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3,67

sur 818 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai découvert ce livre au collège. En classe on étudiait quelques passages du texte. Mais on n'a pas eu le temps d'étudié le dernier. J'ai donc décidé de le lire en entier. C'est le premier roman policier que je lis, et franchement j'ai beaucoup apprécié ce style de lecture. J'ai toujours aimé les énigmes ou encore les escape-games, mais là c'est différent, ce n'est pas moi qui fait l'enquête, ça change.

Le suspense est tenu jusqu'aux dernières pages du livre, ce qui rend l'histoire encore plus intrigante !! J'émettais moi-même des hypothèses du coupable même si au final, j'ai eu tout faux !!  (Pour moi le coupable était le maire, il paraissait trop suspect de tant s'intéresser à l'enquête !!)

Une fois entré dans l'histoire je rentrais vraiment dans l'état d'esprit de chaque personnage et de la population de Concarneau. La peur, pour résumer. Et puis ce chien jaune si... étrange. Pourquoi est-il toujours là au moment les plus glauques.

Ce qui m'a le plus étonner, ce sont les véritables coupables. Il paraissait tant être une victime qu'un coupable... Mais bon, comme toutes les bonnes histoires, elle se finit bien !
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Lire un Simenon est toujours agréable, on entre dans un rythme lent, on observe ses personnages, tranquillement, en buvant un café et fumant une pipe !
J'avais lu celui ci il y a très longtemps, il m'avait marquée, d'abord à cause du chien jaune (j'ai maintenant aussi un très grand chien) et bien sur de Concarneau (je vis en Bretagne)
Un très grand Simenon (mais y en a -t-il des petits ?)
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J'ai dû lire quelques romans de Georges Simenon vers 15-16 ans et n'en avais plus ouvert un depuis. Sais pas pourquoi. Un souvenir trop prégnant des adaptations télévisuelles et cinématographiques des enquêtes de Maigret, peut-être ?
Quoi qu'il en soit c'est avec délectation que j'ai renoué avec le personnage de ce commissaire à l'allure faussement bonasse et surtout avec le "style Simenon" qui n'était certes pas ma première préoccupation lors de mes lectures adolescentes.
Concarneau est le théâtre d'une série de crimes qui semblent viser plus particulièrement les clients habituels du bar de l'Amiral. Détaché à la Brigade mobile de Rennes, Maigret est appelé sur les lieux. L'inspecteur Leroy l'accompagne et le seconde pour la première fois dans une enquête. Fidèle à ses habitudes, Maigret s'installe, fume d'innombrables pipes sans piper un mot et observe. Alors que le jeune policier rompu aux prélèvements d'indices, aux raisonnements et aux déductions, bref aux habituelles méthodes policières, s'interroge sur l'apparente passivité de son supérieur, le commissaire "sent" l'atmosphère, les interactions des uns et des autres et s'insère benoîtement dans le groupe de familiers du café. Un chien (celui du titre) brusquement apparu sur les lieux du premier crime l'intéresse tout particulièrement. D'où vient ce chien ? Qui est son maître ? Pourquoi ne quitte-t-il pratiquement plus le café ? Maigret impose son rythme à l'enquête, faisant fi des habituelles techniques d'investigation et s'imprègne de l'ambiance pour mieux en discerner les dissonances.
Sans profusion de détails mais en choisissant ceux qui seront les plus évocateurs, l'écriture parvient à nous faire saisir la vérité d'un personnage, au-delà du masque de sociabilité qu'il revêt. Ainsi d'Emma, la serveuse du café : "Il y avait en elle une humilité exagérée. Ses yeux battus, sa façon de se glisser sans bruit, sans rien heurter, de frémir avec inquiétude au moindre mot, cadraient assez bien avec l'idée qu'on se fait du souillon habitué à toutes les duretés. Et pourtant on sentait sous ces apparences comme des pointes d'orgueil qu'elle s'efforçait de ne pas laisser percer." (p.29). En quelques mots, le personnage acquiert une épaisseur, une vie qui se déploie souterrainement, camouflée derrière une façade protectrice. Est-ce qu'on est jamais ce que l'on dit être ? Ce que l'on croit être ? En s'éloignant des interrogatoires conventionnels, Maigret réussit à fissurer cette façade pour qu'apparaisse l'histoire vraie.
Je crois que ce "chien jaune" m'a mise en appétit et que je vais de ce pas engloutir quelques autres romans de Simenon !

