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4,31

sur 1423 notes
Ce n'est pas une grande claque, mais plutôt une secousse sismique.
J'éprouve des difficultés à me remettre de cette lecture. Mon sommeil est encore perturbé après plusieurs jours. C'est peut être à cause de mon identification trop importante au personnage principal avec qui je me trouve pas mal de points communs dont la composition familiale (âge , sexe et certains traits de caractère des enfants et des parents ...).
Quand je lis certaines critiques pro, je m'énerve: "Mais non, ce n'est pas jute, ce n'est pas ça. Tu n'as as compris Eva; pourquoi parles-tu d'elle ainsi?" Et puis je me raisonne: "Ce n'est qu'un bouquin, ma vieille, juste un bouquin et la lecture que tu en as fait." Oui, je sais, mais quand-même...
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Ce livre est dangereux et fabuleux. Lionel Shriver est un écrivain atypique, dont je n'aime pas tous les livres, mais qui m'a collé au mur avec celui-ci. Ce roman provoque des réactions épidermiques et la mienne a été "whaou".
Quand le roman débute, on rencontre une mère qui semble avoir une vie totalement dépourvue d'intérêts, dans un logement pas terrible. Elle écrit régulièrement à son mari et à sa fille, qui est avec lui. Elle semble fuir, être très seule et va régulièrement en prison, voir son fils, Kevin. Kevin qui a tué pour le plaisir une dizaine d'élèves dans le lycée qu'il fréquentait.
Cet enfant a été le premier de cette femme et de son conjoint. Ce fut une grossesse totalement idéale avec un mari aux petits soins et une naissance qui n'en fut pas vraiment une : celle qui raconte l'histoire ne ressent rien face à Kevin, le lien ne se noue pas, l'enfant la rejette et très vite, l'enfer commence.
J'aime toujours autant ce texte qui parle de la maternité, de la paternité, de la complexité de porter un enfant 9 mois et de le mettre au monde, de ne pas savoir comment faire, de cette dualité haine/amour dont peu de personnes et surtout pas les mères, ne s'avouent facilement. Un livre qui envoie valser les clichés et remet les pendules à l'heure sur le bonheur d'être mère et surtout ses difficultés.
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J'ignore pour quelle raison me revenait sans cesse en mémoire ce poème de Victor Hugo qui commence ainsi « lorsque l'enfant paraît le cercle de famille applaudit à grands cris. Son doux regard qui brille fait briller tous les yeux ….. l'enfant innocent et joyeux… ».

C'est bien étrange car dans ce récit l'enfant qui nait n'a rien d'innocent ou de candide, bien au contraire.

J'émerge de ce roman en apnée littéralement bousculée par ce récit dérangeant, effrayant et inoubliable qui remplit la tête d'interrogations.

Dès le début, le lecteur fait connaissance avec Kevin, à peine seize ans, qui a perpétré une tuerie au sein de son lycée.

Que s'est-t-il passé dans cette famille aisée et éduquée ?

L'histoire se déroule sous la plume d'Eva, sa mère, qui écrit des lettres à Franklin, son époux dont elle est séparée.

Eva remonte le fil du temps depuis la naissance de Kévin, elle s'interroge, culpabilise, à la fois lucide et horrifiée. « Que ne donnerais-je aujourd'hui pour revenir à ces jours où je n'avais aucune idée de ce qui m'attendait ».

Un être humain peut-il naître mauvais ? Quelle est la part de responsabilité des parents, de l'éducation ? Quel chemin d'éducation emprunter ? Sur ce plan Eva et Franklin n'étaient pas en accord ; Eva lucide, terrifiée par le comportement de son fils, Franklin quant à lui jouant au papa complice et bienveillant (naïf certainement aussi).

Une foule de questions auxquelles je n'ai aucune réponse sinon l'effroi qui m'a accompagnée et la tension qui monte crescendo jusqu'au final insoutenable.

La plume est impeccable, limpide et précise, dissèque le quotidien domestique avec acuité.

Un livre qui reste longtemps en mémoire malgré le malaise ressenti.

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Eva écrit à Franklin, son mari, chaque semaine. Dans chacune de ses lettres, elle décortique tous les éléments de leur vie qui pourraient expliquer que Kevin, leur fils de seize ans, en soit arrivé à tuer une dizaine de ses camarades dans son lycée huppé de la banlieue de New-York.

Ce roman est une très belle lecture. En dépit de l'évidence du léger rebondissement final, ma lecture a été palpitante. J'ai une très forte propension à croire que les actes des enfants sont la résultante plus ou moins directe des actes de leurs parents. Je crois à l'enfance qui immunise autant qu'elle anéantit. Ce questionnement de la narratrice sur sa responsabilité dans l'acte extrême de son fils m'a fascinée. D'autant qu'Eva n'est ni une mère aimante ni une femme aimable. Elle est vaniteuse, superficielle (lors d'un voyage en Afrique elle explique « je me serais peut-être sentie mieux en voyageant dans des contrées plus attentives au décor »), peu ouverte aux autres (« chaque fois que je vois des gros, ils sont en train de manger » ou « je n'ai jamais su vraiment si le côté chochotte des homosexuels était inné ou étudié »), sûre de sa supériorité et convaincue que le monde lui est redevable.

