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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
1933. Simenon réussit l'exploit d'écrire sept romans dans l'année et de faire un tour d'Europe pour réaliser divers reportages. Il a ainsi voyagé deux mois dans la partie méridionale de l'URSS, le long des côtes de la mer Noire, partant d'Odessa et arrivant à Batoumi, un port de la Géorgie actuelle. Si l'Histoire a retenu le retentissant « Retour de l'U.R.S.S. » d'André Gide, publié en 1936, ce récit et le reportage tirés de ce séjour par Simenon font également une analyse implacable de la réalité soviétique.

Simenon introduit son reportage par cette phrase : « un beau jour, comme je m'approchais de l'est, j'ai rencontré la Faim ». Il est frappé par le dénuement des populations locales. Dans ce roman, il décrit les files d'attente devant les entrepôts pour récupérer un maigre paquet de biscuit ; la moitié de la file n'a pas encore été servie que l'approvisionnement s'arrêt, faute de stock. le dîner d'un commissaire de la Guépéou se compose de thé et de pain noir. Le comble, c'est qu'il est impossible de trouver du poisson dans ce port de pêche. Les passants dans la rue montrent des signes de malnutrition. A contrario, les étrangers en poste dans la ville vivent dans une forme d'opulence qui leur vaut en retour la haine du peuple.

Il dénonce aussi le malaise lié à la surveillance constante exercée par les autorités. Dans le roman, elle est symbolisée par la présence d'une secrétaire imposée par les autorités mais aussi par le vis-à-vis permanent avec le chef de la police politique. Il décrit également la propagande et les consciences écrasées par un discours officiel qu'elles s'imposent de croire. Personne n'ose parler librement et entrer en contact avec un étranger par peur des représailles. Simenon évoque les assassinats expéditifs de la Guépéou. Lorsqu'un homme est abattu en pleine rue par ce service, personne ne cherchera à s'interposer ou à à savoir. Même les proches de la victime ne tenteront aucune démarche officielle. Si aujourd'hui la nature du régime soviétique est connue, il faut saluer la force du témoignage de Georges Simenon publié dès 1933, à une époque de nombreux intellectuels sont militants ou « compagnons de route ».

Mais « Les Gens d'en face » ne se réduit pas à dénonciation de ce système totalitaire. C'est avant tout l'histoire d'un homme, Adil bey. Ce diplomate de la jeune République turque est envoyé en mission à Batoum pour y exercer la fonction de consul. Il va ressentir un véritable malaise dès les premiers jours de son arrivée: son appartement manque de confort, il ne parvient pas échanger avec les gens qui l'entourent, ses démarches auprès des représentants de l'administration soviétique n'aboutissent pas, il ne sent pas à sa place dans les réceptions de ses collègues diplomates. Il se sent étranger, mis à l'écart, et l'ambiance pesante et mystérieuse commence à l'étouffer. Il ne parvient pas à entrer en contact avec sa secrétaire, Sonia, qui partage ses journées de travail et bientôt ses nuits, et dont il a bien conscience que sa fonction première est de le surveiller. Mais surtout il y a les fenêtres de ses voisins, si proches qu'il peut saisir les moindres signes de vie quotidienne du couple qui l'habite. L'homme est commissaire au sein du Guépéou, il partage l'appartement avec sa femme et sa soeur, Sonia. Adil bey entre alors dans une crise existentielle, sous l'oeil omniscient des « gens d'en face », ses voisins qui symbolisent les autorités soviétiques.

J'ai lu ce roman il y a une quinzaine d'année sans éprouver d'empathie pour son protagoniste. Cette nouvelle lecture m'a permis d'apprécier toute la portée d’une oeuvre qui est à la fois politique et existentielle. Simenon parvient à y rendre l'atmosphère oppressante et paranoïaque d'un régime totalitaire.
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"Les fenêtres nous guettent", comme chantait Jacques Brel...

Existentialisme avant la lettre pour le consul de Turquie, comme "oublié" sur les bords de la Mer Noire... On dirait bien Odessa...

1933 : le Destin (planétaire) en marche. Tout y est prémonitoire.

Les méthodes souterraines et implacables du futur KGB annonçant évidemment l' "Anschluss" moderne (ukrainien) du roublard Poutine (Tsar en peau d'lapin) en 2014...

D'ailleurs, Sonia, la belle secrétaire-espionne d'Adil bey — telle une petite Crimée sur laquelle "on a prise" — disparaîtra bientôt : elle qui "en savait trop"...

Les nuits "là-bas", opaques et étouffantes, y compris lorsqu'on veut prendre l'air pour "aller marcher un peu sur les quais".

La magie atmosphérique Simenon (écrivain voyageur) et ses "pastilles d'espace-temps" immortelles...

