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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Si les religions sont des miroirs où l'humanité se projette et se reconnaît. Que dire de ce qui se passe au XXVIII ème siècle sur la planète Hypérion où celui qui est honoré est le Seigneur de la Douleur?

Appelé aussi le gritche, c'est un monstre qui accueille à bras ouverts, hérissés de lames acérés, ses fidèles dont le sort, pauvres croyants, est de finir empalés sur l'arbre de la Douleur.

Les 7 pélerins choisis par l'église gritchèque savent donc à quoi s'attendre depuis que les Portes du Temps se sont ouvertes, libérant le monstre. Sur le territoire du gritche, qui n'est pas sans rappeler Gizeh avec son sphinx et ses pyramides, ils errent à sa recherche de palais en palais et de péripéties en péripéties pour espérer trouver des réponses à leurs questions.

Simultanément à leur arrivée sur le site, le ciel nocturne s'illumine des rencontres explosives entre les croiseurs de l'Hégémonie et ce qui pourrait bien être des essaims de vaisseaux torche des Extros, les ennemis de toujours.

Une troisième ligne narrative concerne le poète John Keats ou plutôt une de ses reprogrammations appelées cybrides, mi-homme mi-machine. L'une des 7 aventurières, Brawn Lamia, qui est tombée amoureuse et enceinte du poète, pourrait découvrir un secret d'état liant le gouvernement de Meina Gladstone et le Technocentre: des intelligences artificielles qui gèrent les transports dans l'espace avec ses portes distrans.

Dan Simmons propose un planète opera ambitieux. Mêlées aux applications de la physique quantique, aux conséquences sur le temps dans les voyages interstellaires, vous trouverez de nombreuses références littéraires à la science fiction mais aussi aux textes religieux et enfin, ce n'est pas la moindre des sources, à l'oeuvre et à la vie du poète John Keats, que j'ai découvert.

Dan Simmons est un peu comme son gritche: il vous accueille chaleureusement dans sa demeure, mais celle-ci est un labyrinthe où vous pouvez vous perdre mais, si vous arrivez au bout, vous lui en êtes reconnaissant parce que ses questionnements ont nourri les vôtres.
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Et voilà, le deuxième tome du cycle d'Hyperion de Dan Simmons est enfin achevé.
Comme c'est sous forme audio que je découvre ce tome intitulé « La chute d'Hyperion », j'ai mis plusieurs mois à aller au bout de cette lecture/ écoute…
J'avoue qu'à l‘issue du tome précédent et des événements qui venaient de s'y dérouler j'étais très impatiente de lire la suite…
Quel ne fut ma surprise quant au début de ce tome j'ai découvert l'introduction d'un nouveau personnage, H. Servern, qui a repoussé un bout moment mes retrouvailles avec les pèlerins dont j'avais tellement hâte de découvrir la destinée.
Un épisode que j'ai un chouia moins aimé que le tome précédent. J'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs, repoussant régulièrement le moment de replonger dans les aventures des personnages principaux…. Ces personnages auxquels je me suis vraiment attachée et dont j'avais qu'une envie : connaitre la suite de leurs aventures….
J'ai enfin pu découvrir quel était le destin réservé à Saul Weintraub et surtout à sa fille Rachel…J'ai pratiquement dû attendre la fin du livre pour l'apprendre, donc c'est dire comme cette route a été fébrile malgré sa longueur…
C'est une histoire complexe, avec des mondes réfléchis, forts bien imaginés par l'auteur que l'on découvre dans cette histoire dont je suis ravie de savoir qu'il existe encore deux tomes…
Je vais d'ailleurs enchainer, fort rapidement et toujours sous la forme d'un audio livre, la suite intitulée « Endymion »


Challenge ABC 2021/2022
Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Séries 2021
Challenge Pavés 2021
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Dans ma critique précédente, je disais que de ce livre (lu pour la première fois en 1999) je ne me souvenais que de la fin. Tout compte fait, ce n'était pas tout à fait la fin. Ce qui m'avait particulièrement marqué c'était

Le premier tome s'arrête sur le moment où les 7 pèlerins arrivent à destination… j'avais vraiment hâte de les retrouver aussi j'ai un peu été contrariée par l'arrivée d'un nouveau personnage : H. Severn (H. pour Hégémonien). Il a toute son importance dans l'histoire mais il m'a fallu du temps pour l'accepter tout comme la Présidente Meina Gladstone. J'ai trouvé tout l'aspect politique un peu long mais c'est essentiel pour bien comprendre ce qu'il se passe.