Elle prend la décision d'avoir un enfant comme un défi qu'elle se lance à elle-même mais sans aucune considération pour l'enfant à venir ni véritable envie (« Avant la maternité, j'avais imaginé qu'avoir un petit enfant, c'était un peu comme avoir la compagnie d'un chien intelligent, sauf que la présence exercée par notre fils était beaucoup plus dense que celle de n'importe quel animal familier. Je sentais lourdement et à chaque instant, qu'il était là. ») Comme si c'était une décision réversible. « En vérité, pour dresser une liste sincère de tout ce que je ne voulais pas élever, depuis le débile des champs jusqu'à l'obèse à la surcharge pondérale grotesque, il risquait de me falloir plus d'une page »

Eva donne la sensation qu'un enfant est un produit qui a le devoir de lui apporter des satisfactions. Malheureusement, Kevin, son premier enfant, est trop intelligent et trop lucide pour jouer ce rôle d'entretien de sa vanité. Et, au lieu de l'accepter comme un être à part entière avec ses possibilités et ses limites, elle se formalise de cet enfant difficile. Lorsqu'il est bébé et qu'elle rentre du bureau alors qu'il pleure, elle refuse de le prendre dans ses bras et lui dit « Est-ce que tu sais que, certains jours, elle préfèrerait être morte, Maman ? Plutôt que t'écouter hurler une minute de plus? ».

En échangeant avec son mari, elle exprime « Ma mère n'a jamais pris une seule décision majeure en fonction de ce qui était bien pour MOI. Aujourd'hui, je suis parent et c'est les enfants qui font la loi. On se fait baiser à l'aller et au retour. ».

Très rapidement, elle instaure un rapport de force avec son fils et imagine que les sentiments de répulsion qu'elle ressent à son encontre sont réciproques (« Dans la mesure où tout ce dont il pouvait avoir envie était aussi quelque chose que je risquais de lui refuser, le moindre désir le rendait tributaire. » ou « Il me refusait manifestement et délibérément toute forme de satisfaction. » ou « Un enfant fait ce que nous disons- pour faire bref- parce que nous avons le pouvoir de lui casser le bras. En faisant usage de la force pure, je m'en étais dépossédée. »). Elle se montre incapable de nouer un lien avec lui et lui en impute la responsabilité (« Trouver quelque chose de sympa à faire avec notre fils, c'était un peu trouver un grand voyage à entreprendre avec son caillou chéri. » « Kevin avait le talent de transformer les plaisirs en dur labeur. » »Toutes les fois où je me suis penchée sur Kevin, après le jardin d'enfants, pour lui demander ce qu'il avait fait ce jour-là, même à cinq ans, il savait que je m'en fichais complètement. » « J'étais certaine qu'il avait appris à lire et à compter volontairement en secret pour me priver de tout sentiment d'être utile en tant que parent »)

Quand elle perçoit que les agissements de son fils sont probablement liés à sa détresse, elle préfère ignorer le problème plutôt que de l'aider et, pour enfin obtenir le plaisir d'une maternité épanouie, elle impose à son mari un deuxième enfant. Une petite fille qui, à défaut de lui donner pleine satisfaction (« Elle n'avait que six ans mais je redoutais déjà qu'elle ne soit jamais jolie » « elle était impossible à punir »), lui prouve son attachement et, de par son caractère timoré et son intelligence limitée, est dépendante d'elle. « les enfants étaient une denrée périssable. J'ai carrément abandonné tout effort antérieur pour dissimuler la préférence que j'avais pour un de mes deux enfants. » Une petite fille que, malgré tout, elle ne mettra pas tout en oeuvre pour protéger, malgré les nombreux prémices d'une violence incontrôlée.

« Il faut qu'on parle de Kevin » est un long monologue qui tente de comprendre si le drame est la résultante du peu d'amour et d'attention d'Eva pour son fils ou si, au contraire, le comportement d'Eva est justifié par le drame causé par un enfant qu'elle savait impossible à aimer.

