ADN

Sigurdardottir Yrsa (1963-) – "ADN " – Actes Sud / Babel-noir, 2018 (ISBN 978-2-330-12050-4)
– traduit de l'islandais par Catherine Mercy, titre original publié en 2014

Un roman profondément ennuyeux, qui se limite à exploiter les ficelles les plus communes du genre désormais bien établi dit "du polar nordique" : des crimes aussi monstrueux que sordides (tout à fait invraisemblables), deux intrigues (aussi poussives l'une que l'autre) menées de front qui ne se rejoignent qu'à la fin, et l'incontournable duo de l'inspecteur doublé de la psychologue...

L'intrigue est d'autant plus risible que l'Islande ne compte même pas tout à fait 400.000 habitants, et sa capitale Reykjavik même pas 130.000 : à supposer que de tels meurtres se produisent, il suffirait probablement de vingt quatre heures pour arrêter le coupable...

Bon, ce roman sera tout de même utile si vous n'avez vraiment rien d'autre à lire pendant un trajet un peu long, l'avantage étant que vous pouvez ensuite sans remord abandonner ça sur un banc pour une prochaine victime...

Faire un tour à Reykjavik en ces temps de confinement où tout projet de voyage se trouve exclus? ADN ne vous fournira que peu de dépaysement. L'action se situe à l'intérieur d'appartements sans intérêt particulier et non localisé dans la ville ou ses environs, ou dans un poste de police non identifié, dans une Maison d'Enfants impersonnelle.

Faire la connaissance avec de nouveaux enquêteurs? le 4ème de couverture parle d'une psychologue mais son rôle n'est pas principal. L'enquêteur est un policier Haldur, bien classique...

L'intrigue est embrouillée à souhait, les crimes tout à fait horribles. Les armes du crimes sont la principale originalité du roman : le tueur a utilisé un aspirateur, un fer à friser et un fer à souder pour chacun de ses crimes. Pour égarer le lecteur il y a un club de cibistes, j'ignorais qu'au temps d'Internet, d'Instagramm et Face-Book les radios-amateurs existaient encore.

J'ai lu rapidement  ce livre, les pages se tournent seules, avec la même culpabilité que j'éprouve quand je regarde les séries policières à la télévision. Impression que je pourrais employer mon temps à lire quelque chose de plus intelligent, et en même temps, j'ai bien le droit de me divertir dans la facilité!

La prochaine lecture islandaise se fera plutôt avec Arnaldur dont il me reste de nombreux livres à découvrir!
Lien : https://netsdevoyages.car.bl..

ADN est le premier volet d'une série mettant en scène Freya, psychologue pour enfants et Huldar, officier de police. Ce thriller comporte quelques idées attrayantes. Mais elles sont gâchées par des longueurs fades et sans intérêt. Cela manque de dynamisme. Je lirais peut-être le deuxième par curiosité, victime du syndrome de la série et pour donner à cette auteure une deuxième chance de me convaincre.

Le titre et la couverture m'ont de suite attiré avec ce roman mais grosse déception à la lecture, le premier chapitre annonçait quelque chose d'intéressant et malheureusement, tout le livre est plat, les personnages pas intéressants, beaucoup de descriptions inutiles (sur le chien de la psy notamment) mais par contre les scènes de crimes sont à peine dévoilées, pas du tout développées alors que ça aurait apporté de l'intérêt au livre justement. La fin du roman est intéressante mais c'est trop tard quand on s'ennuie tout au long d'un livre. Dommage il y aurait eu moyen de faire quelque chose de beaucoup mieux avec un thème comme ça..... C'est le 1er d'une trilogie, pas sûre que je lise les suivants.......

Quelle déception.
On en apprend tellement peu sur l'Islande que l'intrigue de ce livre pourrait se dérouler au fin fond de la Meuse.
Les personnages sont inconsistants et mis à part les vêtements qu'ils portent et quelques coucheries on ne sait rien d'eux.
Le vocabulaire utilisé pour les dialogues avec des enfants n'est absolument pas adapté ni réaliste
Quant à l'histoire je me suis ennuyée à mourir. Il y a un meurtre dans le premier chapitre, puis il ne se passe rien, ni rebondissements ni évolution dans l'enquête. En résumé, l'enquête piétine et le livre aussi. Il faut attendre les alentours de la page 440 pour qu'il y ait un vague sursaut dans l'intrigue

Beaucoup de lenteur. le scénario est super mais mal exploité...98% de description d'une enquête qui piétine pour tout apprendre sur les 10 dernières pages.