AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,81

sur 81 notes
5
6 avis
4
10 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Simenon et, par conséquent, Maigret, c'est ma cerise sur le gâteau, mon réconfort, ma détente et un bien grand ami. Lecture et relectures me procurent, systématiquement, un bien être profond.
Ce bouquin ne fait pas exception, pas forcément le meilleur, mais de bonne facture. L'ambiance lourde et chargée de haine, est, ici, épaisse à couper au couteau, on attend l'étincelle qui provoquera le déferlement de violence et le drame. Drame auquel on échappe de justesse suite à une maladresse policière, relative à une découverte primordiale, que Maigret connaît, mais a tue, pour éviter le pire.
Maigret aime bien le juge Chabot, sa mère, sa cuisine, ses attentions, ses souvenirs et puis, ce n'est pas son enquête, il a compris mais il n'arrête pas, non, Chabot est assez intelligent pour terminer et clore le dossier. Il rentre, c'est fini, la ville peut se rendormir...

La grande force de Simenon, qui en fait un auteur de romans policiers atypique, c'est son style inimitable de justesse et de concision. Quatre phrases et l'intrigue est lancée, pas de fioritures, pas de termes ronflants et incompréhensibles, juste le minimum dans son exactitude. 189 pages, certes, mais 189 pages de littérature sans remplissage.

Que du bonheur !

Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          385
1. Le petit train sous la pluie - 2. Le marchand de peaux de lapins - 3. L'instituteur qui ne dormait pas - 4. L'Italienne aux ecchymoses - 5. La partie de bridge - 6. La messe de dix heures et demie - 7. Le trésor de Louise - 8. L'invalide du Gros-Noyer - 9. La fine Napoléon. [...] Magie de cette humble litanie des titres de chapitres "Maigret"... Et nous, humbles lecteurs, qui préférons paître là où l'on voit paître déjà la chaude & rassurante "Masse critique" des autres. Cet instinct grégaire, plus fort que nous, qui nous pousse à chaque instant vers cet herbage géant du présent : celui des "Nouveautés" [?] ... Tiens ! Voici que certains s'écartent de notre troupeau, de temps à autre... Allons et pour une fois, suivons-les bravement, ces explorateurs du Passé ! Sans doute l'attrait de l'herbe forcément plus verte d' "avant" ? ... Chère Woland qui vous penchez, au long de vos deux longues pages (que j'imprimais soigneusement), à propos de ce "Maigret a peur" oublié de 1953... Eh bien je vous admire. Et pourquoi ? Parce que vous l'avez deviné bien avant nous : "le doux chant de la pluie" [selon Ferrat] et la nuit y tiennent les rôles principaux. On saura désormais ce qu'a été Fontenay-le-Comte dans les années cinquante à l'approche du Printemps. Question d'humidité, de pavé luisant, de rues désertes... On se rappelle "la Ville-Close" de Concarneau dans "Le Chien jaune" [1931] ou les quais de la Mer Noire suintant la solitude de cet autre chef d'oeuvre existentialiste des années trente : "Les Gens d'en face" [1933]. Mais pourquoi ne pas citer aussi : "Les Demoiselles de Concarneau" [1936] ou "Le Bourgmestre de Furnes" [1939] ? Et tant d'autres... Ici : les notables d'une sous-préfecture, l'ennui, le seul souci du paraître, le bridge du mardi soir et la bienséance. L'argent qui manque. La détresse du Juge d'instruction Julien Chabot qui n'a jamais fui la maison de ses parents, restant vieux célibataire depuis les temps lointains de sa jeunesse partagée avec Jules Maigret. L'engluement. Chabot, "alter ego" enlisé de Maigret le néo-Parisien. Les profiteroles de Mme Chabot mère. Trois meurtres, un suicide... Quatre lettres anonymes pourries de fautes d'orthographe (" Ne vous léssé pas imprecioné par lai gents de la Haute. ", " Taché de savoir ce que le docteur faisé à la fille Sabati. ", etc. etc.) ... Bah, et quelle importance ? Le "petit peuple de gauche" (celui qui fréquente comme Maigret la terrasse du café de la Poste) assiégera vite la maison bourgeoise aux allures de Gentilhommière de la Rue Rabelais... Là où se trament (sans doute) "les innommables horreurs de ces riches corrompus"... Ne reste qu'à organiser des comités de Citoyens dans l'obscurité déserte des ruelles pour enfin débusquer ce coupable appartenant à "la Haute"... Ne comptons sûrement pas sur Chabot, ce "complice" qui se terre dans son "Palais de Justice" cerné de journalistes de Niort et Poitiers... Magistral portrait d'une névrose collective teintée de pluie, magistral de simple poésie. Merci Woland !
Lien : http://www.latribudhotel.can..
Commenter  J’apprécie          140
Jamais encore je n'avais lu de "Maigret" aussi oppressant. Non qu'il y ait un tueur en série qui court parmi les pages ou que, moi-même, j'aie traversé une crise d'angoisses personnelle lors de cette lecture - vous savez comment ça arrive, parfois, comme le chantait notre immortel Claude François : "Ca s'en va et ça revient, c'est fait de mille petits riens ..." Admirable portrait de l'Angoisse brossé sur l'un des airs les plus sautillants, les plus légers (et les plus idiots) de toute la planète. ;o)