A lire avant d'avoir des enfants.
Lien : https://lucioleetfeufollet.c..
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Eva écrit à Franklin pour lui parler de Kevin, leur fils auteur d'une tuerie dans son lycée à trois jours de ses 16 ans. Elle revient sur leur décision d'avoir un enfant, sur ses doutes, son étonnement à ne rien ressentir lors de la rencontre avec cet enfant étrange. Elle écrit longuement et dissèque avec minutie le comportement singulier de ce bébé qui semble en colère permanente, de cet enfant en résistance, de cet adolescent qui ne semble rien ressentir. Eva de sa belle plume décortique son passé et son histoire, de sa superbe raconte ses voyages et sa fierté d'être arménienne dans cette Amérique qu'elle regarde de haut. Son mari Franklin, qu'elle aime profondément, est un de ces citoyens modèles et invente chaque jour sa relation paternelle.
L'arrivée de la petite Celia dans cette famille étrange est une bouffée d'amour et de repère. Pas très belle et un peu sotte, elle incarne l'amour filiale pour Eva qui se perd dans les yeux absents de son fils. La longue correspondance sans réponse débouche sur le fameux JEUDI du massacre.
Un roman qui aborde de nombreux sujets et problématiques liés au couple, à la maternité, à la violence... de l'inné ou de l'acquis, Eva se pose la question avec en trame de fond un sujet horrifique : l'enfant maléfique.
Ce roman m'a filé la chair de poule et m'a mise très mal à l'aise. Je ne le recommanderai pas même si je salue ses qualités littéraires avec néanmoins un bémol pour la fin.
Bonne lecture.
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Àla veille de ses seize ans, Kevin Khatchadourian exécute neuf personnes dans son lycée. A travers des lettres au père dont elle est séparée, sa mère retrace l'itinéraire meurtrier de leur fils.

Ne vous fiez pas à cette mise en bouche avant de plonger dans ce roman. Lionel Shriver fait bien plus que retracer l'itinéraire meurtrier de Kevin…

Au travers des courriers d'Eva à son époux, Lionel Shriver nous parle de maternité, de l'ambivalence et de la complexité des sentiments qui jaillissent dans l'esprit des futures mamans, du fameux « instinct maternel » dont nous ne sommes pas toutes dotées. Elle évoque aussi la douleur de l'enfantement, sauvage et brutal, loin des images idylliques véhiculées par un certain pan de la société. Mais elle ne s'arrête pas là (Oui, Lionel Shriver est une femme). Elle interpelle sur la manière dont nous vivons nos grossesses, notre choix d'être ou non maman, sur l'influence que cela peut avoir ou non sur nos enfants.

Sous une plume acérée aussi pointue que pointilleuse, elle évoque l'évolution des relations entre un homme et une femme à l'arrivée d'un enfant, les rapports humains, la transformation de nos attributs sexuels en « appareil maternel ». Enfin elle nous parle de l'Amérique, de son regard sur la politique, les armes, les spécificités de ce pays qui ne ressemble à aucun autre et qui se croit, encore et toujours, LE meilleur pays au monde.

Vous l'aurez compris, le fond est riche en thèmes et chacun d'eux est exploité, fouillé, analysé. Mais ce qui rend ce roman aussi inoubliable, c'est aussi sa forme.

Eva ne s'exprime qu'au travers des lettres qu'elle écrit à son mari, Franklin. En tant que lectrice, je me suis sentie spectatrice de leur intimité. Bien que la communication soit à sens unique, elle est faite de façon à ce que nous puissions, en tant que lecteur, visualiser leur vie. Nous voilà spectateurs d'un drame familial qui s'est joué en plusieurs temps…

L'auteur a su transmettre l'arc-en-ciel émotionnel par lequel passe son personnage. Amour, tristesse, colère, incompréhension, honte, haine, se succèdent au fils des pages, m'emportant avec eux au point d'avoir le coeur serré par endroits, les larmes aux yeux à d'autres. Ce livre a de remarquable qu'il m'a poussé à réfléchir sur moi-même et sur mes propres sentiments face à la maternité.

Le style est fluide, enlevé et recherché. Lionel Shriver a une réelle identité de plume que l'on perçoit dans sa manière de placer les pointes d'humour noir, de cynisme, mais aussi dans la franchise de sa pensée et de sa réflexion dont Eva est le vecteur.

Ce n'est pas moi qui ai achevé ce roman, c'est lui qui m'a achevé et il entre aujourd'hui au Panthéon de mes lectures. Un livre incontournable que je lirai de nouveau (ce qui est extrêmement rare), parce qu'il me semble que d'autres sentiments m'étreindront.

Si vous avez vu le film et que vous l'avez aimé, n'hésitez pas à lire le livre. Si l'histoire ne vous sera pas inconnue, il y a tout un pan émotionnel qui n'est pas traité dans le long métrage. Bien que remarquable, le film est très loin de ce que peut faire ressentir ce roman magistral.

