AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,08

sur 534 notes
5
42 avis
4
41 avis
3
13 avis
2
4 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dans ce troisième opus de la pentalogie "Au coeur du Yamato", les lecteurs apprennent enfin que Yamato est un des anciens noms du Japon, à une période relativement peu documentée de son histoire (vers le 4ème siècle de notre ère). C'est aussi un ancien nom pour libellule, par rapport à la forme de l'archipel.

Dans ce livre, Aki Shimazaki se penche sur la vie privée de Nobu, un autre employé de la société d'import-export Gomashi. Ou plutôt ex-employé. Plus soucieux de sa vie de famille que de son emploi, ou plutôt de l'idée que son supérieur voudrait voir de tous les employés : faire des heures supplémentaires, sortir le soir avec les collègues, ... au détriment de la vie privée. Quand on parle de le muter à la succursale de Sâo Paolo au Brésil, il décide de démissionner et de réaliser le rêve de son père : ouvrir une école privée, qui donne des cours du soir et du samedi aux élèves désirant obtenir les meilleures places dans les lycées ou à l'université.

Même si les horaires des cours sont en décalage avec sa vie familiale, il est heureux, même si le souvenir de son père suicidé après avoir perdu son emploi est toujours présent.
Commenter  J’apprécie          220
Nobu a quitté la compagnie Goshima parce qu'il a refusé sa mutation à São Paulo. Il finit par ouvrir un juku, une école de cours privé, le soir pour les jeunes et en journée pour les adultes. Il a un certain succès et se partage entre son travail et sa famille.
On découvre sa nouvelle vie, et au fil des pages, des souvenirs lui reviennent : ce qu'il a vécu au sein de la société Goshima, mais également le suicide de son père. Il nous expose les causes qui ont entraîné ce drame, du moins ce qu'il en sait, et les conséquences que cela a eu sur lui et sa famille.

C'est une lecture que j'ai adorée.
J'appréciais beaucoup Nobu, c'est toujours le cas dans ce troisième tome de Au coeur du Yamato. Il aime sa famille, et finalement, ce qui m'a le plus touché, ce sont les paroles de sa femme Haruko, elles sonnent justes et j'ai eu l'impression que depuis des années, c'est elle qui le porte et lui inspire une belle façon de vivre.
Après tout, malgré l'acte désespéré de son père, il s'en est sorti beaucoup mieux que Jirō (et si vous voulez savoir qui est ce mystérieux Jirō et son lien avec Nobu, il faudra lire ce roman).

J'ai adoré cette lecture et dès que j'aurai terminé mes trois traditionnels mangas qui entrecoupent chaque roman, j'entamerai le prochain tome.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
Commenter  J’apprécie          30
Quand Nobu a dû choisir un nom pour son juku, il a tout naturellement choisi ‘'Tonbo'', libellule. Comme la libellule de la comptine que sa fille fredonnait à cette époque. Comme la libellule que son père aimait observer. Comme la libellule qui traverse le pays vers le Nord où elle va mourir…
Au juku tonbo, on enseigne le kokugo, la langue japonaise. Les cours sont très prisés par les collégiens du quartier. Les locaux sont aussi utilisés par les adultes qui viennent y apprendre l'ikebana. Et, sous l'impulsion de sa femme, Nobu songe à des cours de piano et à une chorale.
Son affaire tourne bien, sa vie est paisible, Nobu est heureux malgré le suicide de son père qui a laissé une profonde blessure dans son coeur. Enseignant lui aussi, il avait subi une campagne de dénigrement après la mort d'un élève et ne s'en était jamais remis.
Quand un ancien élève de son père le contacte, Nobu voit enfin l'occasion d'en apprendre plus sur cette tragédie qui le ronge encore.

Dans Tonbo, Aki Shimazaki s'intéresse à Nobu, déjà rencontré dans Mitsuba où il avait donné sa démission à la société Goshima, son chef voulant le muter au Brésil. Trop soucieux du bonheur de sa famille et trop attaché à son pays natal pour s'expatrier, Nobu est resté au Japon où il a ouvert un juku, un de ces établissements privés qui donnent des cours du soir et préparent collégiens ou lycéens aux examens de fin d'année.
Comme tous les personnages de ce cycle, Nobu a été confronté à l'absence de son père. le sien a choisi le suicide, incapable de lutter contre l'injustice et la diffamation. Grâce à un ancien élève, il va en apprendre plus sur le disparu et les circonstances de son décès.
Au coeur de cette histoire, le harcèlement, la méchanceté, la cruauté et bien sûr les actes de nos pères et leurs conséquences. Vies brisées et douleurs mais aussi lumière et espoir…
Tous les livres d'Aki Shimazaki sont des écrins où s'épanouissent la délicatesse des sentiments et la profondeur des âmes. Une autrice essentielle.
Commenter  J’apprécie          462
Libellule.

