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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un jeune couple et une amie veuve depuis peu tentent de rénover une vieille maison dans les fjords de l'ouest de l'Islande, en vue d'en faire un gîte.
Gardar a perdu son emploi dans la banque et compte sur cet investissement pour se refaire financièrement.
Très vite des manifestations étranges apparaissent. La maison semble hantée et une silhouette d'enfant apparaît et disparaît mystérieusement.
Le chantier est plus compliqué et plus long que prévu.
Des bruits étranges surviennent et des coquillages sont déposés un peu partout. Un cadavre de renard est retrouvé.
On retrouve des croix dans le jardin; croix provenant d'un cimetière qui a été transféré.
Une école maternelle a été saccagée. le même phénomène avait eu lieu dans un autre école dans les années 50.
Le mystère reste entier.
Yrsa Sigurdardottir, ingénieur de formation, n'a pas son pareil pour créer une atmosphère glaçante, marquée par le surnaturel. Ce livre se lit d'une traite! attention aux nuits blanches! Suspense et frissons garantis.
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Un rien me fait peur ! J'ai mis des années pour me remettre d'une séance de cinéma un été dans la presqu'île de Crozon. Ma soeur et moi avions eu la fâcheuse idée d'aller voir au cinéma Hannibal Lecter. L'expérience fut traumatisante : la moitié du film à glisser au fond de mon siège les yeux fermés et les mains me bouchant les oreilles, le parcours épique à pied jusqu'au camping dans la nuit noire, très noire, où le moindre bruit me tirait des cris d'orfraie et une nuit blanche dans la tente Quechua à attendre qu'un tueur en série s'attaque à ma petite personne ! Depuis lors, je fuis toute histoire une peu anxiogène, ce qui fait beaucoup rire mes grandes filles qui se regardent à la chaîne des films d'horreur... Très clairement Je sais qui tu es n'était pas un roman pour moi ! Tout est parti d'un malentendu : j'ai beaucoup aimé les deux autres romans d'Yrsa Sigurdardottir qui ont pour héroïne Thora, une jeune avocate, sympathique et drôle.Elle est mêlée à des affaires très sombres mais les touches d'humour et sa romance avec un spécialiste allemand de la sécurité permettent au lecteur de souffler ! J'ai cru que ce polar appartenait à la même veine. Que nenni !

Dans ce roman, apnée totale ! L'atmosphère est glaçante et cela ne tient pas uniquement au climat islandais. Un jeune couple et une de leurs amis décident de quitter la capitale pour retaper une vieille maison à Hesteyri, sur une île très isolée.Le capitaine du bateau qui les amène là-bas les prévient à mi-mots que la bâtisse a mauvaise réputation, qu'un drame ancien s'y est déroulé et qu'il est encore temps de renoncer. Les jeunes trentenaires hésitent mais prennent la décision de rester. Loin du monde, peu préparés à des conditions de vie difficiles, ils s'attaquent au chantier... Mais leur labeur s'interromp souvent car des bruits étranges, des traces de petits pieds mouillés, des coquillages formant des dessins, des odeurs putrides font leur apparition dans la maison.

Parallèlement, l'auteur nous décrit les journées difficiles de Freyr, un psychiatre, qui a quitté lui aussi Helsinki pour la ville d'Isafjörour. Il essaie de se reconstruire après la disparition mystérieuse de son petit garçon, trois ans plus tôt. Très rapidement, des liens subtils, mystérieux se font jour entre les deux histoires.

Ce roman, vraiment effrayant, est remarquablement écrit. C'est sans doute la raison qui m'a poussée à progresser dans ma lecture malgré les nombreux frissons qui me parcouraient l'échine.

Un seul mot pour le résumer : aglagla !
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Une lecture particulièrement addictive, et qui fait froid dans le dos, au propre comme au figuré.
Camilla Lackberg bâtit tous ses romans en jouant sur le présent / passé; Yrsa Sigur... , elle, joue plutôt sur l'espace : nous suivons, en alternance, un couple qui retape une maison dans un village déserté et pas très sympathique, et une enquête, ailleurs, sur des dégradations dans une école, plus un suicide..
Les deux histoires mettent bien du temps à se rejoindre, mais ensuite tout s'emboîte parfaitement.
Le suspense et l'angoisse montent en puissance ; la tension monte, puis reste présente.

