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3,95

sur 256 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Très agréable à lire , on repense à sa propre école et aux instituteurs qui ont jalonnés notre vie . Bien décrit dans ce livre , les réformes successives, pas souvent adaptées, n'ayant trop souvent pour but que permettre à un ministre de laisser son nom . L'investissement des « instits «  de l'après guerre est bien retranscrits . Bonne lecture .
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Une nouvelle fois merci à ma copine Jojo. Je ne serais pas allée vers ce livre si elle ne me l'avait pas prêté. Pourtant comme le thème du travail d'instituteur m'intéressait (j'en ai un couple dans ma famille qui a commencé à travailler vers la fin des années 60), je me suis laissée tenter et bien m'en a pris. Ce roman se passe dans de petits villages du Lot, région que je ne connais pas, et j'ai aimé la description de la nature et des habitations toujours si différents d'une affectation à l'autre.

Ornella Perugi, dont le père est un ouvrier Italien immigré, rêve de devenir institutrice bien qu'elle doute de la légitimité de cette ambition. Elle réussit toutefois l'Ecole Normale. On vit à ses côtés les joies et les nombreuses difficultés de l'enseignement des bases pour faire de ces enfants des citoyens. Mais cela ne lui suffit pas et, au-delà, elle veut leur permettre de concevoir et réaliser leur rêve. On mesure également les relations compliquées avec les parents. Ainsi que les problèmes de la classe unique et son organisation, sans compter les changements pédagogiques .
J'ai été étonnée par la volonté de l'éducation nationale de favoriser les mariages en mettant un homme et une femme sur un poste double. Car c'est aussi une histoire d'amour. Les soubresauts des événements de la politique française sont aussi évoqués.

J'ai voyagé dans une région et dans le temps, toutes les sensations, vues, odeurs, étant très présentes je me suis vraiment immergée dans cette fiction qui me paraissait si réelle, ce qui m'arrive de moins en moins.
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Les mémoires d'une institutrice.
Quelle magie que de replonger dans ces anciennes salles de classe aux portes plumes et aux pupitres en bois. A l'époque où l'institutrice inspirait le respect, où le certificat d'études avait une grande valeur et où l'admission en 6eme se faisait sur concours. Dans ces campagnes françaises où l'école était une classe commune de la maternelle à l'entrée au collège.
C'est l'histoire de la vie d'Ornella pour qui devenir institutrice est le rêve ultime. D'une foi en l'éducation inébranlable, elle combattra toute sa vie les inégalités et les injustices, toujours pour le bien des enfants. Une histoire pleine de poésie.
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J'ai été émue à la lecture de ce livre qui narre la vie d'une institutrice de campagne, des années 1950 à la fin des années 80.
C'est un roman qui témoigne d'une vocation réelle et sincère pour le professorat.
Cette institutrice altruiste et qui suit ses intuitions se préoccupe sans cesse du devenir de ses élèves quelles que soient leur origine sociale, leur niveau scolaire et leur aptitude à apprendre. Elle prend son métier très à coeur, ce qui lui vaudra une mutation sanction lors de sa première année d'exercice tant le changement des mentalités de l'époque et les rouages de l'administration sont difficiles à dégripper.
Elle va pourtant transformer le destin de nombreux élèves lors de sa longue carrière.
Elle va par la suite connaître l'amour et suivre sa vocation avec l'élu de son coeur qui exerce le même métier que le sien.
Elle ne renoncera jamais à ses idéaux, quelque soit les heurts et les bonheurs que la vie lui apportera.
De belles descriptions bucoliques ornent le roman et en rendent la lecture encore plus agréable.
On se remémore alors l'école de notre enfance avec les derniers encriers (pour moi), l'école de campagne, les bureaux de bois inclinés et les fous rires entre camarades de classe.
Christian Signol nous livre un roman profondément humaniste et attachant, qui fait la part belle à la vocation et à l'engagement professionnel pour l'éducation des enfants.
C'est de mes coups de coeur de ces derniers mois.

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Une merveille !
Une merveilleuse institutrice !!!
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Christian Signol est un auteur de roman que j'apprécie particulièrement pour la sobriété du style d'écriture s'adaptant à merveille aux récits d'existences qui, mieux que biographies, nous distillent l'essentiel d'une vie de passion pour le quotidien, vouée au labeur, au métier, et aussi à l'amour de son prochain.

Ses romans ont souvent pour cadre ces régions pittoresques de la France profonde, rurale, au coeur de contrées où le caractère sauvage des reliefs côtoie la beauté majestueuse des panoramas créant des paysages d'une puissante profondeur. La rusticité paysanne y prend vie. Dans ces villages de « bout du monde » demeurent des âmes fortes et humbles, pétries de courage, de ténacité et de générosité.