Il faut qu'on parle de Kevin est un roman unique, une oeuvre remarquable tant sur le fond que sur la forme, un uppercut émotionnel.
Lien : https://quandophelit.com/202..
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Page 157 exactement, je range le livre.
Cela fait une semaine que je tente de lire cette histoire.
Eva, la narratrice, mère d'un assassin de 17 ans, décortique son passé à travers des lettres écrites au père de son fils.
On comprend qu'ils sont séparés. On comprend que Kevin purge une peine de prison à perpétuité suite à l'assassinat de 9 personnes.
Eva s'auto-punit. Eva ressent une culpabilité qui engloutit sa vie, à tort ou à raison.
Elle se fait son propre procès.
Elle remet en cause son rôle de mère, le non-amour qu'elle ressent pour son fils depuis la maternité.

L'écriture est pesante. J'avoue ne pas comprendre où l'auteur veut vraiment en venir.
Je m'ennuie en lisant ce livre. Je ne comprend pas. Bref, je n'y trouve pas mon compte...
Et dans ce cas, j'arrête.
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Ce roman traînait dans ma Pile à Lire depuis un moment...
Je viens de le terminer et c'est glaçant !
La narratrice, Eva, dans les lettres qu'elle adresse à son mari Franklin - dont elle ne partage plus la vie depuis un sinistre JEUDI - explore le passé en quête d'une raison pour laquelle leur fils aîné, Kevin, presque 16 ans, a massacré une dizaine de ses camarades de lycée dans un gymnase.
On creuse la piste de la relation mère-fils, de l'enfant pas complètement désiré qui rompt une brillante carrière de femme d'affaires, cette mère froide et distante face à un bébé "difficile" est-elle coupable ?
On cherche du côté de la personnalité de Kevin, adolescent indéchiffrable, qui trouve tout passablement nul et use de son intelligence pour rester dans la moyenne et ne pas se faire remarquer.
Entre l'avis de son père qui ne voit en lui qu'un adolescent américain à qui rien ne manque et est toujours injustement accusé et la vision du machiavélique manipulateur de sang-froid sournois qu'en a sa mère, qu'elle est la réalité ?
C'est d'une intense et complexe psychologie. Je ne me suis attachée à aucun personnage (à part peut-être la petite Célia). J'aimerais croire qu'un enfant comme Kevin ne peut qu'être fictionnel mais...
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Kévin, 16 ans, issu d'une famille aisée, assassine 9 personnes dans son lycée. Dans ce récit fictionnel inspiré de faits réels, sa mère écrit au père de Kévin afin de refaire à l'envers le chemin qui a mené à ce « JEUDI » afin de comprendre comment leur fil est devenu un meurtrier et quelle est sa part de responsabilité à elle.

J'avoue, je n'ai pas réussi un seul instant à ressentir la moindre empathie pour cette mère qui se lamente durant quelques 500 longues, très longues pages. Elle en fait des caisses (mais à sa place, qui n'en ferait pas ?). Elle s'attache à revoir les détails les plus insignifiants de sa vie de mère et je dois dire que le petit Kévin a été un bébé, un enfant, un ado particulièrement difficile, n'en déplaise à la méthode Montessori qui l'a bercé. Oui mais voilà, on n'y croit pas, pas vraiment, pas totalement : ce roman n'a d'épistolaire que le nom. le style, ampoulé, est capable de pousser à l'abandon et le caractère purement anormal de Kévin aurait du lever un accompagnement médical très tôt… et jusqu'à l'apparition de la petite soeur à la moitié du livre, rien ne m'a paru vraisemblable.

On reconnaît néanmoins une réelle critique de l'American Way of life, totalement incarné dans le personnage du père, réduit à un agaçant cliché. Quant au doux rêve du melting pot à l'américaine, il est piétiné et je dois reconnaître avec beaucoup de peine que j'ai pensé à plusieurs reprises, et fermement, même, qu'il n'y a que ce peuple étrange qui fait tout dans la démesure qui peut enfanter et de façon si régulière, des êtres aussi abominables…

Pourtant, je n'ai pas non plus réussi ni à la détester, cette femme, ni à simplement l'ignorer : mon coeur de mère a été sensible à ses doutes, à ses incertitudes, à ses erreurs. La société fait peser sur les épaules de la mère seule tout le poids de toute l'éducation d'un enfant et cette pression est telle qu'on se sent responsable de la moindre incartade de notre enfant… et cette société toute entière sait répudier ces « mauvaises mères » qui n'ont pas su transmettre à leur progéniture les bonnes valeurs, l'heureux papa étant souvent réduit au simple géniteur impuissant devant l'entière responsabilité de sa compagne… de nombreuses fois je me suis agacée, cherchant fébrilement ce « père » dans ces longues pages de monologue, comprenant un peu trop tôt, malheureusement, qu'il avait déserté depuis longtemps…

Bref, finalement, mon voyeurisme a peut-être été puni par cette longue, très longue lecture peu passionnante.

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J'ai moyennement apprécié ce livre. Des passages survolés. Beaucoup trop long pour en venir au sujet même du roman. La fin est terrifiante.
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