Je ne me souviens plus qui dit en parlant du chien Putti : "Tu as vu cette pauvre bête ? Elle va mourir d'une attaque cardiaque." (La citation est de mémoire)
Je me suis un peu assimilé à Putti !
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J'ai beaucoup frissonné à la lecture de ce livre. J'ai eu aussi un peu de mal à y entrer, car les deux histoires se mêlent, et alternent, chapitre par chapitre. Il m'a donc fallu un peu moins de 100 pages pour m'y mettre, et c'est là que j'ai régulièrement tremblé.

Deux disparitions d'enfant, à quelques décennies d'écart, des travaux de bricolage, et un psy qui cherche son fils. Des apparitions. Des disparitions. L'Islande enfin, qui n'est pas tout à fait une terre accueillante, enfin, si j'en crois ses auteurs de romans policiers.

La vérité, les mensonges, le froid, tout ceci balise les pages de ce roman. Brrrr, j'en tremble encore rien que d'y penser. Sacrée intrigue, sacrée auteure ! Très bon bouquin.

Pour apprécier, il ne faut pas critiquer le mélange des genres, et l'accepter, ce qui fut mon cas au fil des pages, même si je ne suis pas du tout familier avec le fantastique.
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Pourtant habituée et grande amatrices des polars horrifiques, je dois dire que je crois n'avoir jamais eu aussi peur depuis longtemps avec un livre. L'atmosphère glaçante et obscure de ce récit vous saisit dès les premiers pages en nous proposant deux histoires parallèles. Un couple et une amie s'apprêtent à restaurer une vieille maison coupée du monde dans la campagne islandaise...Malheureusement la demeure n'a pas "bonne réputation" et les nouveaux arrivants le comprendront bien vite. Dans le même temps, en ville, nous suivons l'enquête d'un psychiatre et d'une femme flic au sujet du suicide d'une vieille femme et du saccage d'une école maternelle. Avec, en toile de fond, la disparition mystérieuse, trois ans auparavant, du fils du psychiatre..Les intrigues finiront par se recouper, pour le plus grand effroi du lecteur. Tout simplement fantastique !
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une véritable ambiance de film d'horreur teintée de fantastique j'ai adoré et j'aimerai en lire plus souvent des comme ça !!!!!!!
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Je vous le dis tout net, je suis une flipette. Je classe greemlins dans les films d'horreur, fais de la spéléologie sous ma couette à la première note de musique un tant soit peu inquiétante, et suis absolument incapable de regarder la bande annonce de Hostel, Saw ou Beetlejuice jusqu'au bout.
Donc je veux bien admettre que je ne suis pas d'une fiabilité absolue quand je dis que ce livre est flippant !
Je me doute que vous croirez sans mal que MOI, j'ai flippé, mais je vous imagine déjà en train de ricaner que le plus effrayant doit être une branche tapant contre une fenêtre une nuit sans lune.
Et bien QUE NENNI !! Parce que je ne suis pas la seule à avoir flippé (mais je l'admets, peut-être la seule à avoir refusé de lire après 18h) ! Lisez les différentes critiques et vous verrez que c'est un cri quasi-unanime (que voulez-vous, il y a des guerriers partout) : Ce bouquin file les jetons !
Et pourtant… Il ne se passe rien de très clair. On est loin du tueur à la hache qui découpe allégrement ses victimes dans de grandes éclaboussures de sang.
Non… rien de tout cela !
Juste une atmosphère pesante, glaciale, sans la moindre romance ou touche d'humour pour faire redescendre la tension.
L'histoire alterne entre Freyr, un psychiatre sollicité par la police pour donner son avis sur deux affaires : le saccage d'une école maternelle et le suicide d'une sexagénaire, et Gardar, Katrin et Liff, partis sur une ile désertée pour retaper une maison qu'ils comptent reconvertir en maison d'hôtes.
A priori, les différentes situations n'ont absolument rien à voir les unes avec les autres.
Et pourtant… au fil de la lecture, des liens subtils apparaissent.
L'auteur réussi ainsi à réunir, dans un certain sens, tout un tas de personnages dont l'existence semblaient pour certains anecdotiques.
Et bien non, le plus petit des personnages a un rôle à jouer, aussi ténu soit-il, dans l'élaboration du dessin complexe qui se dessine sous nos yeux.
Aucun des personnages n'est vraiment sympathique, certains sont même franchement antipathiques, mais cela n'empêche pas d'accrocher à l'histoire (ce qui n'est pas évident à obtenir pour un auteur en l'absence de personnages ralliant les lecteurs à sa cause).
L'enquête policière est complexe et tout ne tombe pas tout cuit dans le bec des flics. J'ai beaucoup aimé suivre les recherches et interrogations qui la jalonnent.
Mais ce qui fait le plus peur, c'est l'atmosphère présente sur l'île, une atmosphère glaçante, oppressante et surnaturelle.
Il y a une présence dans ce village abandonné dont on ne sait pas vraiment si elle est humaine, surnaturelle ou encore produite par l'imagination des 3 occupants, seuls, isolés, en un lieu prétendument maudit.
Au final, les passages consacrés à Freyr, bien loin de faire baisser la tension ressentie lors des huis-clos de l'île, ne font que renforcer celle-ci.
Il n'y a pas à dire, les auteurs nordiques ont vraiment le chic pour les thrillers et celui-ci ne fait pas exception : Il est prenant, flippant, addictif…
bref, je n'ai qu'une chose à dire : Lisez !
Et flippez ! (Et ce sera bien fait si vous avez ricané !)
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J'ai adoré ce livre qui nous emporte dès le début. L'histoire se tient bien et les personnages ont vraiment de quoi angoisser puisqu'au fur et à mesure des évènements, le coté surnaturel se confirme. J'ai vraiment apprécié ce livre et je pense lire les autres oeuvres de cette auteure que je ne connaissais pas du tout. Je le recommande vivement.
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Un couple composé de Garoar et Katrin, et Lif, une amie à eux, ont décidé de retaper une vieille maison sur une île déserte d'Islande pendant l'hiver. Ils pensaient être seuls et et tranquilles pour les travaux mais au fur et à mesure du temps qui passe, ils entendent des bruits bizarres et voient au loin la silhouette d'un enfant. L'angoisse et la peur montent petit à petit...
Parallèlement à ça, Freyr est psychiatre et se consacre entièrement à sa carrière depuis que son fils a disparu il y a trois ans de cela. Il aide régulièrement la police et enquête aujourd'hui sur deux affaires différentes : La première concerne le saccage d'une école primaire qui rappelle un fait similaire datant d'une soixantaine d'année; la deuxième se rapporte à la pendaison d'une femme qui ne présentait aucun signe avant coureur.
Les trois affaires sont-elles liées ?