Avec "Maigret A Peur", on est bien loin de la chanson aux notes allègres et pépiantes. du début jusqu'à la fin, ce livre est d'une noirceur peu commune - un peu comme "L'Ombre Chinoise", voyez ? le commissaire n' eût-il pas été convié par son géniteur à se mêler à l'affaire, qu'on aurait pu ranger sans problème cet opus dans les "romans durs" de Simenon. Tout commence dans un train - le mauvais train, l'omnibus qui traîne dans toutes les gares, que Maigret a pris parce qu'il a raté le bon, celui qui devait le mener d'une traite à Fontenay-le-Comte, chez son ancien condisciple Julien Chabot, devenu juge d'instruction de la ville - et sous une pluie toute en grisaille et en désespoi,r qu'il est rare de voir tomber avec autant d'accablement. C'est vrai, d'habitude, la pluie, ça fouette, ça gifle, ça vous pousse en avant ou ça vous repousse si le vent est de la partie, ça vous trempe comme une soupe mais ça vit, ça bouge, ça se remue. La pluie de "Maigret A Peur" se contente de tomber et d'accabler : on finirait même par penser qu'elle se plaint elle-même de son triste sort.

Pour nous résumer, disons qu'il s'agit d'une pluie comme seul Georges Simenon savait en créer, un personnage à part entière et un personnage omniprésent, quoique muet, du livre tout entier, pesant de toutes ses hallebardes sur une ville dont l'atmosphère est déjà amplement plombée par deux meurtres. D'abord, celui de Robert de Courçon, assassiné chez lui, dans son salon, sans que personne, apparemment, ne puisse dire qui l'a fait et pourquoi. Ensuite Mme Gibon, sage-femme d'un certain âge qui vivait seule chez elle. Là encore, personne n'a rien vu et tout le monde se demande qui a pu faire le coup et surtout pour quelle raison. Courçon, c'était le notable. Déchu certes sur le plan de la fortune mais le nom demeurait même si les ancêtres directs vendaient des bestiaux dans les foires - notez bien qu'il n'y a point de sots métiers, qu'il n'y a que de sottes gens. ;o) Mme Gibon, elle, était issue d'un milieu bien plus humble au coeur d'une ville ouvrière qui, l'auteur l'indique au passage, est à l'époque fortement à gauche (la vraie, celle de l'Ancien temps, quand les Dinosaures peuplaient encore la Terre et que l'Homme n'était pas encore descendu de son arbre. :o) ) Comme il est assez difficile d'établir un rapport entre les deux morts (même si Mme Gibon a dû accoucher une ou deux des parturientes des familles Courçon et Vernoux, alliées par la grâce du troc : "Tu me donnes ta particule, je te fais une bonne pension avec mon argent"), les autorités et l'opinion publique en concluent au "crime de fou." Là par contre où les deux groupes diffèrent dans leur avis sur la question, c'est que le premier ne voit le fou nulle part à Fontenay (ce doit être un étranger ) tandis que le second a la certitude absolue qu'il fait partie de la famille Vernoux de Courçon.