Nobu a fondé un juku, un établissement de cours privés pour préparer des examens. La visite inattendue d'un ancien élève de son père va raviver des souvenirs douloureux.

J'ai lu ce troisième volume de la pentalogie "au coeur du Yamato" avec un plaisir renouvelé. Cette fois-ci l'autrice s'attarde sur Nobu, le collègue de Takashi. Après sa démission de l'entreprise Goshima, il a ouvert un établissement de cours privé.

L'autrice se concentre ici sur le système éducatif japonais. Celui-ci est élitiste et la sélection commence dès le plus jeune âge. Certains élèves sont ainsi éjectés de ce système et vont dans des lycées du soirs. Certains doivent travailler à côté, quand d'autres sont des élèves à problèmes.

A la suite de la mort d'un de ses élèves, le père de Nobu enseignant dans un lycée du soir, s'est suicidé. Un ancien élève de ce dernier va révéler la vérité sur ce suicide à Nobu. Aki Shimazaki aborde l'Ijime (persécution entre élèves) et ses conséquences dramatiques. Sous un aspect policé et d'excellence, le système éducatif japonais est sans pitié et broie ceux qui ne sont pas conformes.

Au final, la plume d'Aki Shimazaki me fait toujours passer un agréable moment malgré la dureté des sujets abordés.
Commenter  J’apprécie          224
Dans ce troisième opus de « Au coeur du Yamato » nous suivons Nobu Tsunoba.
Il a ouvert son propre établissement de cours privés, le « juku » Tonbo, lorsqu'il a quitté la grande Compagnie Goshima.

Un jour, Nobu reçoit l'appel d'un homme qui fut dans le temps l'élève de son père, enseignant, lequel s'était suicidé il y quinze ans.

Cette rencontre va permettre à Nobu de revenir sur la vie de son père, et tenter de comprendre ce qu'il s'était passé à l'époque.
Un évènement malheureux prenant des proportions dramatiques s'était produit concernant un élève.
*
Comme dans mes critiques précédentes de « Mitsuba » ou « Zakuro », je poursuis ma lecture de cette pentalogie, appréciant le style élégant et toujours empreint de poésie de l'autrice.
Commenter  J’apprécie          90
Je suis contente, j'avais vraiment envie de découvrir un peu plus ce personnage atypique selon le Japon : un salarié qui préfère passer du temps avec sa femme et ses enfants ! Shocking !
Ce personnage est intéressant, son passé permet d'aborder l'ijimé (le harcèlement allant jusqu'à pousser au suicide) en mettant en scène deux lycéens et le père de notre héros.
Je me plais dans les romans d'Aki Shimazaki. J'ai toujours l'impression de savourer un bon dessert, pas trop sucré (les récits sont plutôt noirs en fait) mais à chaque fois savoureux par son style.
Et puis au final j'aurai dévoré les plus de 500 pages du recueil en si peu de temps...
.
A noter qu'avec ce livre, j'ai enfin compris le titre "Au coeur du Yamato" du recueil. Yamato c'est l'ancien nom du Japon.... et c'est aussi l'ancien nom de la libellule !
Commenter  J’apprécie          400
Nobu tient depuis plusieurs années un « fuku », une école privée de cours du soir pour collégiens, lycéens et adultes. le souvenir de son père est constamment présent en lui. Un père qui connut un destin tragique, obligeant sa veuve et ses enfants à changer de région. Alors que Nobu cherche un professeur de chant et de piano, une figure du passé se présente à lui. Nobu repense au drame qui frappa sa famille, jusqu'à ce que le visiteur apporte un éclairage nouveau.

Il y a énormément de sensibilité dans l'écriture de Aki Shimasaki. Si l'histoire est ancrée dans son japon natal, le style est imprégné de la culture occidentale de son pays d'accueil le Canada. Ce mélange permet de garder toute la pudeur de la culture japonaise. Ainsi l'auteure nous permet de percevoir les subtilités de la culture japonaise, avec ses différentes langues et écritures, les sens multiples des mots. Ainsi « Tonbo » qui désigne une libellule mais aussi un ancien nom du Japon.