PS : lisez surtout l'excellente critique du "camarade" babélien delbar, ci-après...
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Roman étonnant que celui-là, le premier pour lequel, selon ses dires, Simenon ressentit le besoin d'écrire une préface. L'action, déjà, se situe à Batoum, en URSS, dans les années trente, pays où le romancier avait visiblement passé quelque temps et en était arrivé à des conclusions sur le régime communiste que le Temps n'a fait que conforter . Comme héros, il a choisi Adil Bey, que la République de Mustapha Kemal expédie là-bas comme consul. A noter que, à cette époque, il n'existe à Batoum que trois consulats étrangers : l'italien, le persan et le turc. Autre fait à signaler - il est important : le prédécesseur d'Adil Bey est mort d'une crise cardiaque - conclusion officielle - mais tout le monde évoque ce décès à mots plus ou moins couverts.

Il est vrai que, sous le régime stalinien, on parle toujours plus à moins à mots couverts de tout. Très souvent, on nie carrément l'évidence. Surtout les autochtones appelés à côtoyer les "étrangers" que sont les gens des consulats. Dans l'URSS de Staline, tout le monde mange à sa faim, tout le monde est chaudement habillé pour l'hiver, tout le monde est heureux - tout est parfait . (Cessez de rire, s'il vous plaît, vous, là-bas, au fond ! ) Mais, dès le début, Adil Bey se rend compte que tout cela n'est que duperie. Il voit, à la porte des coopératives, les queues des citoyens lambda dont, tous les jours, près de la moitié retourne chez elle sans avoir pu acheter quoi que ce soit. Il voit les femmes qui, sur les docks, font les débardeurs, comme les hommes : une blouse sale et un cache-sexe, pas même de chaussures et un travail épuisant qui leur paie à peine de quoi ramener un peu de pain à leur famille. Quand il sort pour "faire la fête" avec John, de la Standard OIl Company, un Américain qui semble vivre à demeure à Batoum depuis des années, c'est pour s'apercevoir que les prostituées, les musiciens, les serveuses et même les clients du bar où ils se trouvent jouent, eux aussi, la comédie de la joie, voire de l'ivresse. Et lorsqu'il sort de la boîte, c'est pour voir un homme tomber dans la pénombre sous les balles de poursuivants arborant les casquettes vertes du Guépéou. Là aussi, tout le monde détourne le regard et quelqu'un saisit à temps le bras d'Adil Bey, lequel, malheureux et probe innocent, voudrait se renseigner, aller voir de plus près, porter éventuellement secours à l'homme écroulé.

Le Guépéou ... Il est partout et nulle part. Mais Adil Bey est tout de même singulièrement gâté en la matière puisque ses voisins d'en-face, les Koline, sont intimement liés à cet organisme. le mari en fait partie, son épouse finira par trouver un poste qui lui est lié et sa soeur, Sonia, qui n'est autre que la secrétaire nommée par les Soviétiques auprès d'Adil Bey, est elle aussi, même si le Turc met longtemps à en obtenir la preuve tangible, non seulement membre du Parti mais aussi aux ordres de la Police politique de Staline.

Dans ce monde glacé, dont il ne comprend pas la volonté d'élever le mensonge et l'obéissance absolue au Parti au rang de vertus pleines et entières, Adil Bey est vite déstabilisé. D'abord, il ne parle pas le russe - bien qu'il en apprenne pas mal, tout de même, au fil des mois passés dans la ville pétrolière. Ensuite, il se demande - vous me passerez l'expression pour un musulman mais il faut dire qu'il a été élevé chez les Frères Chrétiens, à Ankara - si c'est du lard ou du cochon . Sa secrétaire, Sonia, l'attire singulièrement - elle finira par devenir sa maîtresse. Mais en même temps, il doute de la sincérité de ses sentiments. Elle est "aux ordres", il le sent. Mais pourquoi ?

Pourquoi espionner tout le temps, tout le monde, et partout ?

La paranoïa stalinienne qui, pourtant, n'a pas encore atteint son zénith mais se déchaînera sous peu dans toute son horreur, empoisonne l'existence du pauvre Adil Bey au point de le faire sombrer dans la dépression. Mais il y a pire. Il commence à cracher du sang, il s'affaiblit ... Et il se met, lui aussi, à se méfier de toutes et de tous : bientôt, il est sûr qu'on l'empoisonne. Mais qui ? comment ? et plus encore, pourquoi ?

