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Citations sur Demain les chiens (141)

Et à quoi sert cette poudre, je vous le demande ? Mais à tuer les puces, voila tout. Or, les puces, c'est la vie. Les puces sont des êtres vivants.
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Il était pas pire que çui qui essayait de suivre une route qui passait ici jadis. Lui aussi, il avait des cartes. Il est parti certain de l'avoir trouvée et j'ai pas eu le cœur de lui dire qu'il était tombé sur une piste tracée par mes vaches.
("Le recensement")
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Prenant appui sur sa canne, il se leva peu à peu. Betty s'en voudrait peut-être de le traiter de la sorte en voyant combien le fardeau des ans lui pesait. Mais il devait rester prudent. Si elle découvrait qu'il n'avait pas besoin de sa canne, elle lui trouverait des tâches à accomplir ; par contre, s'il exagérait sa faiblesse, elle lui infligerait son imbécile de médecin une fois de plus.
("La ville")
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Mais l’homme était parti et il n’y avait plus de lumière. Les robots n’avaient pas besoin de lumière, car ils pouvaient voir dans le noir ; Jenkins aussi, mais il n’y tenait pas. Quant aux châteaux des mutants, ils étaient aussi noirs la nuit qu’ils étaient redoutables le jour.
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Les horlas : les créatures derrière le mur, qu'on entend sans pouvoir les identifier ; les occupants de la pièce voisine.
Les horlas.
Les horlas t'auront si tu n'y prends pas garde.
Très humain. On ne peut pas voir, comprendre, examiner ou analyser une chose ? Alors elle n'est pas là. Elle n'existe pas. Il s'agit d'un fantôme, d'un lutin, d'un horla.
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Il possédait davantage que l'homme avait jamais possédé. Un corps plus rapide, plus sûr. Un sentiment d'exaltation. Une appréciation profonde de l'existence. Un esprit acéré. Un monde de beauté que les plus grands rêveurs terriens n'avaient jamais imaginé.
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Fowler avait cru que l’étrangeté de Jupiter le terrifierait, qu’il se recroquevillerait face à l’inconnu, et s’était cuirassé contre le dégoût que lui inspirerait une situation si éloignée de la norme terrienne.
Il possédait davantage que l’homme avait jamais possédé. Un corps plus rapide, plus sûr. Un sentiment d’exaltation. Une appréciation profonde de l’existence. Un esprit acéré. Un monde de beauté que les plus grands rêveurs terriens n’avaient jamais imaginé.
« Allons-y ! le pressa Sultan.
— Où donc ?
— N’importe où. Partons d’ici et voyons où on arrivera. J’ai l’impression… l’impression que…
— Oui, je sais », convint Fowler.
Il éprouvait aussi cette sensation. Un destin exemplaire, voire une certaine grandeur, se profilait. Quelque part au-delà de l’horizon, il le savait, les attendaient des aventures et plus encore.
Les cinq autres l’avaient également ressenti. Ils avaient éprouvé l’envie d’explorer ce monde, d’y trouver une vie de plénitude et de savoir.
C’est pour ce motif qu’ils n’avaient pas regagné le dôme.
« Je ne reviendrai pas, dit Sultan.
— On ne peut pas laisser tomber tout le monde. »
Fowler avança de deux pas vers le dôme, puis s’arrêta.
Revenir au dôme. Revenir au corps perclus de douleurs et imprégné de poisons qu’il avait abandonné. Il ne sentait pas ces douleurs, jadis, mais il savait désormais ce qu’il en était.
Retrouver cet esprit cotonneux. Ces idées confuses. Ces bouches caquetantes qui formaient des signaux intelligibles aux autres. Ces yeux voyaient si mal qu’il vaudrait mieux ne rien voir du tout. Retrouver ces conditions sordides, ce pas trop lent, cette ignorance.
« Un jour, peut-être, souffla-t-il.
— On a beaucoup à faire et à voir, dit Sultan. Beaucoup à apprendre. On trouvera des tas de choses… »
Oui, des tas de choses. Peut-être des civilisations entières. Des civilisations joviennes auprès desquelles les œuvres humaines pâliraient. La beauté et, plus important encore, la compréhension de cette beauté. Et une camaraderie comme nul n’en avait jamais connue – ni homme, ni chien.
Et la vie. La vivacité de la vie après ce qui paraissait un cauchemar de drogué.
« Je ne peux pas y retourner, dit Sultan.
— Moi non plus, dit Fowler.
— Ils me rechangeraient en chien.
— Et moi en homme.
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Pour l’Amour de Dieu, laissez-la mourir, cette ville. Et réjouissez-vous de sa mort. C’est le meilleur tournant qu’ait jamais pris l’histoire humaine.
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Tout être doit garder un souvenir du passé, quelque chose à quoi il puisse se raccrocher, qui soit un héritage et une promesse.

LES PASSE-TEMPS.
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— J'ai trimé dur. J'ai saisi l'occasion par les cheveux. J'ai eu du flair. J'ai…
— Vous voulez dire, corrigea Webster, que vous avez léché les bottes qu'il fallait et que vous avez marché sur les pieds qu'il fallait. Vous êtes le brillant exemple de cette sorte de gens dont le monde aujourd'hui ne veut plus.

LA CITÉ.
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