L'histoire de Nobu est une histoire de résilience. Pendant longtemps il n'a pu faire le deuil de son père. Il finira par faire la paix avec le passé. Aki Shimasaki nous emmène au coeur de l'organisation de la scolarité au Japon. Clairement la vie des adolescents japonais n'est pas des plus relaxantes. La course à l'excellence commence très tôt et en lisant ce roman on voit que la pression des années 1970 n'a pas évolué.

J'ai apprécié le ton apaisant, plein de nostalgie. Si le court récit ne permet pas de développer largement la personnalité des personnages, l'essentiel est là. Il y a de l'émotion, de la compassion, de la colère. L'auteure aborde des questions lourdes : la culpabilité, la honte, le deuil, la relation entre l'oppresseur et sa victime, le harcèlement scolaire, le suicide, le regard de la société : des messages universels et intemporels.

« Tonbo » est le troisième volume du second cycle romanesque de Aki Shimasaki. Il me donne clairement envie de lire tout le cycle même si ne pas avoir lu les deux précédents n'a pas été un inconvénient.

Un roman au ton apaisant malgré la gravité des thèmes abordés. Une lecture qui se savoure.
Commenter  J’apprécie          132
Une plongée dans le milieu scolaire, et ses chausse-trappes, dans le Japon des années 1970. On retrouve ici Nobu Tsunoda, que les lecteurs et lectrices de la série "Au coeur du Yamato" ont déjà rencontré dans le premier volume "Mitsuba". Après sa démission de la compagnie Goshima, suite à son refus de voyager à l'étranger pour préserver l'harmonie de son foyer, Nobu a créé un cours du soir pour collégiens. Il se souvient de son père, professeur de lycée, qui s'était suicidé peu de temps après avoir été renvoyé de son établissement. Une sombre affaire, qui va ressurgir à l'occasion de la visite inopinée d'un ancien élève, levant un voile sur des aspects peu reluisants du milieu scolaire, ainsi que de la presse à sensation. L'émotion est au rendez-vous, la colère aussi, contre l'injustice et certains travers de la vie en société. Un message qui dépasse largement et l'époque et le cadre du Pays du Soleil Levant…
Commenter  J’apprécie          30
Au coeur du yamato : tome 3/5

Tonbo (libellule) est un roman qui fait partie de la série « au coeur du yamato ». Ce sont de courts romans (une centaine de pages) découpés en chapitres de quelques pages, rendant la lecture aisée. Les cinq romans sont indépendants, et chacun se consacre a un personnage que l'on retrouve, de façon anecdotique, dans les autres.
Tonbo raconte l'histoire de Nobu, ancien cadre d'une grande entreprise dont ils a été forcé de démissionner. Il a fondé un établissement d'enseignement complémentaire, un juku, et y enseigne, comme son père qui, lui aussi, était professeur. Toutefois, ce dernier, à la suite d'un incident avec un élève, s'est suicidé. Nobu rencontre alors un ancien élève de son père, témoin privilégié qui va lui révéler le dessous des cartes…


C'est un roman doux et tendre, ancré dans le quotidien d'une famille sans histoire. On y croise, à l'occasion, les personnages des autres romans, dont les histoires sont vues sous un autre angle. Dans toutes ces histoires, une vie en apparence tranquille et calme laisse transparaitre des secrets enfouis, des sentiments de culpabilité, de honte ou de fierté. Sous une simplicité factice, toute la complexité des relations humaines, ainsi qu'une certaine fatalité, s'inscrit dans l'histoire, récente ou légendaire, du japon.
Commenter  J’apprécie          20
Addiction totale pour ces petits livres qui me touchent, m'enseignent et me surprennent. Tonbo qui veut dire libellule mais aussi âmes des morts et plein d'autres choses encore. J'ai retrouvé cet employé intègre qui démissionne pour une nouvelle vie. Justement je voulais savoir laquelle et me voilà dans l'histoire de son père, de sa femme. Des histoires lourdes à porter mais où la résilience prend tout son sens. Dans ce livre, toujours des questions de société, harceleurs, harcelés, empathie, geste de trop, retour du passé, demande de pardon. La fin me tire délicatement comme dans un courant d'eau fraîche vers une nouvelle histoire d'un des personnages qui avait déjà toute ma sympathie. Vite le suivant !!!
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (938) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1430 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *}