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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai un peu de difficulté à mettre en place ma chronique sur ce troisième roman du troisième cycle de l'ombre du chardon d'Aki Shimazaki.
Il y a comme une fatalité sur le personnage mis en avant de ce tome qui a trois femmes dans sa vie, une principale et deux maîtresses.

« J'ai besoin de maîtresses afin que notre mariage reste stable. »

Ce Gorô est assez détestable. Nous l'avons connu dans les romans précédents où il s'occupait de réunir les anciens collègues de classe. Il aime les apparences, semble très sûr de lui et mène la grande vie.
Insaisissable, caméléon, Gorô est un personnage odieux, trois terribles défauts.

Gorô est à la tête d'une société prospère qui appartenait à son père. Il a fait un bon mariage et a deux enfants. Il souhaite que ça vie ne change pas et il se considère heureux.
Au fil du roman, ses manigances lui retomberont sur le nez et c'est bien fait.
Les femmes de son entourage lui feront comprendre que son attitude envers les femmes et sa relation avec le travail n'a plus sa place.
Nous apprenons que Gorô a de profondes blessures d'enfance et que sa vie en est toujours marquée. Comme dans un champ de narcisses, Gorô avance dans la vie sans repères maternels tout en se contemplant et en s'admirant. Ce personnage m'a choqué avant de m'émouvoir. C'est le secret Shimazaki.

« Dans le champ de suisen, je regarde ton sourire doux.
Ton visage est comme un soleil.
Ne me quitte jamais, maman! »

« Dans le champ de suisen, tu danses en me berçant.
Dans tes bras tendres, je regarde ton sourire doux.
Ton visage est comme un soleil. Ne me quitte jamais, maman! »
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Je n'ai pas lu les autres livres de la pentalogie. Mais Suisen seul est un objet intéressant: à la fois désabusé et succinct, son style très dépaysant en fait une lecture facile et instinctive. Regorgant de métaphores employées dans une langue simple, l'image du narcisse qui revient jusqu'à la fin du livre est intriguante.

Le personnage de Gorô Kida est parfaitement détestable, à la fois très cliché et très authentique. Réincarnation parfaite dans le Japon "moderne" du Narcisse mythologique, il est poursuivi par cette fleur.

Intelligent et différent.
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Comme une fable sur le thème un malheur n'arrive jamais seul, Goro père de famille au deux maîtresses et à la tête d'une société renommée ne voit rien venir.

Arrogant, hautin, dédaigneux, vide, suffisant, autoritaire, imbu de lui-même ? Non ! Goro ne voit rien de tout cela en lui. Son entourage va lui fournir un miroir bien cruel.
Lien : http://noid.ch/suisen/
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La délicatesse des couvertures se retrouve dans chacun de ces romans. Encore une fois je suis conquise par la finesse d'observation et de transcription d'Aki Shimazaki : une culture, un univers, des habitudes entre traditions ancestrales et monde contemporain. Une approche du monde japonais actuel que je suppose assez juste, en tous cas, c'est l'idée que je m'en fais.
A quand le prochain voyage?
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Dans ce troisième livre de la série l'ombre du chardon, Aki Shimazaki nous propose de suivre un personnage détestable au possible. Toute la prouesse de l'autrice réside dans sa capacité à nous faire avoir de l'empathie pour son héro. Je dirai que c'est le livre le plus déplaisant de la série puisqu'il nous oblige à supporter un homme imbu de lui même, profondément égoïste et bête. Comment un enfant devient-il un adulte aussi odieux, pourquoi lui et pas d'autres ayant vécu des traumatismes similaires ? Au fil des pages, on assiste avec une satisfaction malsaine à ce que j'appellerai le retour de karma, et on abandonne malgré tout ce personnage avec tristesse.
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Goro est un homme très fier, il est le président d'une société qui importe des alcools de grande qualité. Marié, père de famille, il apprécie d'avoir au moins deux maîtresses, il pense pouvoir toujours imposer ses idées et ses choix à son entourage.

C'est ma première rencontre avec Aki Shimazaki et je crois que ce ne sera pas la dernière ! Suisen (narcisse en japonais) est le troisième volume d'un cycle romanesque, L'Ombre du chardon, mais ce livre peut être lu de manière indépendante. C'est un roman court, agréable à lire. J'ai aimé suivre le parcours de Goro, personnage arrogant, il est vraiment imbuvable au début du roman. Au cours de l'histoire, ses certitudes concernant sa réussite et son avenir vont être très ébranlées et cela va l'obliger à se remettre en question. Enfin.
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"Suisen" est le troisième tome du cycle "L'Ombre du chardon". Il est consacré au personnage de Gorô qui apparaît déjà dans le premier tome, "Azami", où il nous est présenté comme un camarade d'école de Mitsuo, le narrateur, qui est désormais à la tête d'une entreprise d'import d'alcool prospère. Alors que les deux volumes précédents mettaient en scène un personnage principal attachant, Gorô se révèle vite détestable en raison de son point de vue sur les femmes. Dans sa vision des choses, elles sont cantonnées à une position de soumission selon laquelle elles doivent être inférieures à l'homme dans le couple et elles ne peuvent pas diriger une entreprise par exemple.