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Le Chien jaune / Georges Simenon
Concarneau en cette soirée d'automne est une ville déserte et seule l'horloge lumineuse de la vieille ville trônant au-dessus des remparts bouge pour marquer vingt-trois heures moins cinq. La houle fait s'entrechoquer les bateaux dans le port et le vent balaie les ruelles. Quai de l'Aiguillon, tout est sombre excepté trois fenêtres de l'hôtel de l'Amiral qui illuminent faiblement la nuit.
Un client du bar de l'hôtel, l'honorable M. Mostaguen sort d'une partie de cartes pour rentrer chez lui et alors qu'il allume un cigare à l'abri de son manteau, un coup de feu éclate dans la nuit et une balle l'atteint à l'abdomen. Des faits troublants vont alors s'enchaîner et jeter l'émoi parmi la population.
le commissaire Maigret est diligenté par sa hiérarchie rennaise pour se rendre sur place et élucider cette affaire alors qu'un chien jaune se trouve constamment non loin des scènes de crimes. Et chose curieuse, le sort semble s'acharner sur les partenaires de la partie de cartes deux jours après l'arrivée du commissaire. Ainsi Jean Servières, journaliste local, disparait, sa voiture étant retrouvée maculée de sang. Et M. le Pommeret meurt empoisonné. le quatrième partenaire, le Dr Michoux craint pour sa vie et pour le protéger, Maigret le fait incarcérer.
La présence du chien jaune intrigue le commissaire qui se fait dire que l'animal appartient à un rôdeur que les gendarmes vont rechercher. Intrigue aussi Maigret la jeune Emma, fille de salle à l'hôtel restaurant qui semble dissimuler quelques secrets.
C'est une enquête policière extrêmement délicate que va mener Maigret.
Dans ce récit à suspense au style sobre publié en 1931, Simenon fait montre de tout son art en faisant apparaître que c'est l'intuition qui guide le commissaire, plutôt que l'esprit scientifique des techniques policières modernes, sachant parfaitement s'intégrer à la vie secrète des familiers de l'hôtel de l'Amiral pour découvrir les indices déterminants.





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Il fait bon de redécouvrir de vieux policiers
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Un chien,un sale temps, du vent et il n'en fallait pas mpkns pour une enquête à rebondissement du commissaire Maigret. L'histoire est tellement prenante que je l'ai lu en 24h. Georges Simenon nous balade dans Concarneau et avec le commissaire nous cherchons, faisons de suppositions et à la fin nous sommes bluffés.. que du bonheur!
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Très bon roman, écrit en 1931. le suspense est entretenu jusqu'à la fin, révélant un fléau de société qui a pris des proportions cinquante ans plus tard.
Simenon excelle dans la description des lieux, de l'atmosphère qui entoure les basses intrigues de quelques notables provinciaux si tranquilles, si respectables...
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Peut-être le premier Maigret que j'ai lu, dans le Livre de poche, quand la collection avait encore ses splendides couvertures (celle de l'époque évoquait une ambiance à la Francis Carco). Tout a été dit sur ce roman de Simenon : l'énigme est parfaitement maîtrisée (tout comme sa résolution), l'atmosphère est humide et froide à souhait et la description d'un Concarneau inquiétant concoure à traduire une noirceur absolue qui n'empêchera pas la rédemption. Car l'on trouve dans ce roman du tout début de la série (1931) ces notables de province veules et méprisables que Simenon excelle à décrire (Claude Chabrol lui doit beaucoup) mais aussi des braves gens, humbles et victimes des premiers. Ce sont pourtant la compassion et l'humanité qui l'emporteront grâce à un commissaire déjà dans son rôle de « raccommodeur de destinées ». A coup sûr un des grands Maigret, dans une écriture très nerveuse faisant une très large place aux dialogues. Les amateurs de séries télévisées aimeront la version noir et blanc tournée par Claude Barma en 1968 (période Jean Richard), à mon avis l'une des meilleures adaptations d'un roman de Georges Simenon.
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J'ai adoré ce livre. C'est le premier de George Simenon que je lis et franchement je n'ai pas était du tout déçu. Les tournures de phrases sont faciles le livre va à l'essentiel. le commissaire Maigret (héros du livre et commissaire) est extrêmement attachant. Il n'y a pas de vocabulaire compliqué. Et le suspens règne au fil des pages. Bref tous les éléments sont réunis pour passer un bon moment de lecture en compagnie du commissaire Maigret (et de l'assassin...)
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Sous pression.

Un négociant en vin de Concarneau est victime d'une tentative d'assassinat, recevant une balle dans le ventre.
Peu après, les habitués du cercle de joueurs dont il fait partie, familiers de l'hôtel de l'Amiral, échappent de peu à l'empoisonnement, par strychnine.

On commence à en parler dans les gazettes locales, d'autant plus que le journaliste Jean Servières est l'un des quatre habitués.
Quand celui-ci disparaît, et qu'on retrouve sa voiture maculée de sang, l'événement devient national.

Puis l'angoisse dans la ville bretonne ne cessera de croître, à mesure que la série macabre se développe.
Meurtre de le Pommeret, lettre anonyme à la presse, traque d'un rôdeur...

Le roman le plus connu de la série des Maigret, à l'image du chiens des Baskerville pour Holmes.

C'est justifié, mais on ne peut pas dire qu'il soit au-dessus du lot, plutôt dans le haut du panier à mon sens.
Cela reste néanmoins l'un de ceux où l'anxiété sera la mieux ressentie au travers de la lecture, avec une belle intrigue.
Le chien jaune s'avérant un fil conducteur du récit, présent sur les lieux, dès le premier attentat.

Un roman qui m'a fait penser par bien des aspects aux fantômes du chapelier (ville fortifiée côtière, série de meurtre mettant la ville sous le feu des projecteurs et sous tension, lettre anonyme). En mieux.
(plus d'avis sur PP)
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