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sur 1423 notes
“Il faut qu'on parle”. Voilà bien la phrase que l'on redoute d'entendre quand on vit en couple. Ces quelques mots suffisent généralement à vous signifier que votre vie ne sera plus jamais comme avant.

Pourtant, en voulant parler de Kevin à son mari, Eva ne va rien bouleverser dans la vie de sa famille, son fils s'étant déjà chargé de la pulvériser.

En voulant mettre des mots sur les actes effroyables que son adolescent a commis, Eva ne cherche ni à l'excuser, ni à minimiser sa propre responsabilité. Elle veut juste tenter de comprendre comment le pire a pu se produire pendant que Kevin, du fond de sa cellule, lui refuse toute explication.

A qui d'autre qu'à son mari peut-elle avouer son incompréhension, son incrédulité et son désarroi ? A qui d'autre peut-elle faire part de son malaise face à cet enfant qu'elle n'est jamais parvenue à comprendre ?

Eva a besoin de parler et de vider son sac alors que tout le monde la fuit et c'est à travers des lettres adressées à cet époux absent qu'elle y parvient. Elle ne profite pas de cette communication à sens unique pour s'octroyer le beau rôle et se positionner en victime. Elle est la mère de l'assassin, de ce tueur de masse qui a abattu de sang froid sept de ses camarades, un professeur et un employé se trouvant au mauvais endroit au mauvais moment. Elle est et sera jusqu'à la fin de sa vie la mère de Kevin Khatchadourian, la mère du monstre. Elle l'assume, quel autre choix a-t-elle de toute façon ?

En replongeant dans ses souvenirs, Eva met en lumière tous ces instants où la vie auprès de Kevin n'avait rien d'un conte de fée. Elle se rappelle de toutes les fois où son mari lui a reproché sa froideur vis-à-vis de leur fils. Elle se souvient de ces petits incidents qui lui ont glacé le sang pendant que son mari n'y voyait que du feu, aveuglé par un amour paternel débordant. Elle démontre à force d'exemples circonstanciés la singularité des agissements et des réflexions de leur fils. Car non, Kevin n'était pas un enfant comme les autres. Non, ce qui s'est produit n'aurait pas pu arriver à n'importe quelle famille.

C'est avec une précision chirurgicale que cette mère dévastée dresse le portrait d'une famille américaine qui avait tout pour être heureuse jusqu'à l'arrivée de cet enfant pourtant désiré. Elle démontre par ses mots et par ses anecdotes qu'une éducation bienveillante et un cadre de vie privilégié ne représentent pas à coup sûr la recette gagnante pour élever de futurs adultes responsables.

Dans ce roman épistolaire considéré comme le chef d'oeuvre de Lionel Shriver, le lecteur se heurte de plein fouet au pire cauchemar de tout parent : avoir enfanté un monstre. Si certains parents ont fait part de leur malaise à la lecture de ce livre coup de poing en n'y voyant qu'une noirceur plombante, j'y ai vu pour ma part un message étonnamment déculpabilisant. Car finalement, que nous dit l'auteure à part que l'être humain n'est qu'une somme d'inné et d'acquis et que la destinée de chacun ne repose pas uniquement sur les frêles épaules de ses parents ? Quelles que soient vos erreurs, vos manquements, vos attentions et votre amour, ils ne suffiront pas à faire de vos enfants des êtres bons ou mauvais, une part de l'équation est tapie au fond d'eux et vous n'en avez pas la clé. Déculpabilisant mais aussi responsabilisant car, en tant qu'enfant, on ne peut pas non plus se cacher perpétuellement derrière les maux de ses parents pour trouver des excuses à ses propres comportements. C'est donc pour moi un roman éminemment psychologique en plus d'être sociologique puisqu'il traite de l'un des maux majeurs de la société américaine.

