Le chant de Kali

Ce roman ne m'a pas touchée alors que j'aime beaucoup Simmons et que je suis en général sensible au climat qu'il installe. Sans doute le mot " humide" revenait-il avec trop d'insistance, sans doute la description terrible de Delhi était-elle trop démonstrative. Ce fut une lecture rapide, jusqu'à la fin pour ne pas risquer de rater quelque chose mais non, pas de frisson, pas d'émotion. Maintenant, je lis " Terreur", du même grand auteur, et je ne le lâche pas.
Lien : http://veroniquepascual.fr

Entre Indiana Jones et Vacances Indiennes, une plongée glaçante dans les bas-fonds de Calcutta.

J'adore Dan Simmons, mais il faut reconnaître que son talent s'exprime de manière assez inégale. Il s'agit ici du premier roman édité de l'auteur, et ce n'est pas son meilleur !
Recyclant le cliché éculé de l'Inde miséreuse et superstitieuse, Simmons frôle parfois la xénophobie dans sa peinture très sombre de Calcutta et des cultes tantriques indiens (on sent tout de même son érudition et sa fascination pour le sujet ). Surtout, il peine à faire peur. Pourtant, il y avait de quoi faire ! C'est peut-être le côté thriller mafieux du livre qui m'a sorti de l'ambiance... en tout cas, pour moi, ça n'a pas fonctionné. Mais pour vous, peut-être ?

L'Inde pays de tous les mystère religieux, et le terrain du premier livre de Dan Simmons maître de la SF si il en est.
Une mystérieux écrivain réapparait, une enfant disparait une étrange secte pratiquant le sacrifice humain.
Dans une ambiance de magie, de religion, Simmons nous emmène a travers Calcutta a la recherche de cette enfant.
Un livre dans l'ensemble décevant, tout est lent, on a plus l'impression que l'écrivain ne sais pas quoi écrire qu'autre chose.
Dommage