Derrière cette façade perverse et arrogante, nous découvrons, au fil du récit, un personnage dont les rêves d'enfant on été brisés par le décès précoce de sa mère et le remariage rapide de son père qui l'a par ailleurs forcé à suivre la voie tracée pour lui en le préparant à reprendre l'entreprise familiale. Gorô est donc profondément marqué par un manque d'amour et un manque de confiance en lui qu'il compense par un comportement odieux dont souffre particulièrement sa femme et ses enfants qui n'ont pas le droit de mener leur vie comme ils l'entendent.

Comme dans "Azami" et "Hôzuki", l'auteure nous donne à voir les complexités de la société au Japon. Elle aborde ici une multitude de questions comme la glorification du #travail acharné et ses conséquences sur la santé des individus, la place des femmes en entreprise, le devoir filial, la planification de l'éducation des garçons et l'encadrement du mariage des filles, la rivalité entre frère et soeur… le constat qui en émerge est sans appel et condamne Gorô et sa pensée conservatrice sur qui son entourage porte finalement un regard assez lucide, mais cet ouvrage est avant tout un récit des redémarrages toujours possibles dans la vie.

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Gorô est le personnage principal de ce 3e tome de L'ombre du chardon, Suisen qui signifie Narcisse, et ce nom lui va comme un gant !

Aperçu rapidement dans le 1er volume ( et déjà détestable ! ), Gorô est à la tête d'une société prospère d'importation d'alcools et distillation de whisky réputé . Cinquante ans, une femme, deux enfants étudiants et des maîtresses qu'il change régulièrement, parce que, dit-il, « C'est la prérogative des hommes virils et de pouvoir »… Vous le sentez bien le personnage ?

Ce qu'il aime, Gorô, à part faire suer sa femme et ses enfants , c'est parader dans les « Partys » entouré de riches patrons, hommes politiques ou vedettes du show-biz, avant d'aller se faire servir et se faire plaisir chez l'une de ses maîtresses du moment ..
Bref, Gorô est un gros c…, et même si « les blessures d'enfance deviennent parfois des failles à l'âge adulte », on a du mal à le prendre en pitié quand son monde s'écroule !

Aki Shimazaki a fait fort avec ce personnage … qui en dit long sur le machisme et le mépris de classe visiblement assez présents au Japon . Et même si l'écriture est toujours aussi plaisante, et le miso, le niku-jaga et le tsukemono des plaisirs gustatifs (parce qu'on apprend aussi la cuisine chez Shimazaki !), j'ai un peu moins apprécié ce volume là.
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Dans cette histoire l'écrivaine reprend le personnage de Monsieur Kida lequel avait fait une apparition dans Azami avec l'histoire de Mitsuo, un ancien camarade d'école de Kida. Il se trouve que Kida est devenu PDG de l'entreprise familiale de boissons (import-export de liqueurs prestigieuses+ whisky local), à la suite du décès de son père.Kida est très infatué de sa personne et il pense que parce qu'il a énormément d'entregent, c'est une lumière pour l'entreprise, ce qui n'est pas du tout l'opinion de gens qui travaillent avec lui.

C'est Kida qui organise chaque année une rencontre avec les anciens camarades d'école, rencontres que Mitsuo, devenu journaliste et Mitsuko, devenue entraineuse de bar ne fréquentent jamais.
Apprenant que Mitsuo a une liaison avec Mitsuko, il s'arrange pour le dénoncer et à la fin d'Azami, le couple se sépare.

Kida adore être en représentation et recherche toutes les occasions pour y pavaner. Il est marié depuis plus de 20 ans avec une femme soumise qui le laisse mener une vie galante sans jamais se plaindre. Mais Kida n'est pas homme d'une seule maitresse, il lui en faut au moins deux en même temps. Aussi il en change souvent.

Les années passent, ses enfants grandissent et il se voit déjà actionnaire majoritaire avec les parts détenues par sa belle mère, aujourd'hui âgée de plus de 80 ans.

Kida aura une énorme surprise, il ira de déconvenue en déconvenue pour le plus grand plaisir du lecteur.

Mais derrière cette façade Kida cache une vraie détresse, ayant perdu sa mère lorsqu'il avait 3 ans, son père s'est remarié assez vite et a eu une fille de sa deuxième femme. Une fille intelligente, travailleuse et qui fera un mariage d'amour avec un ingénieur chimiste, intelligent, sérieux et travailleur aussi. le couple travaille dans l'entreprise familiale et ce sont eux qui apportent des changements en améliorant les rendements; de plus, ils sont très appréciés par le personnel. Kida ne fait que parader et soigner les relations commerciales.

Un conte joli et cruel narré de façon parfaite.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Troisième volume de cette série. Opus consacré au personnage que j'ai trouvé le plus déplaisant et antipathique jusqu'ici. du coup, je n'étais que moyennement motivée pour lire ce tome. Mais comme avec les livres précédents, la lecture a été néanmoins agréable et je suis contente ici d'être sur un format court pour pouvoir passer rapidement à un volet consacré à un autre personnage !
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