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Thora Gudmundsdottir (Þóra Guðmundsdóttir) tome 1 sur 2

Marie de Prémonville (Traducteur)
EAN : 9782843375811
220 pages
Anne Carrière (24/02/2011)
3.41/5   128 notes
Résumé :
Thora Gudmundsdottir, tome 1

Novembre 2005, Reykjavik. Un étudiant allemand est retrouvé mort, atrocement mutilé. Le jeune homme étudiait l'histoire islandaise et portait un intérêt tout particulier à ses heures les plus sombres. Sa famille ne se satisfait pas des conclusions de la police et décide de louer les services de l'avocate islandaise Thora Gudmundsdottir et de l'ancien inspecteur Matthew Reich, un Allemand, afin qu'ils poussent l'enquête plu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
3,41

sur 128 notes
Un roman policier avec un meurtre rituel, de la magie noire, des légendes nordiques, des vieux manuscrits perdus, l'évocation de procès pour sorcellerie et plusieurs personnages emblématiques, ça vous tente ?
En tout cas, moi, je n'ai pas boudé mon plaisir avec ce roman passionnant de bout en bout.
J'ai tout aimé, l'écriture qui coule à flots comme une rivière islandaise, le style un peu brut comme les habitants de cette terre aride, les recherches dans des vieux grimoires ou au coeur de grottes anciennes, les dialogues souvent drôles et les visites de sites typiques de ce pays.
L'ambiance est très particulière, à l'image de la victime, un étudiant allemand venu suivre des cours en Islande, dont l'autopsie a été le point d'orgue de la carrière du chef de la morgue, je vous laisse le plaisir de découvrir pourquoi !
C'est le tout premier roman que je lis de cet auteur mais surement pas le dernier.

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Ultimes rituels (Þriðja táknið)
Novembre 2005, Reykjavik. Un étudiant allemand, Harald Guntlieb, est retrouvé mort, atrocement mutilé. le jeune homme, étudiant en histoire, faisait un mémoire sur la pratique de la sorcellerie en Islande.
Sa famille, riche et influente, ne se satisfait pas des conclusions de la police islandaise et décide de louer les services de l'avocate islandaise Thora Gudmundsdottir et de l'ancien inspecteur Matthew Reich, un Allemand qui travaille de longue date pour la famille, afin qu'ils poussent l'enquête plus avant.
L'enquête va les introduire dans un milieu très particulier: le jeune Allemand faisait partie d'une confrérie pour le moins sulfureuse et était à la recherche d'un livre datant du 15ème siècle, le "Mallus Malificarum", livre consacré aux sorcières. Une lettre ancienne a été subtilisée dans les archives du département d'Histoire de l'Université. Il s'agit d'une lettre écrite autour de 1500 et adressée à l'évêque de Roskilde qui a été prêtée par le Danemark et doit être rendue prochainement à l'Etat danois, d'où l'émoi du responsable du département d'Histoire.
Ce sera l'occasion pour les enquêteurs, de se pencher sur une page sombre de l'histoire de l'Islande: la chasse aux sorcières du 15 ème et 16ème siècle, phénomène malheureusement étendu sur une grande partie de l'Europe de l'époque, l'Islande s'étant démarquée des autres pays européens par la majorité de victimes hommes, alors que dans le reste de l'Europe, les personnes exécutées étaient plutôt des femmes. Ce phénomène a démarré en même temps que l'avènement de la Réforme qui s'est traduit en Islande par une paupérisation de la population, la richesse passant dans les mains du roi du Danemark.
Ce livre a l'intérêt de mêler la trame policière avec L Histoire.
C'est avec plaisir qu'on fait connaissance de Þóra (Thora), jeune avocate, et de son entourage tant professionnel (notamment Bella, la redoutable secrétaire), que familial. D'ailleurs, en parallèle de l'enquête, elle se débat dans ses problèmes personnels : un divorce, deux enfants dont il faut s'occuper, dont un adolescent qui va lui causer des petits soucis.. On assiste même à des règlements de compte familiaux savoureux

C'est le premier livre de l'auteure islandaise Yrsa Sigurdardottir.
Yrsa Sigurdardóttir est née en 1963, en Islande. Outre son métier de romancière, elle est également ingénieur civil. Elle travaille pour l'un des plus gros projets de construction hydro-électrique d'Europe, situé au beau milieu de l'Islande.
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Parmi la multitude de polars polaires, craquez pour celui de cette Islandaise, star dans son pays, mettant en scène un couple d'enquêteurs fort mal assorti mais irrésistible.
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C'est grâce à Babelio que j'ai découvert "Ultimes rituels", et franchement je ne regrette pas mon acquisition. Les polars nordiques ne se valent pas tous, et trop souvent on les pense mornes et gris, comme les terres arides dont ils sont issus. Et bien j'ai été agréablement surprise par l'écriture d'Yrsa Sigurdardottir, très dynamique et avec de l'humour par dessus le marché.

