très peu emballée par cette pièce pourtant tant vantée de Shakespeare. Pas que je n'aimerais que ses tragédies, loin s'en faut, mais j'ai trouvé la trame de cette comédie très superficielle et peu convaincante.

Demetrius et Lysandre aiment Hernia qui aime Lysandre. le père d'Hernia la menace de mort, et oui, si elle n'épouse pas Démétrius qui a sa préférence. Les amoureux décident de s'enfuir. Héléna qui elle est folle de Démétrius va lui révéler le secret que sa meilleure amie Hermia a eu la faiblesse de lui révéler. Les voilà tous dans la forêt enchantée c'est-à-dire peuplée d'elfes et autres êtres facétieux qui, à coup de poudre de perlimpinpin vont embrouiller tout cela.

Vraiment étonnée que cette pièce soit portée au pinacle. Il me reste à la voir jouée.
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Un quiproquo entre 2 jeunes couples mal appariés et un petit règlement de compte dans la forêt entre le roi et la reine des fées se terminent bien après force facéties et philtres d'amours.
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Qu'il y tue beaucoup ou pas du tout, Shakespeare parle toujours d'amour et de théâtre dans ses pièces.
Peu de chance donc, si l'on ne goûte l'un ou l'autre, d'apprécier le Songe où ce tropisme de l'auteur se déploie, forcené, bien que tout en maîtrise et poésie et dérision.
Encore que le plus souvent, au-delà du masquage opéré par la phraséologie maniériste héritée de Pétrarque, et bien sûr moquée, William semble considérer l'amour de ses créatures masculines principalement concentré sur le seul désir sexuel. de ce point de vue, et en singeant l'oxymore chère à Pétrarque, le Songe d'une nuit d'été est une sorte d'antithèse jumelle de Roméo et Juliette.

La pièce pourrait être figurée par une bulle enfermant l'ensemble des désirs réfrénés ou contraints mais effrénés des protagonistes, qui s'échappe délicatement, dès l'Acte I Scène I, du corset de conventions sociales au titre desquelles Thésée ne saurait baiser Hyppolyta avant d'en être le mari consacré, ni Hermia choisir seule son amant Lysandre quand son père Egée entend lui imposer un mari, Démétrius, et ce, afin de rendre possible les métamorphoses et transgressions qu'abritera, bonne fille, la forêt qui est le monde des fées, lutins et elfes.

Les amoureux devront patienter quatre actes avant que leurs situations respectives s'accordent avec leurs pulsions de Mai, sur le détail desquelles la modération à l'oeuvre chez Babelio m'interdit de m'étendre. Disons que tout semble permis, explicitement ou suggéré.
Entretemps l'auteur décline son art à l'envi, activant pas moins de trois registres -au lieu des deux habituels- lesquels sont mis en relation deux à deux par les "passeurs" que sont Puck et Bottom : les quatre amoureux, le royaume des Fées, les artisans comédiens improvisés, sans compter Thésée et Hippolyta très occupés, surtout lui, semble-t-il, à attendre que l'heure sonne. D'ailleurs point n'est besoin de passeurs entre Thésée et Obéron, roi des Fées, ni Hippolyta et Titania, reine des Fées, binômes qu'il est légitime de considérer, chacun, comme les deux faces d'une même pièce.
Cette débauche de moyens a évidemment sa traduction dans la composition et le verbe: vers rimés ou non et prose, vocabulaire soutenu, spécifique ou populaire, ton sentimental, naturaliste ou humoristique, emprunts littéraires (Ovide, Plutarque principalement) ou au folklore et vécu populaire, ainsi qu'ironie débridée visant les moeurs, les rapports humains, les croyances et bien sûr le théâtre, en apothéose en même temps qu'en abyme.

Hélas, les bulles ayant vocation à s'évanouir, celle du Songe finit par imploser: tout rentre dans le bon ordre, la société reprend ses droits, les mondes se fractionnent. Si le spectateur (lecteur) peut concevoir quelques regrets de la fin de la fête et du conformisme retrouvé, le fait que Thésée puisse enfin après cinq actes de douloureuse rétention consommer lui procure, par solidarité ou compassion selon le sexe (ou le genre -Shakespeare à mon avis aurait adoré exploiter cette polémique) quelque soulagement.

