Le Fou de Bergerac

La quiétude de Maigret n'était qu'apparente. Toute son énergie était mise en oeuvre, tandis qu'il parlait lentement. [...] Il y avait quelque chose de caché. IL y avait quelque chose d'anormal.
Mais où ? Mais quoi ?

Quand elle fut sortie, Mme Maigret qui avait refermé la porte, soupira: «Si ce n'est pas malheureux!... Des hommes intelligents, qui occupent une pareille situation...» Elle s'étonnait toujours, Mme Maigret, quand elle découvrait quelque chose de pas joli! Elle ne concevait même pas la possibilité d'instincts plus troubles que ses instincts de brave épouse désolée de n'avoir pas d'enfant.

L’opinion était sincère. On sentait chez le jeune homme un enthousiasme réel, exempt d’arrière-pensées.

Ce n’était plus la fille bavarde et familière des jours précédents. On avait dû la chapitrer,

M. Duhourceau, êtes-vous déjà allé en Algérie ?
— Moi ?
Quand quelqu’un répond « moi » de la sorte, c’est neuf fois sur dix qu’il veut gagner du temps.

le jeu est un vice en commun ! L’amour aussi ! L’alcool presque toujours…

De quel côté donnait-il prise à la maladie ? Car on n’atteint pas soixante-cinq ans sans se sentir un point faible !

C’était un homme jeune, actif, ambitieux, aux gestes nets, aux allures élégantes.

— Cottage anglais !
— C’est cela ! Avec un toit bas, des pelouses, des fleurs, un joli garage, du gravier blanc dans les allées, des volets peints en vert, une lanterne en fer forgé.

— Cottage anglais !
— C’est cela ! Avec un toit bas, des pelouses, des fleurs, un joli garage, du gravier blanc dans les allées, des volets peints en vert, une lanterne en fer forgé.