Mon personnage préféré entre tous est Sol Weintraub (même s'il m'a fait pleurer à la fin) et puis Brawne Lamia et aussi Martin Silenus le poète (il m'a souvent fait rire). Ensuite vient le prêtre , le Consul (mais quel est son nom???) et enfin Fedmahn Kassad. Il en manque un ou deux… c'est normal. Mais je ne peux pas dire pourquoi ^_^

L'histoire de ces pèlerins est vraiment passionnante.

Lire ce livre c'est comme être emporté dans un tourbillon… il y a cette galerie impressionnante de personnages. Mais surtout, il y a l'Hégémonie & le Retz, les IA & le TechnoCentre, les cybrides, les Extros, ce fleuve dément (Théthys), les technologies, Hypérion et ses Tombeaux du temps et bien sûr le Grichte… Mais ce n'est pas tout… Oulala! Je pense qu'il faudra que je relise ceux deux tomes une troisième fois un de ces jours…

Je vais faire une petite pause pour digérer tout cela… mais promis, je ne vais plus attendre 20 ans pour m'y mettre.



Challenge pavés 2018
Challenge défis de l'imaginaire (SFFF) (65)
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Lorsque les pélerins arrivent sur Hypérion, nous demandons comment comment ils vont s'en sortir face au Gritche tant il semble redoutable et aussi à quoi sert tout cela.
La fin de cette série de 4 volumes répond à ces questions et à d'autres problématiques plus large, qui peuvent s'appliquer à notre époque comme notre dépendance par rapport aux intelligences artificielles.
Par moment, nous ennuyons un peu, mais la fin ne déçoit pas.
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Voilà, 2ème tome du cycle d'Hypérion fini.

Cette fois-ci, après un premier roman concentré sur les seuls 7 pèlerins, l'auteur nous décrit la situation actuelle dans le Retz tout entier à travers les yeux d'un cybride et de Meina Gladstone.
Les pèlerins toujours présents dans certains chapitres se voient contés à travers les rêves du cybride.
J'ai trouvé ce bouquin plus intéressant sur l'Histoire d'Hypérion nous présentant un empire en pleine guerre spatiale, l'importance des Extros et du TechnoCentre (dépeint toujours telle une menace sous-adjacente pour l'humanité et toute espèce organique). L'écriture entrecoupée de poésie et de réflexions philosophiques sur les conflits politico-religieux entre les différentes idéologies du TechnoCentre et l'humanité, ajoute beaucoup à l'oeuvre déjà belle et dérangée de départ.

Dan Simmons a été une véritable révélation de la science fiction à mes yeux et continue de m'éblouir par ses constructions scénaristiques et ses délires, qui s'y l'on y regarde plus profondément s'apparentent plus à des métaphores très intéressantes de la société du futur de beaucoup d'oeuvres de SF.

Pour finir, le seul point plutôt négatif que je pourrais lui attribuer est d'avoir selon moi trop embelli les derniers chapitres, qui auraient peut être mérités plus de désolation et de chaos.
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Suite et dénouement du tome 1. C'est, plus encore que le premier opus, extrêmement complexe et touffu, avec une multitude d'histoires (les 7 pèlerins, la dirigeante du Retz et le second cybride de J. Keats) et qui s'entrecroisent, non plus cette fois-ci en séquence, mais par bribes. le tout étant a des degrés divers perçu par l'ensemble des protagonistes, interconnectés par l'internet du futur, qui est lui-même à plusieurs niveaux (infosphère, mégasphère, métaspshère). de fréquents déplacements dans le temps venant en outre corser quelque peu la linéarité du scénario.