Il y a lieu d'ajouter que la notice de Gisèle Venet dans l'édition de la bibliothèque de la Pléiade, dense et très documentée, satisfera la curiosité de ceux qui s'interrogent sur les sources et les interprétations de cette pièce.
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J'ai eu envie de lire cette pièce après avoir revu récemment le cercle des poètes disparus et son Puck magistral.
Je me souviens avoir adoré cette pièce montée par une troupe du festival d'Avignon, il y a de celà quelques années déjà, avoir ri, avoir été émue...je n'ai pas retrouvé ses émotions à la lecture; je me suis parfois ennuyée même. Cette comédie féérique légère doit certainement être vue plutôt que lue.
J'en ai aimé la poésie, certaines tirades, l'imbroglio amoureux, j'ai moins aimé l'intrusion de la magie (je ne suis pas une grande adepte des contes de fées, du moins les lire), et n'ai pas franchement rigolé devant cette bande de comédiens improvisés improvisant justement une pièce de théâtre pour le mariage du Duc Thésée.
À voir jouée donc, pour apprécier cette pièce à sa juste valeur.
Le film réalisé par Michael Hoffman, au casting alléchant ( Rupert Everett, Sophie Marceau, Christian Bale, Michelle Pfeiffer ... du beau linge non ?) me tente bien, par curiosité; les critiques sont mitigées.
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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Il y a deux ans je caressais l'idée de lire l'intégralité des pièces de Shakespeare en commençant par Roméo et Juliette. J'ai perdue de vue cette idée entre temps jusqu'à ce que je tombe sur ce titre enchanteur.
C'est extrêmement difficile pour moi de juger cette oeuvre de Shakespeare, étant donné mes faibles connaissances dans ce registre. Je dirais que j'ai un avis mitigé sur cette pièce mais vous expliquer rationnellement pourquoi est impossible.
Nous assistons à plusieurs amours contrariées : d'abord celle des êtres humains qui sont Hermia, Lysandre, Démétrius et Hélèna; mais aussi celle de créatures fantastiques qui sont Obéron le roi des elfes et Titania la reine des fées. L'histoire oscille entre tragédie, humour et féérie : l'intervention magique des fées, notamment celle de Puck, va entraîner des quiproquos, des situations tragiques et rocambolesques, des disputes, des erreurs grossières. Il y a des moments très drôles comme celui du paysan transformé en âne dont s'éprend malencontreusement Titania en ouvrant les yeux.
Le style d'écriture est très poétique mais très riche, avec un ton soutenu et des phrases à double sens. Mais voilà, je n'ai pas réussi à accrocher, peut-être parce que les pièces de théâtre ne se "lisent" pas mais se regardent.
Ce ne sera pas une lecture mémorable mais je serai ravie de voir l'adaptation théâtrale (avis à ceux qui me chercheraient un cadeau d'anniversaire!).
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Il était temps que je lise ma première pièce de théâtre de l'illustre auteur britannique ! J'ai choisi le Songe d'une Nuit d'été pour découvrir le dramaturge.
Ce livre a été trimbalé dans mon sac et lu dans le bus quand l'occasion s'en présentait. Je crains donc de ne pas avoir saisi toute la beauté de la pièce. Néanmoins je suis en mesure de vous en parler et de vous donner mon avis sur celle-ci.
J'ai été surprise par le style tout d'abord. C'est léger, moderne, frais. C'est surtout très drôle par moments, j'ai franchement souri devant ces situations pour le moins cocasses. J'ai beaucoup aimé l'aspect vif, très plaisant de l'oeuvre : il y a une mise en abîme du théâtre, des intermèdes musicaux... Tout cela confère à la pièce un caractère très plaisant, c'est facile à lire. L'histoire est très poétique, mêlant le monde des humains et celui plutôt délirant des elfes et des fées. Les sentiments sont contrariés, entremêlés. Cette pièce est un petit bijou, une bulle d'imaginaire et de gaieté dans ce monde froid. A la fin on a vraiment l'impression de se réveiller d'un joli somme à l'ombre d'un grand arbre. Cette pièce est très différente de tout ce que j'avais pu lire auparavant, on vit un moment hors du temps, comme suspendu ou perdu dans une nature charmante.
J'espère pouvoir lire très vite d'autres oeuvres du même auteur. N'hésitez pas à me suggérer des titres !
Lien : http://lantredemesreves.blog..
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