Suisen

A nouveau une lecture un petit livre de cette auteur que j'apprécie beaucoup
J'ai envie de commencer le quatrieme opus
J'aime bien retrouvé les personnages des tomes précédents qui prennent la parole à leur tour et nous font ainsi découvrir leur personnalite.
Je ne peux que vous conseillez de découvrir cette pentologie
bonnes lectures

Dans ce troisième volume de "L'ombre du chardon" nous assistons, médusés, à l'irrésistible chute d'un des personnages clés de cette saga, le bel et fier Gorô Kida, imbu de lui-même et de son pouvoir sur les femmes. Abandonné par son épouse, ses enfants et ses maîtresses, mis à l'écart de la direction de sa société, il va se retrouver du jour au lendemain dépourvu de tout ce qui jusqu'à présent lui tenait lieu de raison de vivre. Une analyse au vitriol des rapports humains, lorsqu'ils sont fondés sur le mensonge et la complaisance. On espère quand même une rédemption possible, sous l'aspect d'un chat…

si le livre précédent de cette série pouvait être appelé résilience, celui pourrait porter le titre de grandeur et décadence. Giro, que nous avons croisé dans les deux premiers livres est ici sur le devant de la scène. Arrive à 50 ans dans une situation enviable grâce eux travail des autres et à la chance, il va vite découvrir que les emmerdes arrivent par vague et tout va s'y mettre pour le faire tomber de haut. je trouve ce livre un peu léger, avec son chat noir et la série ininterrompue d'ennuis.

Pour le moment le plus beau de la trilogie, il est très sévère ce sur ce personnage, mais à la fin tout devient claire, et il en est touchant et émouvant. Il est comme les autres volumes, une belle compagnie de lecture, j'ai à peine finit ce volume, que j'ai envie de sauter sur le 4ème, mais j'appréhende déjà la fin de cette pentalogie.

Aki Shimazaki a vraiment énormément de talent, elle arrive toujours à nous transporter en si peu de pages.
Bien que le personnage principal de ce tome-ci me soit fort antipathique, j'ai tout de même éprouvé de la compassion pour lui. Cet homme arrogant, autoritaire et prétentieux, aux nombreuses maîtresses et indifférents aux sentiments des autres voit sa vie basculer du jour au lendemain. Mais son caractère et son attitude ont leurs sources bien ancrées dans la jeunesse de Goro, petit garçon dont la mère est décédée quand il n'avait que trois ans et donc en manque d'affection.
J'ai beaucoup aimé la fin du livre qui nous montre un possible changement et une prise de conscience de cet homme dans la force de l'âge.
Aki Shimazaki nous donne de l'espoir et nous montre qu'il est toujours possible de changer, de prendre sa vie en main et de panser ses blessures avec le temps.

Troisième volet du cycle entrepris par l'auteure avec « Azami ».
A l'instar des volumes précédents, Aki Shimazaki relate en 150 pages les aventures d'un groupe de personnages en se plaçant successivement dans la peau de chacun d'entre eux. Seule la lecture complète permettra une vision globale de leur histoire commune.
Cet épisode se concentre sur Gorô, un homme d'affaire à succès, dont la vie personnelle est bien remplie entre sa famille légitime et ses deux maîtresses officielles. Lors d'une soirée mondaine, ce bel équilibre et les convictions sur lesquelles il a bâti son existence vont brusquement voler en éclat. L'enfant blessé d'hier est-il devenu un adulte raté ?
Sans y toucher, Shimazaki met à jour les non-dits, décrypte les blessures enfouies afin de mieux placer ses protagonistes face à leur propre vérité. Si l'effet est dévastateur, une rédemption reste toujours possible. Ainsi, l'espoir demeure.
Toujours et encore cette grande maîtrise psychologique, alliée à une écriture épurée.

Pour ce 3eme volet de la pentalogie A l'ombre du chardon, nous suivons Gorô, personnage le plus antipathique de Aki Shimazaki. Directeur d'une célèbre distillerie, il est heureux de son rôle de représentant mondain auprès de l'intelligensia japonaise et internationale. Homme à femme, il entretient 2 maîtresses, qui se doivent être totalement disponibles. Ses enfants comme sa femme sont contraints de répondre à toutes ses injonctions car il souhaite que tout soit fait selon ses propres désirs et ambitions. Seul le souvenir d'une ancienne amante arrive à l'émouvoir, touché par sa personnalité intelligente et sensible. Pourtant, aveuglé par sa prétention, Gorô verra son monde peu à peu se fissurer.