Bref, il faut s'accrocher, d'autant que les thématiques abordées sont foisonnantes : théologie et essence divine (Theillard de Chardin), poésie (John Keats), combat galactique, relativité et physique quantique, conscience humaine et intelligence artificielle, pouvoir politique et trahison, condition humaine, souffrance, libre arbitre, amour...impossible d'en donner une liste exhaustive.

En dépit de cette complexité, l'histoire parvient à tenir en haleine : il faut admettre que la fin est plutôt réussie et que le lecteur retombe bon an mal an sur ses pieds. Bon, je ne prétendrai pas avoir parfaitement tout compris, mais j'en dégage tout de même une trame relativement cohérente. Pour sa diversité et l'ambition dont fait preuve Simmons, Hypérion mérite une place dans toute bonne bibliothèque de SF.
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Passé la surprise du premier tome, il reste le style, le souffle de l'écriture, les personnages, la culture immense de l'auteur.
On ne sait plus ce qui est réel ou fantasmé, la guerre brouille les cartes, du coup je me suis un peu perdu dans les méandres de la chute, des constructions intellectuelles de l'auteur pour fermer toutes les énigmes qu'il avait ouverts depuis le début du tome 1.
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Tout cela peut paraitre chaotique, tant les éditions et publications du cycle des « Cantos d'Hyperion » ont été nombreuses. Simplifions la construction de cette oeuvre, M. Simmons rédigea deux pavés de sept à huit cents pages. D'une part, Hyperion (qui se divise éventuellement en deux petits livres) , et sa suite, la chute d'Hypérion, également adaptable en deux tomes distincts. Viendra plus tard s'y joindre la saga d'Endymion, mais c'est une autre histoire, littéralement.

Revenons à la « Chute d'Hyperion » qui reprend l'intrigue où « Hyperion » l'avait laissée. Après la mise en place du décor, la définition des protagonistes, leurs histoires, et l'arrivée du pèlerinage sur le site finale du roman, Dan Simmons opère un virage soudain, inattendu mais nécessaire, voir indispensable à l'intrigue et à la clarification de l'univers général du Retz. Ici, vous entrerez dans les méandres politiques de l'Humanité. Assis confortablement à droite de la présidente de l'hégémonie, vous observerez la mise en place des stratégies militaires dans le cadre de la guerre avec les Extros (cette race mutante vivant en marge de la galaxie) autour d'Hyperion. Au contraire du premier tome dont la narration objective ignorait tout cynisme ou vice, cette seconde partie s'enfonce dans les manoeuvres politiciennes malsaines où plusieurs partis se font face, les belliqueux et les autres, à mesure que la menace grandit. En parallèle, D. Simmons suit la rencontre du gritche avec les sept pèlerins sur Hyperion alors que le combat fait rage et que l'univers vacille. Ce second et dernier opus permet au premier de prendre encore plus d'ampleur par la définition de l'univers politique du Retz, ses intérêts, sa population et ses représentants. Il y est question d'échanges commerciaux, de système de défense, de flotte de guerre, de partis politiques, de technologie et d'écologie…..D. Simmons donne ses plus hautes couleurs à l'univers qu'il a fondé.

Il est passionnant, après quelques centaines de pages de mises en place, de rentrer dans le vif du sujet, dans la bataille finale. Mais en mettant en exergue la lutte et la guerre totale, on en occulte presque l'intrigue initiale, celle de la rencontre des pêcheurs avec le gritche, alors même que leur intrigue avait monopolisé l'attention de lecteur pendant de longues heures. Souvent, à courir deux lièvres, on n'en attrape aucun, et c'est là que l'auteur pêche un peu. A vouloir étendre son récit à l'échelle de l'univers en décrivant les conflits de l'espace, il se rend moins précis et rigoureux quant au pèlerinage grichtèque, coeur de l'intrigue et départ de l'aventure. Nos six protagonistes perdent donc leur ampleur et leurs aventures s'avèrent brouillonnes , opaques, voire incompréhensibles. Beaucoup de questions ne trouveront pas de réponse sur Hyperion, et bien que ce roman fasse appel à moult références philosophiques et poétiques, ces absences de réponses s'avèrent frustrantes.