Mais quelle que soit la manière dont vous recevrez ce livre, une chose est sûre, vous le fermerez estomaqué. Il faut être allé au bout du supplice de cette mère pour comprendre toute la portée de ce roman. Ca n'est malheureusement pas un livre que l'on peut mettre entre toutes les mains mais si vous vous sentez en capacité de faire face, foncez ! Vous aurez rarement l'occasion dans votre vie de lecteur d'être à ce point marqué par un roman. Vous ne pourrez jamais oublier Kevin et sa famille, ça je vous le garantis !

Lien : https://www.lettres-et-carac..
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Ce livre interroge l'instinct maternel, et particulièrement son absence, la violence meurtrière adolescente mais aussi l'aveuglement d'un père et, par son inaction, sa certaine complaisance au (x)crime(s).
L'histoire est extrêmement bien écrite. de la plume d'un homme pour raconter les sentiments, les ressentiments et l'histoire d'une femme et d'une famille. L'amour qu'Eva ressent pour son mari est intense, un dévouement qui expliquerait qu'elle renonce à sa carrière professionnelle pour faire plaisir à son mari en lui offrant sa paternité.
Une femme indépendante qui pourtant se soumet au souhait de son mari adoré,basculant ainsi leur vie de couple dans une sorte d'affrontement permanent au sujet de leur fils.
On se demande qui de l'oeuf (un enfant haineux) ou de la poule (le rejet de son fils par une mère) est arrivé le premier.

Les mots sont choisis avec soin, cela fait du bien de lire un livre avec un vocabulaire recherché et une syntaxe travaillée et complexe.
J'ai beaucoup aimé cette histoire même elle me glace du point de vue de la mère et du rejet qu'elle ressent vis à vis de son enfant, son incapacité à communiquer avec son mari et qui si elle avait pu exprimer son point de vue aurait peut être permis d'éviter la naissance de son fils ou encore l'issue fatale.

Deux bémols : le récit traîne un peu en longueur autour et après la naissance de Célia.
La teneur des lettres et leur précision entachent un peu le réalisme de l'histoire.
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Il faut qu'on parle de Kevin, Kévin Khatchadourian qui, à la veille de ses seize ans, a tué 9 personnes dans son lycée. Dans des lettres adressées à Franklin, le père dont elle est séparée, Eva sa mère, tente de comprendre comment cette tragédie est arrivée.

Relation épistolaire à sens unique puisque nous n'aurons que le point de vue d'Eva, le roman se présente comme une longue introspection revenant sur les 20 années précédant le drame : leur vie de couple sans enfant, la naissance et l'enfance de Kevin, l'adolescence jusqu'à ce fameux JEUDI et la descente aux enfers qui a suivi, le tout entrecoupé des visites qu'elle rend régulièrement à son fils en prison.

J'avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans l'histoire : j'ai trouvé le début un peu long avec les querelles des époux à propos du travail d'Eva et de son peu d'enthousiasme à envisager une maternité. Et puis on rentre petit à petit dans le vif du sujet , avec la naissance du petit Kevin, et on ne lâche plus l'affaire.

C'est un livre dérangeant, qui aborde des thèmes souvent tabous comme l'absence d'amour maternel, les relations parfois très conflictuelles entre un parent et son enfant, la déliquescence d'un couple après l'arrivée des enfants, surtout si les enfants en question ont un comportement « problématique » que chaque parent analyse différemment.
Kevin est-il un adolescent américain banal injustement accusé , comme le pense son père, ou un jeune manipulateur , sournois et intrinsèquement mauvais comme le voit sa mère ? Et une mère peut-elle porter un tel jugement sur son propre enfant ? N'est-elle pas responsable, finalement, par son manque d'amour, de ce qui est arrivé ?

Eva se pose ces questions avec honnêteté, elle analyse froidement son comportement, ses relations avec son fils, ses sentiments, elle rembobine toute l'histoire pour essayer de trouver des réponses.