Là-dessus, boum, badaboum ! troisième meurtre. En pleine nuit. Avec la même arme - on la retrouvera plus tard, derrière une palissade. Cette fois-ci, c'est Gobillard, le marchand de peaux de lapin qui n'avait pas un fifrelin sur lui et ne laisse pas grand chose en ce monde. Qui, je vous le demande - et les notables de Fontenay-le-Comte vous le demandent avec moi - mais qui diable, si ce n'est un individu complètement fou, songerait à assassiner un marchand de peaux de lapins ? (Comme je suis à bloc dans les films actuellement, ça m'a fait penser à la scène où, dans "Les Enfants du Paradis", un Lacenaire plus vrai que nature, interprété par un Marcel Herrand au mieux de sa forme, assassine froidement le "'chand d'habits", par ailleurs très antipathique, que joue Pierre Renoir. C'était notre petite aparté du vendredi. Merci d'en avoir pris connaissance.)

Récapitulons : un notable, ruiné mais ayant encore pignon sur rue et son indestructible particule, fût-elle un peu trop jeune ; une ancienne sage-femme ; un marchand de peaux de lapin. Voilà un assassin qui, aucun socialiste n'osera me contredire, je l'espère, a le sens de la mixité sociale ! Maigret, lui, trouve même ce sens de la mixité un peu trop appuyé. Quant au "crime de fou", formule que les autorités et les dignes bourgeois du lieu échangent à qui mieux mieux pour se rassurer, il n'y croit guère. Au grand désespoir de son ancien condisciple, le juge d'instruction, qui eût été certainement beaucoup plus heureux de le revoir dans d'autres circonstances. Mais là ! Trois crimes dans une sous-préfecture en même pas une semaine et demie (je précise ce détail sous réserves) et, comme par hasard (et c'est vraiment un hasard, en plus ! ) le fameux commissaire Maigret, de la P. J. parisienne, qui déboule là-dedans comme un gros chien hirsute dans un jeu de quilles, alors que règne tout ce désordre, non, non, trois fois non ! Chabot est à la fois exaspéré et rassuré par la présence de Maigret.

Car Chabot est un pauvre type, jamais fiancé, jamais marié, qui vit encore chez sa mère à un âge où, en général, on a quitté depuis longtemps ses pénates natales. Il fait son travail honnêtement mais il vit dans la peur - dans l'horreur - de se mettre les notables à dos. Ses frères notables. Voilà le hic. Et voilà aussi pourquoi il reçoit tellement de lettres anonymes lui disant de regarder absolument en direction de la maison Vernoux de Courçon où, hélas !, chaque mardi, monsieur le juge va faire son bridge hebdomadaire ...

