La collection heure lumière chez le Bélial' est vraiment une très chouette collection de nouvelle courte sur des univers variés avec une petite tendance SF.
Bon là ce 'est pas du tout le cas car on plonge dans une histoire se déroulant dans le Londres des années 1890 où nous allons suivre la "descente" aux enfers d'un jeune gentleman qui s'intéresse aux recherches d'un scientifique sulfureux...
Pardon de couper court mais NON. Non il n'y a pas plus de souffre qu'autre chose dans cette nouvelle qui a un schéma ultra classique qu'on devine la fin dès les premières pages.
Les descriptions sont alambiquées au possible et noient complètement, par exemple, le climax de fin, le rendant beaucoup moins impactant car peu facile à comprendre.
Les personnages sont des archétypes caricaturaux, la relation "sulfureuse" n'est qu'une sordide histoire de... Bref c'est vraiment pas une nouvelle que je conseille.
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Jeffrey Richmond, ingénieur de génie, fait appel à Samuel Prothero, aliéniste de son état, pour tenter de trouver une explication aux phénomènes étranges qui ont lieu chez lui, Rose street. Sa machine censée filtrer l'air pollué de ce Londres victorien semble attirer les fantômes, dont le spectre de sa soeur.
Prothero, vite charmé par les pensionnaires de la maison, anciennement maison close, sera le témoin impuissant de l'ouverture d'une porte vers les âmes égarées.
Ce titre de la collection Une Heure Lumière ne m'a pas emballée : le tout est brouillon et j'ai été bien en peine de déterminer la direction que voulait prendre l'auteur. Se mêlent critiques des clubs de gen-tlemen, sort des âmes en quête de rédemption, culpabilité, ombre maléfique… beaucoup de pistes et de thématiques fantastiques à peine effleurées dans le format court.
Un opus qui ne restera pas comme un grand moment de lecture.
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J'aime beaucoup Shepard particulièrement pour son style... Ici je décroche en 5 pages a peine tant le style est faible (longues phrase bancales), les personnages et le cadre peu intéressants. Je sais pas si Shepard l'a écrit à la va vite ou si le traducteur l'a massacré...
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