Le livre est aussi, au passage, un violent réquisitoire contre la société américaine et la vente et la détention libre des armes qui a notamment entraîné les nombreux massacres dans les écoles et lycées (l'énumération faite par l'auteure est impressionnante).

Un récit implacable et une fin terrible, servis par une écriture brillante avec la causticité habituelle de Lionel Schriver.
De loin le livre le plus noir que j'ai lu de cette auteure.
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Il s'agit d'un roman épistolaire dans lequel une une femme écrit à son époux pour parler de leur fils Kévin qui a fait quelque chose de terrible.
Le livre est dur dans son thème et parfois dans la lecture car certains décryptages psychologiques peuvent être difficiles à comprendre.
C'est une oeuvre ambitieuse sur la maternité, le féminisme, la société américaine, le sens de la vie. le pendant de la difficulté de lecture est que certains passages sont éblouissants d'intelligence avec une analyse psychologique ou sociologique qui peut être virtuose.
Si vous avez le courage d'aller au bout, c'est une claque. Ça fait donc mal mais on en sort plus éveillé.
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Ce livre est particulièrement sombre, on s'en doute dès la quatrième de couverture. Malgré cela j'y suis restée scotchée grâce au talent de Lionel Shriver pour nous narrer cette histoire. C'est comme regarder en vidéo un accident de voiture au ralenti, après les faits: on peut relever les indices du drame à venir, mettre en lumière les torts de chacun, mais le dénouement est inéluctable. On peut seulement essayer de comprendre ce qui y a conduit.

Nait-on sociopathe comme semble le penser Eva ou le devient-on ? L'ancien profiler du FBI Jim Clemente dit à ce sujet: la génétique charge l'arme, la personnalité et la psychologie vise, l'expérience (les événements vécus) appuie sur la détente.
Le point de vue d'Eva sur son fils est forcément subjectif, pourtant je ne l'ai jamais remis en question. Son récit du développement de Kevin est ponctué de nombreux événements dérangeants, voir glaçants. On dirait presque un roman d'horreur au sujet d'un enfant possédé.