Le pari n'était pourtant pas gagné à la lecture du résumé: c'est bien sombre tout ça... Et l'auteur a réussi à rendre ce livre "vivant", sans mauvais jeu de mots! En même temps, pour moi la promesse était alléchante: on nous promet un thriller, l'Islande et mieux encore: un adepte des piercings et autres modifications corporelles, et de la magie! En gros, on met tout ce que j'aime dans un shaker, on secoue le tout... et ça donne "Ultimes rituels"!!!

Bon, c'est un raisonnement un peu simpliste car bien sûr tous les sujets ne peuvent être traités en profondeur dans un roman, basé avant tout sur une enquête, mais ça reste agréable de se sentir "dans son univers" lors d'une lecture. Sans compter que pour le coup le concept est assez original, ça change des habituelles intrigues politiques (Jussi, si tu m'entends... ^^) Bref, ça sentait bon. J'étais juste un peu inquiète à cause de la police d'écriture relativement grande. Souvent, cette technique cache la vacuité d'un livre en le gonflant artificiellement. Mais ici non.

La psychologie des personnages est bien développée, et ils ont tous une personnalité bien affirmée, parfois mystérieuse (comme la mère d'Harald, ce qui est bien mis à profit dans le livre). J'étais d'abord sceptique face au duo Thora/Matthew, que tout oppose. Mais finalement, ça fonctionne très bien! Tellement bien que ça donne une épaisseur supplémentaire à l'histoire ainsi qu'un peu de légèreté, sans pour autant tomber dans les bons sentiments qui me rebutent tant. le côté "coincé" et l'humour pince-sans-rire de Matthew s'accordent à merveille à l'apparente désinvolture de Thora (qui a pourtant des idées bien arrêtées et pas si larges que ça...)

Le personnage d'Harald est également central car, outre son statut de victime, c'est son histoire et sa personnalité qui construisent le récit. J'ai apprécié trouver des informations réelles et avérées sur la magie, par exemple les nombreuses références au célèbre livre "Malleus Maleficarum", destiné aux Inquisiteurs. Tout en restant relativement en surface du sujet, ça donne de la crédibilité à l'ouvrage. Malgré quelques approximations, ça reste aussi sans aucun doute une source d'enrichissement personnel pour les lecteurs qui ne sont pas familiers de ces thématiques.

Je lis de + en + de livres scandinaves, et une constante inévitable mais un peu gênante qu'on retrouve dans quasiment tous les ouvrages issus de ces contrées, c'est la pléthore de noms de lieux (ou autres noms propres) utilisés. Ceux-ci ne sont pratiquement jamais francisés. C'est très bien pour l'immersion, mais souvent un frein à la lecture. On a du mal à se situer, à savoir qui a dit quoi, on relit plusieurs fois une même phrase... Et le pire, c'est que si ça se trouve la véritable prononciation de ces mots est à mille lieues des sons qu'on imagine! Ca me rappelle quand je lisais Harry Potter, étant petite. Pour moi "Dumbledore" se prononçait "Dimblédore". Je suis tombée de haut quand le 1er film est sorti, car tout un pan de l'imaginaire que je m'étais créé s'écroulait!

Ca pourrait n'être qu'un détail mais pour moi c'est important car tous ces noms propres contribuent à l'élaboration mentale qu'on se fait d'un univers. Et une mauvaise prononciation en rend les fondations bancales. Je me suis donc dit (on peut toujours rêver...) qu'un petit lexique phonétique serait le bienvenue dans ce genre d'ouvrages! Ca ne prendrait qu' 1 ou 2 pages et nous éviterait d'être complètement à côté de la plaque (tout en nous cultivant, alors pourquoi s'en priver?!) A défaut, je pense que je vais chercher ça sur Internet, parce que j'aimerais enfin lire correctement ces noms que je côtoie si souvent! Enfin, je pourrai lire fièrement (p109): "L'appartement d'Harald se situait sur Bergstadastraeti, non loin de Hverfisgata. Depuis qu'elle travaillait sur Skolavordustigur, Thora s'était familiarisée avec le quartier central de Thingholt." Ouf! (Et encore, je vous ai épargné les divers accents, que mon brave clavier AZERTY ne connaît pas...)