Difficile de s'attacher à Gorô,vantard, odieux, imbu de lui-même et misogyne. Pourtant, l'auteur réussit à lui rendre un peu d'humanité et de fragilité lors de l'évocation de Sayako et lors du dénouement du récit. Exaspérée par ce personnage, la lecture a parfois été difficile, à la limité du caricaturale selon moi. Sa personnalité est bien décrite et celle des personnages secondaires s'étoffent intelligemment tout au long du récit.
Le roman est écrit à la première personne ce qui permet de mieux appréhender le point de vue du personnage, centré sur lui même. Enfin, le style, toujours simple a priori, est subtil et restitue parfaitement le mode de pensée de ce quinquagénaire, enfermé dans un modèle patriarcal. Aki Shimazaki décrit de façon acerbe la société japonaise où les conventions sociales régissent tout la vie des japonais (études, travail, mariage, classe sociale..).
Ce n'est pas le roman le plus facile à appréhender de l'auteure s'il n'est pas inclus avec les autres romans de la pentalogie.

J'avais hâte de commencer cette lecture et de découvrir quel personnage nous présentait Aki Shimazaki dans ce troisième tome de l'ombre du chardon.
Et là, j'ai eu la mauvaise surprise de constater que c'était Gorô, un personnage qui me dérangeait dans le premier tome.

Faisons donc le point sur ce personnage : il est le président de la sakaya Kiya (marchand de spiritueux). Il a hérité de la société fondée par son grand-père. Il est marié et a deux enfants. Son aînée est à l'université et il compte lui organiser un miai avantageux. Son fils est lycéen, il le destine à reprendre la société familiale. Il a aussi plusieurs maîtresses à qui il impose sa volonté.
Bref, vous l'aurez compris, c'est un personnage arrogant, hautain et tyrannique. Il est loin d'imaginer que sa vie va progressivement déraper.

Sur les deux tiers du roman, on le suit, on découvre sa vie. Puisqu'il est le narrateur, le lecteur se prend en pleine tronche sa suffisance. En un mot comme en cent, c'est un connard : que ce soit avec ses enfants, sa femme, sa belle-mère qui l'a aimé comme un fils, ou avec sa demi-soeur et sa famille qu'il méprise parce qu'ils sont plus brillants que lui.
Puis il se prend le retour de bâton et ça a fait du bien. Je suis peut-être mauvaise, mais je me suis réjouie de son malheur ; il n'a eu que ce qu'il méritait. Par contre, quand il commence enfin à se comporter comme un humain et qu'il éprouve un peu de la compassion qui lui manquait pour être humain, le roman s'est terminé. Une fin prématurée qui était frustrante.

J'espérais aimer autant ce troisième tome que les deux autres, mais ce n'est pas le cas en raison du personnage m'as-tu-vu qu'est Gorô. Je mentirais si je disais que je n'étais pas déçue.
Malgré ça, j'ai hâte de lire le prochain tome et de découvrir quel personnage nous sera dévoilé.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..

J'ai lu"Suisen" il y a quelques années. je l'ai réemprunté à la bibliothèque à l'occasion d'un club lecture avec pour thème l'auteur AKi SHIMAZAKI(une idée à moi évidemment). Je relis donc plusieurs de ses romans. Dans celui-ci, il est question d'un homme à la tête d'une société prospère fondée par son grand-père. le respect des traditions propres au Japon. Cet homme est le narrateur et il est arrogant, imbus de sa personne, de son statut. Il côtoie des personnes importantes, il a plusieurs maîtresses dont une star de cinéma qui lui doit son succès. Il pense mériter sa vie. Il est marié, a deux beaux enfants dont un fils cadet qui selon lui reprendra l'entreprise à sa suite. Gorô va pourtant voir ses certitudes ébranlées et apprendre à se regarder dans le miroir tel qu'il est réellement. Ce roman parle des blessures d'enfance qui deviennent des failles à l'âge adulte si on ne les soigne pas. Un roman magnifique où l'on est souvent surpris. l'auteur écrit avec finesse, subtilité et simplicité. Elle a été récompensée par de nombreux prix et on comprend pourquoi. D'origine japonaise, elle vit au Canada et continue à écrire. N'hésitez pas à lire ce petit roman, je l'ai dévoré en une journée. Sa pentalogie des secrets (plusieurs petits romans) a aussi remporté plusieurs prix dont le prix du Gouverneur du Canada et le Prix Canada-Japon pour n'en citer que deux) est aussi un régal littéraire.

Suisen – Aki Shimazaki

L'écriture d'Aki Shimazaki est toujours aussi belle.

J'ai un peu moins aimé l'histoire cette fois-ci peut être parce que le personnage principal est vraiment très désagréable, c'est un homme odieux, sûr de lui, il a une attitude très machiste.
Cet individu s'imagine que tout lui est dû parce qu'il a réussi. Il traite sa femme avec condescendance et s'imagine pouvoir régir la vie de ses enfants. A la fin il finira par descendre de son piédestal et peut être qu'on lui pardonnera un peu son attitude.

Mais grâce à cette auteure je continue ma découverte du Japon, de ses traditions et de ses moeurs.
Et je crois que je vais lire d'autres de ces romans mais je pense qu'il faut les lire dans l'ordre.

A lire absolument