Au début, j'ai eu un peu de mal avec le choix de proposer cette histoire sous forme de lettres à sens unique. Cette impression s'est vite atténuée car Eva semble être la seule à avoir deviné la nature de son fils et il est donc pertinent d'axer sur son point de vue. de plus dans ses lettres elle détaille aussi la manière dont son mari percevait Kevin, ce qui nous permet d'avoir un autre point de vue. La différence de point de vue entre les parents semble avoir été abyssale, au moins jusqu'à ce que l'adolescent passe à l'action de manière dramatique.
Ce procédé narratif prend tout son sens à la fin du récit. Cette dernière est à la hauteur du reste: choquante, glaçante et malgré tout très réussie.
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Un livre à couper le souffle sur un type de tragédie bien connu des Américains, même si Kevin Khatchadourian, le lycéen meurtrier, est un personnage fictif.
Ce roman est une suite de lettres adressées par la mère de Kevin, Eva, à son mari, Franklin. Alertée dès la naissance de son fils par un "problème" dans la personnalité du bébé, Eva prend la peine d'analyser rationnellement ce qui a pu se passer. Elle part chronologiquement de sa rencontre avec Franklin, évoque ses questionnements sur une éventuelle maternité, ... puis arrive Kevin, et le trouble s'installe au quotidien entre une mère inquiète et un père abusivement confiant.
Le suspense du livre est remarquablement maîtrisé, les lettres effectuant un aller-retour entre présent et passé... présent où Eva se rend en prison pour visiter son fils, et passé avec l'enfance de Kevin.
La fin... eh bien... réserve des surprises, même si on sait depuis le début ce qui s'est passé. Et ces surprises éclairent encore plus sur le projet d'Eva.
Bref... une lecture prenante, qui permet de s'interroger sur l'éducation, les valeurs américaines, et une remise en question de ce qui compose notre monde occidental.
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Livre extraordinaire d'une autrice extraordinaire. Cette histoire d'un adolescent américain "mass murderer" est absolument édifiante, pleine de rebondissements et psychologiquement extrêmement bien construite. La narration est excellente, soutenue par un haut niveau de langue (lu en anglais). Livre difficile mais envoutant, qui analyse et dénonce tous les travers de l'Amérique moderne. Une magnifique découverte.
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Je l'ai "fini", un bien grand mot : après la 200 ième page j'ai lu en pointillé. J'ai eu très vite l'impression de lire sans avancer! de gadouiller...
Kevin a tué neuf personnes dans son lycée, il a été jugé et condamné.
Après ce massacre, Ava la mère, va écrire une multitude de lettres à Franklin, le père, pour expliquer à sa façon la monstruosité de son fils.
Un soir Ava et Franklin font l'amour sans préservatif, Ava le regrette très vite, trop tard Kevin est "en route". Franklin désirait un enfant, Ava pas vraiment.
Elle parcourt le monde pour le guide touristique qu'elle a créé, lui fait un travail beaucoup moins passionnant. Elle est démocrate, lui républicain, ils n'ont pas la même vision du monde.
En attendant Kevin, puis à sa naissance, elle ne ressent strictement rien. Elle n'aime pas son fils, il le lui rend bien. Il se détourne du sein, puis de la totalité de sa mère. Franklin, lui est heureux !
Commence alors l'histoire de Kévin : de la naissance jusqu'au drame et même après, Kevin va mener une vie infernale à sa mère, alors qu'avec son père tout va bien.
du début à la fin du livre Ava énumère toutes les "actions, réactions " de leur relation : elle le nourrit, il vomit, elle le prend dans ses bras, il hurle...et ainsi de suite. Ça devient très vite lassant.
Elle raconte surtout l'histoire de son couple, ses distorsions. Kevin est au milieu de deux êtres que tout sépare. La démonstration de la monstruosité de Kevin est très tirée par les cheveux : la mauvaise mère a engendré un mauvais fils ! Très simpliste tout ça ! . Je m'attendais à tout autre chose!
1175 notes, une moyenne de 4,30 . C'est bien !
Je n'ai pas ressenti ce livre comme une révélation. J'ai trouvé sans aucune nuance.

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Plus je lis Lionel Schriver, et plus j'apprécie son écriture si particulière. J'ai vraiment eu du mal avec ce style un peu alambiqué et assez froid au début, mais finalement je trouve qu'ici il sied parfaitement au propos : une mère qui échange par lettres avec son mari avec lequel elle ne vit plus, au sujet de leur fils Kevin. Un charmant ado de 18 ans qui a massacré deux ans auparavant neuf de ses petits camarades de classe et un employé de cafétéria passant malencontreusement dans le coin au mauvais moment. Pourquoi a-t-il commis cet acte monstrueux ? Parce que c'est un monstre justement ? Ou parce que c'est la mode à cette époque-là, en 1998 ? Effectivement au cours du roman on se souvient avec effarement de toutes ces tueries perpétrées par des adolescents, dont celle de Colombine...
Ou est-ce que sa mère est fautive, n'ayant jamais eu le fameux déclic censé se produire à la naissance de son enfant, provoquant l'amour maternel ? Tout au long du roman, elle s'interroge, se remémorant le long cheminement qui a abouti à ce fameux JEUDI 8 avril, le jour où la vie de la famille a basculé. Et pour commencer, l'avait-elle réellement désiré, cet enfant, ou n'a-t-il été qu'une concession au désir de son mari de fonder une famille ? Et ensuite, comment aurait-elle pu mieux aimer ce bébé braillard, aux apprentissages plus que laborieux (du moins en apparence), semblant se complaire dans la médiocrité mais d'une sournoiserie sans pareille ? Et osons le dire, profondément méchant et manipulateur, car oui, cela existe des gosses méchants de nature, même s'ils ne manquent de rien (à part peut-être d'un peu d'amour maternel, et encore, pas toujours) et n'ont aucune déficience visible.