Pour revenir au livre, j'ai également apprécié les diverses apparitions des amis d'Harald car, tout en soulevant encore + de questions, ils nous donnent en quelque sorte un os à ronger et matière à réflexion. Sans être extraordinaire, l'enquête est bien menée et j'ai trouvé que c'était une bonne idée de faire enquêter des privés plutôt que la police: ça change, et l'approche est différente. La résolution est bien trouvée quoi qu'un peu confuse, et aurait pu être mieux amenée, + percutante. Là on ne peut pas vraiment parler de feu d'artifice final... Mais l'ensemble du livre reste homogène, atypique et très agréable à lire!
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« une enquête envoutante » - le Magazine littéraire…
Voilà ce qui est marqué sur la quatrième de couverture…

D'accord mais à quel moment exactement ???

Il est évident que je n'ai pas choisi ce bouquin au hasard, j'ai tout bêtement demandé à une libraire que je connaissais pas, de me conseiller un excellent Polar… On discute et je lui fait part de mes envies (pas toutes non plus…) :

Moi j'aime quand ça bouge, j'aime l'action , la baston, le cul, les psychopathes, les rebondissements de ouf… Je suis un fan de « Jack Bauer (24h) et de Lisbeth Sallander (millénium)», j'aime les gueules cassés, la nuit, le vomis et les tueurs en série… Par contre je suis blasé, je veux du coup de coeur sinon rien…

On passe en revue un tas de romans que j'ai déjà lu, puis elle en sélectionne quelques uns et commence à me faire le pitch pour chacun… Dans le lot il y avait « Ultimes rituels » : un polar Islandais qui déchire, un vrai coup de coeur me dit-elle… J'adore l'Islande… Autant vous dire qu‘elle m'avait convaincu…

Sauf que voilà, il s'agit d'une enquête sur fond de sorcellerie et de magie noire, d'une banalité qui frise l'ennui, des personnages finalement trop réalistes, pas un pète d'action, des longueurs, encore des longueurs, beaucoup trop de longueurs… 30 pages avant la fin ça s'arrange un peu sauf que j'avais compris une bonne partie de l'intrigue, pas tout bien évidement, mais assez pour être déçu… Je me croyais devant un énième épisode de Columbo…

En gros méfiez vous des libraires qui ne vous connaisse pas…Mais surtout méfiez vous des libraires qui adorent l'Islande, il y a forcément un truc qui cloche…

Voilà j'ai pas aimé le style, mais je sais que certaines personnes aiment… (Ah les gouts et les couleurs) … Méfiez vous aussi de ces gens là…


A plus les copains
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Jon Arason était le dernier évêque catholique d'Islande. Il devint évêque d'Holar en 1524 et eut également le contrôle de Skalholt pendant un certain temps. Il a été décapité à Skalholt, en 1550, treize ans après que le roi Christian III de Danemark eut aboli le catholicisme en Islande et dans d'autres régions de son royaume.
Jon Arason tenta d'empêcher la Réforme et mena la révolte contre la nouvelle loi luthérienne, mais il échoua et se retrouva la tête sur le billot.
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[...] ... L'escalier [mena le concierge et les femmes de ménage] à l'étage des bureaux du département. Malgré les cris derrière lui, Tryggvi [= le concierge] réussit à identifier la provenance du hurlement : c'était bien dans les parages. Il se mit à courir, imité par les femmes de ménage. Il ouvrit la porte anti-incendie du couloir distribuant les bureaux et s'immobilisa si brusquement que les employées mugissantes le percutèrent par derrière.