Comme à son habitude, Maigret observe, se force à manger les profiteroles que la bonne Mme Chabot mère s'imagine qu'il apprécie toujours comme au temps de sa jeunesse, va, vient ... et lui, le massif, l'impavide, le redoutable commissaire Maigret, à qui, depuis le temps qu'il est dans le métier, "on ne la fait pas", il a peur. La pluie continue à tomber mais somme toute, elle ne fait que son boulot, un peu comme la Faucheuse, quand elle passe. Certes, elle assombrit encore un paysage déjà trop triste, trop provincial, trop replié sur lui-même mais si seulement il n'y avait qu'elle pour tout noircir ... Ambiance pesante, foule hostile réunie par groupes tout autour de la maison des Vernoux, regards menaçants qui vous suivent par-dessus les rideaux du "Café de la Poste", pavé gras de pluie sur lequel fuit le pas des noctambules furtifs, une ville scindée en deux (les ouvriers et le petit peuple d'un côté, les nantis de l'autre, ceux-ci étant numériquement les plus faibles), une tension qui ne cesse de monter, monter, monter à l'image de la légendaire petite bête des comptines enfantines, un Alain Vernoux, médecin de son métier mais n'ayant jamais exercé, qui tient les théories les plus formelle sur le "Fou" potentiel - tout à fait comme il connaissait son identité - une famille de notables complètement déchirée, dont les membres ne vivent ensemble que par bienséance, un Parquet et des autorités policières locales complètement dépassés qui veulent un coupable à tout prix, bref, des gens tellement absorbés par leur propre réputation et par le respect dû, estiment-ils, à leur classe sociale, qu'ils ne se rendent absolument pas compte qu'ils sont manipulés par un assassin qui jouera tellement au fou qu'il finira par le devenir, non sans avoir perpétré un dernier crime, indirect mais d'autant plus impardonnable.

Un "Maigret" exceptionnel, où le commissaire, bien que respectant le fait qu'il ne se trouve pas dans sa juridiction, est loin de prendre le parti de la passivité et tente, autant qu'il le peut, de sauver les meubles et le reste, tout en évitant, par délicatesse, de marcher sur les plates-bandes du trop falot juge Chabot. Toutefois, en dépit de son sens aigu de la psychologie et de ses célèbres "méthodes" (bien qu'il n'aime rien tant à répéter qu'il n'en a aucune ), Maigret ne parviendra pas dans ce volume à éviter au Drame une victoire quasi complète. ;o)
Commenter  J’apprécie          121
Georges Simenon installe le commissaire Maigret dans l'atmosphère glauque et angoissante de Fontenay-le-Comte en proie à la folie meurtrière d'un assassin qui a déjà fait trois victimes en l'espace de quatre jours… Dans cette petite ville de province, la population vit dans une angoisse permanente qui tourne à l'obsession et quelques groupes d'hommes, armés de gourdins, s'organisent en « comités de vigilance ». La peur gagne du terrain jusqu'à atteindre le commissaire en visite pour deux jours chez son ami le juge Chabot. Cependant, sa présence sur place sera une aide précieuse et déterminante pour élucider cette affaire criminelle complexe…