Difficile d'éprouver de l'empathie envers un personnage, Eva, la mère et narratrice est extrêmement lucide sur son propre manque d'affect envers son fils, les seuls moments où elle se montre aimante c'est quand elle parle de sa relation avec Franklin, le mari auquel elle écrit. Même si elle elle semble avoir été bien plus maternelle avec sa fille Celia, j'ai été dérangée par le peu de protection qu'elle met en place après avoir vu ce dont Kevin était capable. Et ne parlons pas de Kevin, dont l'attitude est tellement abjecte, que ce soit avant ou après son crime, qu'elle en presque caricaturale. Il me semble quand même difficile à croire, après tous les signes avant-coureurs, qu'aucun proche ou médecin n'ait décelé le potentiel de nuisance de ce gosse. Mais aujourd'hui même, allumant ma radio, j'ai entendu une histoire tout aussi atroce, concernant aussi un jeune ayant déjà commis des actes criminels et soi-disant très surveillé (!)...donc plus grand-chose ne m'étonne, hélas.

J'ai été complètement fascinée par ce récit, plein de digressions (ce qui m'agace en général, mais pour le coup ça ne m'a pas gênée). Je n'avais pas du tout anticipé la fin, n'ayant pas vu le film ni lu beaucoup de critiques, j'ai abordé ce roman vierge de tout à-priori. Même si je n'ai pas du tout compati avec Eva, je n'ai pu m'empêcher de me demander comment j'aurais réagi à sa place, si par malheur j'avais eu un enfant comme Kevin. Qui sait, j'aurais peut-être eu un geste maladroit ? Ou je l'aurais vendu sur internet, entier ou en pièces détachées ? Mais non, je ne suis pas une psychopathe, moi ! Et mes enfants non plus, dieu merci !



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Nous avons vu la bande-annonce du film en cours, qui traitait de la folie. Sur le moment, je m'étais juste dit qu'il avait l'air pas mal, sans plus.
Puis je l'ai trouvé en médiathèque.

J'ai tellement aimé... Et le film était tellement choquant psychologiquement. Mais j'ai tellement adoré que je l'ai commandé à Noël, je l'ai eu... Avec le livre.

J'ai voulu attendre le bon moment pour le lire, et être plongée dedans, le "moment parfait". Finalement, j'ai oublié cette idée idiote pour le lire.

Est-ce que j'aurai aimé le livre sans voir le film ? Pas sûr.
La narratrice, la mère, est très froide, voire antipathique plus d'une fois. Pourtant, j'ai réussi à m'attacher et à m'identifier à cette femme qui n'arrive pas à ressentir de la joie à la naissance de son fils, qui essaie de prouver à son mari que leur fils n'est pas si bon qu'il le pense, à voir le vrai visage de Kevin.
Kevin, il est impossible de s'attacher à ce personnage mystérieux, apathique, qui fait tout pour prouver sa haine envers sa mère, à se moquer à tout instant.
Quant au père, combien de fois j'ai eu envie d'entrer dans le roman, et de le secouer encore et encore pour lui dire "Mais bon sang, regarde ! Regarde en face ce qui se passe, arrête de défendre sans arrêt ton fils !".

Je n'ai pas l'habitude des romans épistolaires, mais on s'y fait assez vite. J'ai tout de même sauté quelques passages, car les réflexions de Eva sur l'Amérique, son obsessions envers les tueries ou autre m'ennuyaient un peu, créant quelques longueurs, mais permettent de montrer sa nature pessimiste et sa personnalité, mais surtout à quel point elle est brisée, malgré cette force qu'elle a.

Et la fin, j'ai failli lâcher des larmes. Pas de tristesse, ni de désespoir... Mais plutôt pour relâcher cette pression que nous avons, inconsciemment, dés le début du roman.

Une véritable pépite que je recommande, même si la lecture est difficile, à cause des sujets abordés.
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