Ah la la ce bouquin, il m'en a fait voir de toutes les couleurs ! En même temps, l'éditeur m'avais prévenu dès le départ grâce à des bandeaux qui accompagne le livre, comme ceux que l'on retrouve sur les paquets de cigarette, mais là au lieu de "fumer tue", l'éditeur nous préviens : "Lire ce roman peut entrainer une nuit lente et douloureuse", "Lire ce roman nuit gravement à votre sommeil et à celui de votre entourage" ou encore "Lire ce roman seul dans une maison de campagne est fortement déconseillé" ! Alors bon, moi lisant ça, je me dit tout de suite que c'est un gros coup de pub de l'éditeur et que ça ne devait pas être si effrayant que cela... et bien quelle erreur ! Il m'est rarement arrivé d'avoir peur en lisant un livre, eh bien là j'ai été servi !

L'ambiance est angoissante et crescendo, surtout en ce qui concerne le couple et leur amie Lif, coincés sur une île déserte en plein hiver ! Moi qui d'habitude n'aime pas trop les polars nordiques à cause de la lenteur du récit et l'étrange faculté que ces auteurs ont à décrire en long en large et en travers le paysage enneigé, je dois dire qu'ici je n'ai pas retrouvé ou je me suis pas aperçue de ces détails qui d'ordinaire me rebute un peu !
Donc certains passages sont effrayants et j'ai souvent eu du mal à le lire avant de dormir de peur d'en faire des cauchemars !

Concernant le récit, il s'alterne entre les occupants de l'île et le personnage de Freyr. On pourrait croire que rien ne les relit mais c'est sans compter le talent de cette auteure qui arrive à nous convaincre et à nous poussait un peu plus dans la lecture !

Vous l'aurez compris ce livre m'a énormément marqué et j'en retiens beaucoup de biens même s'il me manque une petite explication concernant le final... J'ai hâte de pouvoir en parler avec d'autres lecteurs pour savoir ce qu'ils en pensent !

Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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Quel bonheur de retrouver la plume si particulière des auteurs nordiques. Leur don pour poser l'ambiance direct, sans détours superficiels ou blablatages inutiles. Leur poésie dans la solitude des fjord isolés, perdus dans le brouillard, le sel marin et les secrets inavouables des petits villages de pêcheurs. Et surtout, la facilité qu'ils ont de nous balader d'un chapitre à l'autre.

Bref. Vous l'aurez compris, Je sais qui tu es est un petit bijou dans son genre.

