Olympos

On pensait l'Illium complexe. Lisez donc Olympos ! Un roman Marathon où vous n'aurez pas une page de répit ! le suspense est douloureux, intenable. Et l'écriture reste riche mais limpide. Une épopée passionnante que je recommande toujours.

Après un premier volume emballant, on ne pouvait qu'attendre avec impatience le second. Pourtant, mille pages plus loin, l'enthousiasme est retombé. L'ensemble donne une impression de longueur et probablement le pire, l'ultime page n'apporte pas toutes les réponses. Si la plupart seront apportés - pas forcément de manière la plus clair possible - certains point resteront dans l'ombre.

Les personnages des Éloïs ont évolués depuis le volume précédent. Plongé dans une guerre auquel ils n'étaient pas préparés, certains personnages se révèlent. Il ainsi amusant de constater que le personnage de Daeman, de personnage pleutre devient un moteur du groupe alors qu'Harman devient l'élément insupportable, répétant inlassablement combien il souhaite retrouver son aimée.

On retrouve aussi avec bonheur l'invention qui traverse le roman, déjà présente dans le premier volume. de l'utilisation de trous noirs comme arme aux dieux gouvernant la physique quantique, le livre fourmille d'idées, comme cette race extra-terrestre pour qui communication signifie mort. le diptyque Ilium-Olympos est cependant un peu décevant. Trop long pour finalement, ne même pas obtenir toute les réponses... Dommage.
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Les Troyens et les Grecs se sont alliés pour affronter les dieux, une nouvelle guerre fait rage où les IA assistent les hommes. A Ardis, les hommes et les femmes, disciples d'Odysseus et hotes d'Ada apprennent à se défendre contre les voynixs et à maitriser leurs connaissances.
Pourtant, tout bascule encore. Les Grecs découvrent que tous les humains hors de Troie ont disparus, les Moravecs ne peuvent plus les assister et à la faveur d'une ruse divine, la guerre de Troie reprend de plus belle. Achille disparait du front pour mener une autre guerre, plus folle que la première et pour détroner Zeus. Odysseus est le seul à pouvoir sauver l'humanité des voynixs et du monstre Sétébos qui emprisonne les villes sous sa glace bleue. Harman est convié à suivre une autre quête, plus incroyable encore que la première. Quant à Manhmut et Orphu, ils quittent Mars pour la terre. Hockenberry est toujours présent, transfuge et allié.
Le second tome est indispensable. Tout d'abord parce que lorsqu'on termine le premier, on trépigne d'impatience en attendant la suite. Ensuite parce que l'Iliade sans l'Odyssée, c'est du Homère aux petits pieds. Enfin, parce que c'est imaginatif (moins que le premier certes), c'est prenant, bien écrit et tout et tout... et puis ça transfigurera votre vision d'Homère. Promis, parole d'helléniste !