Souvenez-vous, au cours du mois de Juillet dernier, je vous avais déjà cité cet auteur à propos de « Ils rêvaient des dimanches »… une saga rurale dans laquelle les personnages évoluent au rythme des heures d'inlassables journées où la sueur versée constitue le véritable pain béni… une nourriture au service du travail que l'on veut toujours faire bien, faire mieux… justement, parce que le travail s'adresse aux autres qui en reçoivent le fruit …

Avec « Une si belle école » Christian Signol nous entraîne au coeur du siècle précédent, dans les pas d'une jeune institutrice dont la carrière débute en 1954 à l'âge d'or de cette école de la République. Une école qui exhale ces odeurs d'antan où se mêlent celle, âcre, de la poussière de craie, celle, amère, de l'encre violette, celle persistante, du bois qui chauffe ou de celui du pupitre lustré par les manches de tant de blouses grises, celle, doucement épicée, des livres et cahiers qu'on protégeait de papier kraft brun ou bleu foncé…

Comment ne pas être enchanté par cette plongée dans un passé qui ne m'est nullement étranger l'ayant vécu aussi intensément à cette même époque… A la rentrée d'Octobre 1954, quand Ornella Perrugi ouvre sa première classe à Ségallières, un village haut perché du Lot, j'avais 10 ans et demi et j'étais élève en classe de CM2 à l'école communale de Marigny-Brizay (Vienne) …

Ambiance ambiance… cette fois-ci, non sans avoir au passage, une pensée émue à mon instituteur du moment, Monsieur M., auquel je vouais une profonde admiration, c'est la jeune Mlle Perrugi que maintenant je suis, dans son périple scolaire, non pas celui du potache mais celui de la pédagogue, qui vient juste d'être nommée institutrice à sa sortie de l'Ecole Normale …

Je ne vous raconterai pas, ici, les péripéties de ce parcours, à plus d'un titre, exemplaire, il vaut mieux les découvrir en lisant cet ouvrage passionnant ; ce que je vous invite à faire sans tarder …

Plus qu'une vocation, c'est l'amour des enfants et surtout de ce que permet de réaliser l'instruction à partir de l'enseignement des justes rudiments du savoir qui anime cette institutrice. Elle devra assimiler et intégrer à ses pratiques pédagogiques les mesures et les préceptes découlant des réformes successives qui ont ponctué le cours de sa carrière. Parfois très opposée à ces nouvelles manières d'enseigner, elle saura toujours en dégager ce qui est positif pour permettre à ses élèves de progresser.

Ayant fait ses premières expériences professionnelles dans une école où pour avoir l'eau, il fallait la tirer au seau, du fond d'un puits et, pour chauffer la classe, allumer chaque matin un poêle à bois, ayant eu, en outre, à subir l'hostilité des parents, souvent des campagnards rustres qui n'avaient que faire de l'apprentissage scolaire quand seul, comptait pour eux le travail de la terre, et ce, bien que l'école fut obligatoire, mais ayant pour résolution primordiale, celle de transmettre les rudiments du savoir scolaire à des enfants, qu'en dépit de leurs difficultés pour apprendre, elle ressentait très friands de cette instruction, on comprend aisément que ce merveilleux métier était chevillé à l'âme de cette pugnace maitresse d'école.

Les larmes vous viennent, tellement l'émotion est grande. Ces rencontres entre institutrice et ses élèves sont toutes chargées de ce désir, de cette volonté d'assister, d'emmener plus loin et en conséquence de faire progresser l'enfant qui, le jour venu, pourra alors se construire une existence meilleure sur les bases de ce savoir intégré à l'école de la République…

L'amour avec un grand « A », n'est jamais loin et toujours intimement lié à celui du métier.

On ressort de là merveilleusement bouleversé et convaincu que l'art d'enseigner ne tient pas qu'à la seule transmission orale ou écrite de ce qui ressort des matières scolaires mais surtout du coeur et de la volonté pétrie d'amour du pédagogue qui les dispense à des enfants qu'il veut voir Grandir …


Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Du signol tout simplement
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Qu'elle est belle cette école racontée par Christian Signol ! C'est l'école qu'on aurait voulu, qu'on voudrait encore... Avec une histoire pourtant pleine d'adversité et semée d'embûches, ce roman nous fait découvrir (ou redécouvrir pour les plus anciens) un demi-siècle d'une France où l'école faisait envie, donnait espoir aux plus pauvres, était le passeport pour un avenir meilleur. Traitant aussi bien du respect du maître et de l'institution que de la réforme scolaire, ce livre est à mettre entre toutes les mains... pour sourire, s'émouvoir, et garder espoir avec Ornella et Pierre...
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Christian Signol nous présente Ornella Perrugi , sa passion pour l'école, son désir d'embrasser la carrière d'institutrice, son parcours d'enseignante. Elle est plus que convaincue que son métier est le plus beau du monde . Elle prend un véritable plaisir à transmettre son savoir.
L'auteur rend un vibrant hommage touchant aux instituteurs de campagne qui réussissaient parfaitement à transmettre aux élèves non seulement les matières dites scolaires ainsi que la tolérance , le respect et la générosité,valeurs aujourd'hui disparues.
J'ai eu une impression de calme, de sérénité, d'évasion, loin de la morosité de la société actuelle en le lisant. Ce livre se lit d'une traite. Les pages se tournent toutes seules.
Lien : http://www.babelio.com/monpr..
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J'ai eu un gros coup de coeur pour ce livre. L'écriture est divine !
Tout au long de ce roman on découvre les pensées d'Ornella une jeune institutrice.
J'ai eu la sensation de lire son journal ce qui a merveilleusement bien fait passer chaque péripéties.
J'ai été touchée par tout ce qui lui arrive. Accusée à tort de battre l'un de ses élèves, mutée par obligation dans une autre école alors qu'elle se plait tant à ce premier poste, la rencontre de son grand amour, le départ de Pierre pour la guerre, une grossesse difficile...
et des enfants attachants dont elle prend soin au delà de ses fonctions.
Que d'émotions !
Un bonheur de voir l'école d'antan à travers les yeux de cette institutrice passionnée par son métier et si attentive aux enfants. La description des lieux est tellement bien faite que j'ai eu la sensation de me retrouver au coeur d'une de ses classes avec l'odeur de la craie et la chaleur du poêle. Un auteur que je compte continuer à découvrir.
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