Qui est vite trouvé : c'est Sonia. Au cours d'une scène d'une intensité rare, car Adil Bey est pratiquement le seul à parler, à bouger, à trahir des sentiments humains pendant les trois quarts des feuillets où elle s'inscrit, la jeune Soviétique avoue sans détour. Tout comme elle avoue avoir empoisonné le précédent consul turc. Et à Adil Bey, qui lui demande, effaré, pourquoi elle a agi ainsi, si c'était sur ordre ou pas, Sonia déclare que c'est surtout parce qu'elle ne supportait plus tous les privilèges dont bénéficient les "étrangers" alors que les Soviétiques, y compris les agents du Guépéou, comme son frère et elle, ont tant de peine à se procurer de quoi manger chaque jour à satiété. Elle demeure imprécise sur la réalité d'ordres qui lui auraient été donnés en ce sens, elle pleure, elle passe la nuit avec Adil Bey et accepte de partir avec lui. Sans visa pour elle et tout à fait à l'aventure : si les autorités ont vent de ce projet, elle risque tout bonnement sa vie. Tous deux se donnent rendez-vous le soir ...

Et le soir ...

Adil Bey sera le seul à quitter Batoum. (Enfin, un autre personnage, Nelja, aura pris la place laissée disponible par l'absence inexplicable de Sonia, laquelle n'a pas reparu au consulat de toutes la journée, et ceci malgré sa promesse très ferme de faire comme si de rien n'était en ce jour qui devait être le dernier pour elle à Batoum.) Si sa santé n'a plus rien à craindre, il sait aussi que Sonia a été arrêtée, probablement interrogée et fusillée ou déportée. Mais qui l'a dénoncée ? Son propre frère peut-être ? Sa belle-soeur ? La femme de ménage du consulat ? John, qu'Adil Bey avait été bien forcé de mettre dans la confidence ? ... Il ne le saura jamais. Il s'en va rejoindre Ankara, le coeur lourd et plein de souvenirs dont il se serait bien passé.