Le romancier n'est pas seulement passé maître dans l'art de développer les intrigues policières et de tenir en haleine les lecteurs, il dévoile également dans chacun de ses livres, ses talents incontestables de fin psychologue. Dans « Maigret a peur », il fait évoluer le récit dans un environnement maussade qui cadre bien avec l'atmosphère menaçante entourant ces trois meurtres sordides et met en exergue le déséquilibre mental d'un meurtrier qui tue de sang-froid sa première victime puis qui sombre dans une paranoïa diabolique dans la mise en scène et l'accomplissement des deux crimes suivants. Georges Simenon tente ainsi de nous expliquer que la folie meurtrière a ses règles, sa logique et que les gens sensés ne tuent pas.
Commenter  J’apprécie          60
Maigret, alors qu'il n'est même pas au travail enquête sur trois meutres perpétrés a Fontenay en Vendée, tout ça pour donner un coup de main à son ami juge officiant dans cette ville.
Il aurait mieux fait de boires des coups (il ne s'en prive pas) plutôt que démêler cette histoire aussi compliquée qu'ininteressante.
J'aurai eu plaisir à lire ses libations.
Commenter  J’apprécie          30
Maigret a peur, après La maison du juge, L'inspecteur cadavre et Les vacances de Maigret, conduit à nouveau le commissaire en Vendée. de passage à Fontenay-le Comte chez son ami le juge Chabot après un congrès de police à Bordeaux, il apprend que deux meurtres que rien ne semble relier, celui de Robert de Courçon, un aristocrate désargenté, et celui d'une vieille sage-femme impotente, mettent la ville en émoi. Emoi qui tourne à la terreur lorsqu'un vieux chiffonnier porté sur la bouteille est à son tour tué d'un coup violent à la tête.
De passage, sans aucun mandat officiel, Maigret est ici en spectateur, ce qui ne l'empêche pas d'observer avec attention, que ce soit les passants ou les consommateurs des cafés de la ville ou les joueurs de bridge réunis chez les Courçon. Les questions qu'il pose et certaines de ses initiatives feront bouger les choses, conduisant même à un dernier événement tragique. Les choses en resteront là et ce n'est que quelques jours plus tard que, rentré à Paris, une lettre de Chabot lui fournira la fin de l'histoire.
Comme souvent dans ces « scènes de la vie de province », Maigret a peur a pour toile de fond l'affrontement entre deux milieux sociaux, les notables, personnifiés par les Courçon, nobliaux désargentés très attachés à leur rang, et une opinion publique excédée rassemblée autour de l'instituteur, instigateur d'un « comité de vigilance » et aussi témoin capital.
L'hostilité est totale, tous se méfient de tous, s'observent, dans le salon des Courçon comme derrière les vitres du café. Car tout le monde a peur, les habitants terrorisés par les meurtres et les notables que l'on accuse et qui tiennent à leur réputation. Cette peur, exacerbée par le mépris d'une partie des habitants de la ville pour les nantis, reflète une société divisée socialement mais aussi politiquement : l'instituteur Chalus est présenté comme un agitateur « de gauche », habitué des manifestations et de la prison.
Cette hostilité ne met pas le commissaire à l'aise, soupçonné par Chalus de protéger ses « pareils » et de renier son attachement aux gens modestes, un milieu dont il est issu : « Pourquoi m'as-tu trahi, toi qui n'es pas de leur bord ? ». C'est là que réside la peur de Maigret : d'une part il craint que sa présence ne soit mal interprétée et, surtout, que tout dérape par la faute de ceux – procureur, juge, policiers – qui font du zèle dans la servilité ou ont tout bonnement du mal à trouver leur place. Car dans ce microcosme qu'est Fontenay-le Comte, tous sont en porte-à-faux – la famille Courçon a honte d'avoir redoré son blason grâce à un mariage avec le fils d'un marchand de bestiaux enrichi ; le fils Courçon n'exerce pas la médecine mais se livre à des recherches psychiatriques assez vagues ; Chabot est pris entre son devoir de juge et les mondanités locales – ou ont renié leurs origines sociales, comme le commissaire de la ville, sorti lui-même du « bas peuple », qui s'en prend à « une de ses pareilles » ou le maître d'hôtel des Courçon qui donne l'impression « d'être le fils de métayer qui n'a pas voulu cultiver la terre et qui entretient autant de haine pour les gens riches qu'il voue de épris aux paysans dont il est sorti. »
Maigret a peur est tout à la fois un des rares Maigret dans lequel il est question ouvertement de politique et de lutte des classes, un roman sur le déclassement d'une petite aristocratie de province obligée de s'allier avec de riches roturiers ainsi que sur la trahison de leur classe par certains. C'est aussi une réflexion sur l'évolution du commissaire, sur son refus presque obsessionnel d'évoquer son passé (sauf avec ceux qui sont de son milieu, comme dans Maigret chez le ministre, un autre roman « politique ») et de revenir sur ses amitiés de jeunesse. D'ailleurs, sa relation avec Chabot survivra-t-elle à l'affaire ? Trois assassinats et un suicide pour rien, un monde qui change, un commissaire vieillissant et désabusé… font de Maigret a peur un des romans les plus sombres de la série.


Lien : http://maigret-paris.fr/2020..
Commenter  J’apprécie          30


Lecteurs (200) Voir plus



Quiz Voir plus

Le commissaire Maigret

Quel est le prénom du commissaire Maigret ?

Hercule
Édouard
Jules
Nestor

12 questions
278 lecteurs ont répondu
Thème : Georges SimenonCréer un quiz sur ce livre

{* *}