Heureusement, la plume de l'auteur est toujours aussi souple et fluide, capable de sauter d'un monde à l'autres avec de fines opérations de ponctuation. D'un rythme lent et impérieux, il accélère et imprime un ton belliqueux, rapide, urgent. C'est un plaisir à lire, indéniablement. Toutefois, D. Simmons, par son talent d'écriture, tombe dans un piège trop fréquent, trop facile….il lasse. Obsédé par le talent poétique de J. Keats, l'auteur sombre dans d'interminables digressions faisant référence à la triste existence de ce poète inconnu, reconstituant ses réflexions, sa vie et sa mort, sur des dizaines, non, plutôt des centaines de pages. le lecteur a presque le sentiment que D. Simmons fait référence à une littérature intellectuelle et romantique du XIXème siècle pour se justifier de sa légitimité en tant qu'auteur malgré le genre de ses romans. Avec tout le respect que j'ai pour cet hommage, ces digressions n'ont pas leur place ici et ternissent le roman, alourdissant le récit inutilement. A mon sens, ce défaut empêche définitivement les Cantos d'Hyperion d'entrer dans le cercle très restreint des chefs d'oeuvre de la science-fiction. C'est dommage, il y avait matière à….
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Dans cette seconde partie du cycle d'Hypérion, l'auteur nous donne toutes les clés de l'énigme et nous fait assister à nombre de rebondissements et dénouement spectaculaires. Nous comprenons le rôle du Gritche, cette mécanique destinée à faire souffrir les humains, l'importance maléfique de l'infosphère ainsi que les véritables raisons de la guerre avec les Extros…
Aussi passionnant et fantastique (en dépit d'un style assez compact) que le premier tome, ce livre se présente sous une forme encore plus poétique et onirique. On comprend mieux à quel point Simmons a pu être inspiré par le poète anglais John Keats qu'il place d'ailleurs, sous forme de re-création virtuelle parmi les personnages clés du roman. S'il accepte d'oublier rationalisme et cartésianisme, le lecteur peut être entraîné dans une histoire complètement fantasmagorique pour ne pas dire abracadabrantesque dans un futur à la fois onirique et sauvage qui n'a quasiment rien à voir avec le monde actuel, mais n'en demeure pas moins terriblement inquiétant et cruel. Et là repose la force étrange de l'oeuvre de Dan Simmons. Contrairement à beaucoup d'auteurs de SF qui procèdent à des projections vraisemblables à partir de la situation actuelle en se contentant de prolonger des courbes des tendances et qui en tirent fables et philosophie, Simmons crée non pas un monde, mais une multitude de mondes presque « ab nihilo » à partir de sa seule imagination « follement » débridée ! Un incontournable…
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Ce deuxième tome de la Saga Hypérion est totalement dans la même veine que le premier, je n'ai vraiment pas été déçue.

Bien que son intrigue soit très complexe, avec beaucoup de personnages et de lignes narratives différentes, Dan Simmons parvient à tout conclure de façon crédible et cohérente.

Dans ce deuxième tome, il approfondit davantage ses réflexions sur les intelligences artificielles de manière très justes et en avance sur son époque. le thème du temps est aussi mis en avant : le futur et le passé se rejoignant en une boucle sur la planète Hypérion.

J'ai également, à titre personnel, beaucoup apprécié la morale qui sous-tend l'histoire : profondément écologique et prônant un retour à une certaine simplicité matérielle.

Je trouve toujours que la forme est moins soignée que dans d'autres Romans de Simmons (comme Terror), mais c'est peut être du à la traduction française.

Mais cette suite du premier tome ne m'a pas déçue et m'a même totalement passionnée, alors que le premier opus était déjà très ambitieux.

Un must pour les amateurs de SF.
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Thème : Le cycle d'Hypérion, tome 1 : Hypérion de Dan SimmonsCréer un quiz sur ce livre

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