Nous savions déjà que, pour Simenon, la nature humaine n'était un summum ni de beauté, ni de bonté. Mais "Les Gens d'En-Face", où aucun personnage ne parvient vraiment à sortir de la grisaille ambiante et où le lecteur suspecte à peu près tout un chacun - sauf l'intéressé lui-même - d'en vouloir à la vie d'Adil Bey, est un roman complètement désenchanté où se profile déjà la rouille inéluctable qui finira par détruire l'URSS : paranoïa des dirigeants, espionnite aiguë sur tous les sujets, ordres, contre-ordres, absence totale d'explications logiques à telle ou telle interdiction (ou autorisation), ralentissement d'une vie qui ne compte que des joies factices et qui est truffée de pièges dans tous ses coins et recoins. On en sort persuadé que Simenon a détesté l'URSS - mais épaté par la façon dont il a restitué la chose pour ses lecteurs. En fait, ce livre, on peut le lire comme une vengeance de l'écrivain contre une société encore plus médiocre que celle qu'il dépeignait d'habitude. Pour le romancier belge, la médiocrité est supportable - voire pardonnable - tant qu'elle n'est tributaire que du Destin : quand elle se fait l'esclave d'une idéologie totalitaire, elle devient insoutenable. ;o(
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Pour moi, depuis l'enfance, George Simenon, c'était l'auteur des romans de Maigret dont quelques adaptations en film et deux séries avaient peuplé mon enfance... rien de plus... il faut dire, que même des Maigret, jusqu'à peu je n'en n'avais pas lu... alors regardez la biographie de George Simenon ne m'avait même pas effleuré la cervelle... Et voilà que survient la guerre en Ukraine.... je m'informe... et je connaissais déj un peu avant l'opération spécial, grâce au film l'Ombre de Staline, dont on avait parlé à Historiquement Show (mais depuis j'ai vue Moissons Sanglantes que je préfère), Gareth Jones, l'homme qui avait dénoncé l'Holodomor en Occident! Un britannique avec des origines ukrainiens, cela semblait logique, même si il y a 4 ans j'ignorai encore tout de lui... mais qu'est-ce qu'un écrivain belge célèbre pour ses polars publié en France pouvait bien à voir avec l'Ukraine ? L'URSS ? Un beau jour, alors que j'avais entendu parlé plusieurs fois à la télévision du livre Quand l'Ukraine se lève... où un Ukrainien nous présente Georges Simenon comme un philosophe... je n'étais pas loin de le penser des meilleurs auteurs de polar... que l'on prend trop souvent pour des romans de gare à tord imaginant l'écrivain joué par Belmondo qui rêve d'aventure de James Bond... oui, je savais que cela n'était pas là le type d'écrivain de Simenon mais de là à le voir décrit par un Ukrainien comme un philosophe... voilà quelque chose à laquelle je ne me serai jamais attendu! Et Constantin SIgov ne jure que par les gens d'en face, décrit Simenon comme le premier à écrire un roman qui nous livres les méthodes de l'URSS.... et ce n'est pas faut, puisque le roman a été publié en 1933, à peut près à l'époque des articles de Gareth Jones sur l'Holodomor...
On suit un consul, qui vient de prendre ses fonctions dans un port russe, après une mort bien étrange de son prédécesseur les serviteurs de l'ambassade renvoyé par un membre de l'ambassade, qui a visiblement emmener tout ce qu'il y avait d'intéressant comme objet moderne pour avoir un minimum de vie... il ne reste que meubles et téléphones... même pas du linge de maison... et voilà que cet individu se fait arrêté que ce malheureux consul se bat pour des Turcs qui ne savent pas s'ils sont encore Turcs ou Russes.... et que cette arrestation, et bien à part lui et les deux femmes qui travaillent encore pour lui (une russe et une secrétaire turc) personne n'en a jamais entendu parlé!
Ambiance URSS garantie... avec une mort inquiétante dont l'atmosphère n'a rien à envier aux bizarreries mortelles récentes de Londongrad Moscou, ou du curieux vol qu'à vécu Navalny où l'un de ses sous-vêtement est devenu mondialement célèbre... dans l'hilarité... parce que de justesse... Navalny a survécu... Au moment où la Russie mêle aujourd'hui opération spéciale méthode ancienne du KGB, et velléité d'histoire de Russie tsariste et URSS revisité... vous prendrez plaisir à lire se livre qui nous replonge dans l'Union soviétique.... telle qu'on la connait depuis longtemps... encore un très bon livre de l'auteur belge!
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Adil bey, consul de Turquie, arrive dans les années 30 en Russie. Il est impressionné par la misère qu'il découvre dans ce pays, les queues des habitants devant les magasins, l'impossibilité pour les étrangers de repartir. Il reçoit chaque jour un certain nombre de turcs mais ses démarches restent sans réponses, le système est kafkaïen. Son prédécesseur est mort mais on en ignore la raison. Adil bey a confiance en sa secrétaire Sonia. Il tombe même amoureux. Celle-ci reste pourtant assez froide, et si lui se dévoile et donne son impression sur le pays, elle a réponse à tout et semble s'y complaire, elle a l'espoir d'un changement, d'une vie meilleure. Cela le rend hargneux, il la provoque, tout en sachant qu'elle est la soeur du chef du Guépéou. Celui-ci habite en face, et voit tout ce qu'il se passe dans son logement. Il se sent finalement épié par tous, même par sa femme de ménage. Et si on voulait lui aussi le supprimer ? Il cherche à comprendre et la réponse est loin de ses pensées.
Je découvre un Simenon que je ne connaissais pas. J'ai honte mais pour moi, Simenon, c'était Maigret. Et là je découvre une oeuvre littéraire, une ambiance feutrée, malsaine et angoissante. Un magnifique roman.
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Il ne faut pas souffrir de dépression si l'on souhaite lire ce livre dont l'histoire se déroule à Batum, un port russe du pétrole situé sur les bords de la mer Noire, à l'époque de l'ère soviétique. Amoureux de sa secrétaire russe, le consul turc Adil bey n'en reste pas moins méfiant et sa peur d'être espionné et empoisonné s'accroît au fil des pages, reflétant crûment le climat délétère de cette période. L'atmosphère du roman est pesante et glauque, la moiteur et la froideur des lieux et des personnages sont omniprésentes, entraînant le lecteur sur les quais malfamés, dans les endroits louches situés au fond des ruelles sordides et nauséabondes de cette ville portuaire, révélant l'étendue glaçante de la misère humaine.

Georges Simenon a jugé nécessaire d'écrire une préface afin d'expliquer la genèse de ce roman pour éviter d'éventuels procès qui pourraient lui être intentés : ainsi, si les endroits cités ont réellement existé, le rôle attribué à chacun des personnages est lui, bien fictif. Avec cet ouvrage rédigé en 1932, l'auteur nous démontre que son talent d'écrivain ne se borne pas uniquement aux romans policiers ou aux nouvelles dramatiques mais qu'il s'étend également à l'Histoire et à la géopolitique des pays, en l'occurrence ici l'URSS.
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Roman noir sur le tableau noir du malheur soviétique. Résumons-le à un bijou d'écriture dans un roman existentiel, politique et incroyablement prémonitoire. La puissance suggestive, l'oeil d'entomologiste et le brio de l'analyste humain s'expriment admirablement dans ce livre « policier » – le Guépéou – situé à Batum, Géorgie – patrie de Staline –, au début des années 30. Un roman qui marque la mémoire par son ambiance et qui donne envie d'y goûter de nouveau quelques années plus tard.
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Un chef d'oeuvre de Simenon.

Rien à en dire sinon de le lire !

Précurseur de "1984" et de "Épépé".



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