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sur 857 notes
L'Angleterre s'est bien améliorée depuis William, mais à l'époque, les discussions semblaient de résumer é envoyer en prison, bannir, mettre aux ceps, voire enlever un oeil ou deux. A part cela la lutte pour le pouvoir, même à l'ntérieur d'une famille, ne présentait pas de différence avec le temps présent, à à part les moyens.
On savait dès le début où étaient les bons et les méchants. J'avoue ne pas avoier été captivé
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Le roi fou revu par Shakespeare une splendeur et un plaisir de lecture quelle belle piece qui n'a pas pris une ride ! A relire sans moderation pour les fans de theatre et les autres cette piece ravira tous les publics !
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Donné 8 car oui, le talent de Shakespeare est immense. Ses personnages, jetés à peine modelés dans le feu des évènements, sont immédiatement crédibles et vivants. Les dialogues sont acérés, le rythme épouse l'action (alternance inégalable des moments comiques et tragiques), le divertissement est total.

Pourtant, ce Roi Lear fut pour moi une déception. Passons sur les situations et retournements aussi prévisibles que rocambolesques, que je supporte de moins en moins mais qui sont caractéristiques de la tragédie classique.

Le Roi Lear lie maladroitement deux intrigues : l'une principale, du roi et de ses trois filles, et l'autre secondaire, de Gloucester et ses deux fils. Les fils auxquels ces deux intrigues sont rattachées sont tout à fait artificiels : elles ne sont que les reflets symétriques l'une de l'autre.

Surtout, les personnages sont très nombreux et leur potentiel tragique (ou comique) inexploité. Seul Lear a véritablement droit au devant de la scène, ainsi qu'Edgar et Kent (quoique j'ai trouvé ce personnage le moins intéressant de tous). Les autres sont expédiés en vitesse à peine leur destin enclenché. Celui de Cordélia est le plus frustrant de tous.

On pourra me rétorquer que ces regrets sont une marque de la grande force symbolique des personnages créés par Shakespeare. Peut-être. Reste une mise en écrit mémorable de la sénilité et de la tragédie de la vieillesse pour les parents et leurs enfants.
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De quoi parle-t-on ?

De pouvoir ? Ou plutôt de la dévolution du pouvoir : d'un côté le partage du royaume d'Angleterre et de l'autre l'intrigue d'Edmund pour conquérir l'héritage de son père - le partage et l'héritage. Deux cas de figure tout aussi problématique. Shakespeare dessine la transmission du pouvoir comme un drame insoluble qui détruit les lois et les logiques affectives.

Ou alors parle-t-on d'amour et de fidélité ? de leur rapport au pouvoir ? L'amour comme ciment du pouvoir qui légitime et entretient, exige, trompe et mène à la folie ? L'amour comme sentiment que l'on peut déguiser, masquer et tromper.

Ou bien parle-t-on de folie ?
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Un livre vraiment triste, un roi abandonné et trahi par tous j'ai eu beaucoup de peine
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Ce que j'apprécie dans le Roi Lear, c'est le drame familial, loin de l'Histoire, de la politique ou des romances un peu tiédies. Cela sent le vécu.

Un père, ses enfants, une fortune. Autant de raisons de haïr, de trahir, de vouloir, d'envier...

C'est, comme souvent (toujours?) avec Shakespeare, terriblement actuel. Tout à fait bien vu et salutaire. le drame est palpable. Malgré les siècles, on reconnaîtra souvent ses proches dans ce jeu de dupes.
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Le roi Lear veut s'assurer une vieillesse dorée auprès de ses enfants, ses trois filles. En échange, il partage son royaume entre elles au prorata de leur amour. Seulement il fait mal ses calculs. Il confond soumission apparente et attachement sincère. Et quand il a abdiqué tout son pouvoir, il comprend mais un peu tard qu'il ne peut plus rien imposer. Au fait l'affection n'est pas une chose qui s'impose. Seulement la flagornerie. Mais quand on abdique le pouvoir il vaut mieux le savoir. Un père qui remet son sort, son royaume, son sceptre, entre les mains de ses filles, court toujours un gros risque. Est-ce un oedipe mal réglé ? Dans les maisons royales ce doit être la règle. Surtout à cette époque barbare, où seul le pouvoir est la règle. D'ailleurs c'est ainsi que Lear a régné. Une bonne leçon d'humilité l'attend dans ses vieux jours, comme pour nombre d'entre nous. Mais c'est un peu tard et cruel. Il vaut mieux avoir fait ce chemin plus avant. Peut être aurait-il dû s'entourer de quelques philosophes ou druides mieux trempés que ses conseillers ordinaires. Une leçon de vie en somme. Et aussi une critique du pouvoir aveugle. Où les valeurs chrétiennes triomphes de la dureté des moeurs barbares. Ah ! Cordélia...
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Le Roi Lear a décidé de diviser son royaume également entre ses trois filles, Régane, Goneril et Cordélia. La donation se fait au cours d'une cérémonie où le roi demande à chacune de lui exprimer son amour.

Alors que les deux aînées n'hésitent pas à jouer la carte de la flatterie hypocrite, Cordélia se montre réservée même si elle aime profondément son père.

Blessé par ce refus qui pique son orgueil, Lear déshérite Cordelia et la chasse; elle part donc pour la France, pour se marier au roi de France, seul à apprécier son honnêteté qu'il juge plus précieuse qu'une dot.

Est banni aussi un autre proche du Roi, le comte de Kent qui tente de lui faire des remontrances. Mais au fur et à mesure de la tragédie, le roi se rend compte de la fausseté de Régane et Goneril.


Parallèlement se dresse une seconde « intrigue » toujours sur le même thème de l'amour filial. le comte Gloucester a deux fils, Edgar et Edmond, fils illégitime.

Celui-ci trahira son père et son frère par ambition et pour gagner l'héritage auquel son statut de bâtard ne lui donne pas droit. Il déclare ainsi à la scène 2 « Ainsi donc, Edgar le légitime, il faut que j'aie votre patrimoine » (« Legitimate Edgar, I must have your land »).

Gloucester coupable de sa naïveté se fera crever les yeux et au terme de la pièce, les deux frères s'affronteront en un duel où Edgar triomphera.

Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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Mon avis : Comme "Roméo et Juliette" " Hamlet" j'ai aimé "Le roi Lear", l'histoire est dramatique, les faits s'enchainent rapidement (peut-être un peu trop vite), c'est prenant à lire. Une très bonne lecture. j'ai été toutefois un peu déstabilisée au début par la folie soudaine de Lear.
A lire..
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Mon 4ème Shakespeare (et mon dernier avant un long moment je pense).

C'est la pièce de Shakespeare que j'ai le moins aimé. Pourtant, ça commençait bien. J'étais investi, jusqu'à ce que le Roi Lear parte dans les landes. À partir de là, ça commence vraiment à devenir une histoire de complot pour la prise de pouvoir, mais ça ne m'a pas passionné. J'ai même galéré à terminer cette pièce. Il y a beaucoup de personnages importants et d'événements qui s'enchaînent, ce qui fait que je me suis encore plus perdu. J'ai fini par ne plus m'intéresser aux objectifs, je voulais juste que ça se termine.

Dommage. Au moins, j'ai pu lire l'une des pièces les plus connues de Shakespeare.
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