Au carrefour des étoiles

Fidèle à leur tradition de remise en avant des grands classiques de la SF, la collection Nouveaux Millénaires de J'ai Lu sort une nouvelle traduction d'Au carrefour des étoiles de Clifford D. Simak
Classique de la SF américain, auteur notamment de Demain les chiens
, L'histoire d'un fermier du Wisconsin en pleine guerre de Session, Enoch Wallace, contacté par un extraterrestre qui lui propose de faire de sa ferme un relais spatial entre d'autres planètes.

Bref vous l'aurez compris il faudra adhérer à cette histoire et surtout accepter les postulats de science-fiction pure et dure…
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Au carrefour des étoiles baigne dans une ambiance particulièrement mystique qui pourra laisser sur place avec de nombreuses réflexions philosophiques sur l'Homme, sur son avenir et sa place dans l'univers qui nous aura semblé quelque peu daté… Contrairement à d'autres classiques de la science-fiction, comme certains romans d'Asimov, Phillip K Dick celui-ci nous semble à conseiller avant tout aux vrais puristes lu dans le cadre masse critique mauvais genres / Merci à babelio Et j'ai lu

Considéré comme incontournable, Clifford D. Simak a été honoré d'un prix Hugo en 1964, pour ce roman à la trame classique. À l'époque où Simak écrit ce roman, la tension internationale était qualifiée d'extrême entre "les deux blocs", engagés dans un bras de fer depuis des années : Baie des cochons ; crise des missiles de Cuba(*) ; l'URSS et ses menaces sur Berlin ; missiles nucléaires américains en Europe. Une période de joie remplie d'allégresse pour les jours heureux à venir, en somme !
"Au carrefour des étoiles" déroule une intrigue simple et efficace dans laquelle interviennent peu de protagonistes. Invité à découvrir certains de ses souvenirs, le lecteur ne découvrira d'ailleurs du cosmos que ce que les visiteurs des étoiles en auront dit à Enoch. Et c'est d'ailleurs une des réussites de ce livre, nous faire voyager par les récits et les souvenirs.
Un moment de lecture sans prise de tête, avec quelques bons passages de réflexions sur la place la vie dans l'univers et quelques rappels sur l'imbécilité de la violence. Pas forcément le livre indispensable auquel la rumeur m'avait préparé, mais un livre tout de même sympathique à mes yeux. Si vous êtes à la recherche d'une lecture hyper-abordable et pleine de bienveillance, allez-y !
Lien : https://jackbarronreads.com/..

J'avais gardé un souvenir très mitigé (pour ne pas dire négatif) de Demain les chiens, la plus célèbre oeuvre de Simak. Si j'ai retrouvé dans ce livre-ci un peu le même style d'univers, j'ai cette fois été bien plus emballée.

Cela reste un livre d'ambiance : d'un côté la campagne et cet esprit bourru des gens qui y vivent, peu enclin à accueillir "l'Autre"... qu'il soit de la ville d'à côté ou d'une autre planète. de l'autre côté Enoch, dont on partage vite la vie intime, qui se résume à sa maison, à ses calculs prévisionnels, à quelques hallucinations dues à la solitude... et à des visiteurs galactiques. Forcément la cohabitation n'est pas facile entre ces deux univers. Au carrefour des étoiles se résume donc beaucoup à cette ambivalence entre peur et curiosité de l'Autre.

On est dans un quasi huit-clos
(...)

Bref vous l'aurez compris, ce livre est assez mou, (..)

En conclusion ?

Dans le fond ce livre parle de paix et de comprehension de l'Autre, et c'est surtout un livre d'ambiance, une lecture repos. Ne vous attendez pas à un truc qui retourne le cerveau ni à quelque chose qui bouge.
Au carrefour des étoiles est un tableau tranquille, une promenade en barque au fil de l'eau.
3/5
Lien : http://chezlaventurierdesrev..

Enoch Wallace est un fermier américain sans histoires. Tout parait normal sauf que Enoch Wallace est né en 1840, a connu la guerre de Sécession, et a l'air encore jeune alors que nous sommes en plein milieu du XXème siècle. La CIA dépêche sur place Claude Lewis pour comprendre la vie de Wallace. Il apparait bientôt que la maison de Wallace sert de station interstellaire, laquelle est utilisée par les habitants de la galaxie pour voyager plus facilement. Wallace est en contact avec toutes ces races dont personne, sur Terre, ne soupçonne l'existence, tandis que de graves questions se posent au sujet de notre planète.
Le roman de Simak renverse la perspective habituelle des romans de science-fiction : nous, humains, sommes désormais à la marge de la galaxie (et non plus ses conquérants), et notre intelligence limitée nous fait paraitre comme suspects au regard des autres races galactiques. Plutôt pessimiste sur le devenir de l'espèce humaine, absorbée entièrement par les guerres, le roman est une invitation au voyage (original, puisque l'on ne quitte pas la surface de la Terre) et à la réflexion sur notre place, au sein de notre monde et de notre univers.

[...]

Au carrefour des étoiles est une incontestable réussite de la SF, élégant, visionnaire (un chapitre entier est consacré à ce qui ressemble furieusement au holodeck de Start Trek Nouvelle Génération - ou à la Salle des Dangers des X-Men…) et passionnant. On se laisse facilement porter par le doux flaw de l'écriture de Simak qui parvient à nous promettre des lendemains meilleurs et un destin au-delà du firmament.

Lien : http://journal-de-vance.over..

Je ne sais quoi penser de ce livre.
Considérant qu'il a reçu le prix Hugo, je m'attendais… à quelque chose. Mais rien. Je ne lui trouve rien de fondamentalement rédhibitoire, mais il n'a rien d'exceptionnel à mes yeux. Je ne parle pas d'être original ou innovant (je suppose qu'il l'était à sa parution) mais d'avoir ce petit quelque chose qui me fasse dire « Je vois pourquoi il a reçu un prix ».

Je l'ai trouvé assez lent. J'ai d'abord pensé que mon cerveau formaté aux dystopies moderne ne pouvais plus apprécier de prendre son temps, mais non. le livre était lent. Ou peut-être plutôt sans rythme.

Les quatre premiers chapitres établissaient une aura de mystère qui promettait une intrigue intéressante, où l'énigme se révèlerait au fur et à mesure. Et puis le chapitre 5 est arrivé et a répondu à toutes les questions. A partir de là, j'ai continué à lire sans grand entrain, me demandant plus d'une fois « Où va cette histoire ?». Je ne le sais toujours pas.
Peut-être suis-je simplement passé à côté. Quoi qu'il en soit, ce lire sera très vite oublié.