On suit l'aventure de trois amis : Gardar et Katrin qui sont en couple et Lif qui est là pour tenir la chandelle avec sa parodie de chien. Ces gens-là sont déjà pas mal gratinés de la cafetière puisqu'ils décident d'aller retaper une maison abandonnée, en plein hiver nordique, dans le trou du cul d'une île qui elle-même se situe dans le trou du cul des fjords islandais.
Autant vous dire la joie qui se profile à l'horizon.
Comme à chaque fois dans ce genre de thriller du Grand Nord, les pauvres protagonistes qui nous intéressent n'ont d'autres choix que de se taper une balade en bateau de 6 plombes pour atteindre leur bicoque chérie et, par conséquent, se retrouve au milieu de nulle part, sans moyens de communication autre que les signaux de fumée ou les pigeons voyageurs. Ce qui ne les empêchent pas par ailleurs d'être dans la merde jusqu'au cou parce que le môssieur qui conduit le bateau ne doit de toute façon pas venir les récupérer avant plusieurs jours :
"Ouais il risque d'y avoir une tempête moussaillon, alors mon radeau j'le ramène au port et toi et tes donzelles, vous resterez ici à tenter de survivre le plus possible pour faire durer l'intrigue. Mais promis, je viendrais récupérer vos cadavres quand le soleil s'ra revenu."

Parce que oui, bien entendu, ils pouvaient pas prévoir de passer leur permis bateau avant de se perdre dans le fin fond de la mer du Nord. Trop facile mon gars.

Bref. Les voilà donc sur l'île, prêts à entreprendre des travaux titanesques alors qu'ils n'ont aucune formation en la matière et, qu'en plus, la moitié du village les a prévenus que la maison a un passif...chargé.
Que de mystères autour de l'histoire du dit passif d'ailleurs, mais on se doute qu'ils ne s'agit pas de cacas papillons et de licornes.

En parallèle de nos dézingués du pompon, on a l'histoire d'un psy, Freyr, qui donne un coup de main à la police du fjord pour résoudre une enquête vraiment zarbi. Mais zarbi dans le bon sens. L'auteure nous mènent par le bout du nez du début à la fin. Et mon côté masochiste a surkiffé la chose. Qu'on soit clairs.

Je sais qui tu es, comme bon nombre de thrillers nordiques, a en plus ce soupçon de paranormal. Ce n'est pas qu'une question de criminel, de flics et de qui va gagner au final. Non. Les thrillers nordiques nous plongent dans les tréfonds de la psychologie humaine, dans la terreur qui habite le coeur d'un homme, dans les actes inexpliquées d'une femme, dans la cruauté qu'abritent les enfants ou l'innocence qui surgit au moment de la mort. Tout ça et beaucoup plus parce qu'il y a toujours cette idée que la punition ne vient pas que des vivants et que l'autre châtiment est bien pire que tout ce qu'on peut imaginer.
Je sais qui tu es, c'est les terribles secrets cachés dans un petit village et qui hantent la mémoire des gens. Des secrets qui rongent les fondations des maisons, font pourrir le bois et qui ravagent la terre. Et au milieu de ça, la mer, vicieuse et généreuse, mortelle et vivifiante, déchaînée et paisible. La mer qui prend une dimension presque anthropomorphique de par l'importance que lui octroie les habitants.
La mer, magnifique pour Freyr sur le continent, apaisante. Terrifiante pour trois amis sur une île, infranchissable.

Je sais qui tu es est donc une immersion totale dans la tête de deux personnes (Katrin, porte-parole des 3 comparses, et Freyr). Deux personnes qui, à première vue, n'ont absolument rien en commun mais qui doivent soudainement affronter leurs propres versions de l'Enfer Personnel. Et à quelques kilomètres de distance, ils vont connaître le même genre de terreur, de peur viscérale.
Et forcément, on se prend tout ça en pleine figure avec eux.

L'ambiance est lourde, constamment. Que ce soit au travers de l'isolation physique et géographique des personnages sur l'île, ou l'isolation psychologique et émotionnel de Freyr sur le continent. Les couleurs sont monochromes, fadasses, et les descriptions de l'environnement donnent envie de se terrer sous une couette pour ne plus jamais en ressortir. C'est froid, glauque et ça fout les jetons. le paranormal n'aide pas à aborder la lecture de façon objective. On est happé par le bouquin et on s'enfonce en même temps que les personnages.
D'ailleurs, la fin a été une sacrée surprise pour moi et mes hypothèses.

Tout ça pour vous dire : lisez-le.
(Mais pas sur une île, ou dans une maison de campagne, ou la nuit. A part si vous êtes une warrior comme moi et que vous avez un balai Swiffer pour vous protéger des forces du mal.)
Lien : http://xenaddict.blogspot.fr..
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