Ce n'est pas la bibliothèque renversée, ou le directeur du département, hystérique, rampant à quatre pattes au milieu des livres qui s'étaient répandus dans le couloir, que Tryggvi contemplait, comme hypnotisé. C'était le corps gisant sur le dos dans la pièce, au pied de l'alcôve qui hébergeait l'imprimante de l'étage. Tryggvi sentit son estomac bondir. Pour l'amour du ciel, qu'est-ce qu'il faisait avec des bouts de tissu sur les yeux ? Et ses mains, qu'est-ce qu'elles avaient qui clochait ? Les femmes passèrent la tête par-dessus l'épaule de Tryggvi, et leurs cris redoublèrent d'intensité. Tryggvi sentit qu'elles tiraient nerveusement sur sa chemise, qui finit par sortir de son pantalon. Il essaya de se dégager en se tortillant, mais en vain. Le directeur du département leva les mains, suppliant qu'on lui vienne en aide, cherchant désespérément à échapper à la scène répugnante derrière lui. Tryggvi rassembla tout son courage et réprima une furieuse envie d'empoigner les femmes et de s'enfuir en courant. Il fit un pas en avant et les malheureuses laissèrent échapper un nouveau hurlement perçant, en choeur. Elles tentèrent de tirer Tryggvi en arrière mais, cette fois, il réussit à se libérer. Il s'approcha de Gunnar, qui sanglotait par terre. ... [...]
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L'un des principaux aspects du luthéranisme qui le fascinait était la chute généralisée du niveau de vie en Islande, autour de 1550, particulièrement dans les couches les plus pauvres de la population. L'Eglise catholique avait conservé toute sa richesse et son patrimoine en Islande, mais avec la Réforme, tout était passé entre les mains du roi du Danemark, ce qui avait appauvri le pays.
De même, l'Eglise catholique avait pour rôle de donner l'aumône, elle offrait le gîte et le couvert aux indigents. Cela disparut avec le passage au luthéranisme.
Harald pensait que c'était un aspect intéressant à étudier, car l'Eglise catholique est rarement considérée sous ce jour-là. Il était aussi impressionné par le fait que les prêtres et les évêques, en Islande, étaient autorisés à prendre des maîtresses et avoir des enfants, ce qui n'était pas toléré dans les autres pays d'Europe.
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[...] ... Gudrun se pencha et tira sur les rabats du carton. Elle en fixa le contenu. Pas de photos, pas de bande vidéo. Il y avait des torchons enroulés, sans doute pour protéger des objets fragiles, et des feuilles dans des pochettes plastifiées. Elle se sentait déjà apaisée. Elle attrapa l'un des documents et se rendit compte qu'il s'agissait d'une lettre très ancienne, probablement de valeur. L'écriture et le texte étaient indéchiffrables, aussi glissa-t-elle la feuille sous son bras, dans l'idée d'y jeter un coup d'oeil plus tard. Elle parcourut le reste des papiers et, à son grand soulagement, constata qu'ils n'avaient rien à voir non plus avec la vie privée d'Harald. Un texte sur une feuille retint néanmoins son attention. Il était très mal écrit, avec des pattes de mouche à l'encre rouge, et le papier - si c'était bien du papier - était épais, sombre et cireux. Le texte était étrange et une rune ou quelque symbole était dessinée au bas de la page. Suivaient deux signatures, toutes deux illisibles, mais elle reconnut celle d'Harald pour l'avoir vue sur le bail. Elle rangea le document dans la boîte. Bizarre.

Gurra poussa le contenu sur le côté pour atteindre les objets fragiles enveloppés dans des chiffons, au fond. Elle attrapa l'un des paquets et le souleva avec soin. Il était léger - presque comme si le tissu était vide. Elle l'ouvrit délicatement et contempla le contenu, interloquée. Elle lâcha un hurlement strident, serra les poings sur la lettre ancienne qu'elle avait toujours entre les mains et jeta le torchon par terre. Elle sortit précipitamment de la buanderie en jetant le torchon par terre. ... [...]
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[…] Au Moyen-Âge, les poursuites [judiciaires] étaient menées par des individus isolés. Quiconque se croyait trompé ou victime d'une conduite criminelle devait produire lui-même les chefs d'accusation et conduire l'audience. À l'époque, les procès étaient de vastes blagues. Si l'accusé n'avouait pas au tribunal ou s'il n'y avait pas de preuve claire de sa culpabilité, on laissait Dieu décider. Les accusés devaient passer des épreuves : marcher sur des braises, se faire jeter dans la rivière dans un sac, ce genre de choses. Si au bout d'un certain temps leurs blessures guérissaient, ou s'ils coulaient à pic dans l'eau, ils étaient considérés comme innocents. Alors c'est l'accusateur qui se retrouvait en difficulté, car à son tour de faire face au procès. On comprend que les gens aient été réticents à attaquer leurs congénères, car ils couraient le risque de voir le système se retourner contre eux.
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Videos de Yrsa Sigurdardottir (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Yrsa Sigurdardottir
Vilborg Yrsa Sigurðardóttir, né le 24 août 1963 à Reykjavik, est une écrivaine islandaise, auteure de plusieurs romans policiers et ouvrages de littérature d'enfance et de jeunesse. L'?uvre d'Yrsa Sigurðardóttir est composée d'ouvrages destinés aux enfants et de romans policiers. Elle a été traduite dans de nombreuses langues dont l'allemand, l'anglais, le danois, le catalan, l'espagnol, l'estonien, le français, le grec, l'italien, le néerlandais, le norvégien, le polonais, le portugais, le roumain, le russe et le suédois. Son travail a été primé en Islande à plusieurs reprises.
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