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Olympos poursuit l'aventure commencée dans Ilium, et on a toujours l'impression que Dan Simmons essaye d'aborder tous les sujets qui lui tiennent à coeur. Mais, encore une fois, il le fait avec brio.

Nos terriens ont grandi et évolué pour notre plus grand plaisir, et la bataille pour leur survie fait rage avec beaucoup de tension et d'horreur. Nos robots font la rencontre des troyens et du scholiaste, ainsi les intrigues se recoupent enfin... Et la Guerre de Troie fait du hors piste. Un tome haletant où l'action s'enchaîne donc sans répit, toujours aussi dense.

La conclusion de cette saga divise à raison, tout ne sera pas clairement explicité pour nous. Et pourtant, même si cela a souvent tendance à me frustrer, c'est ici compensé par une de mes révélations préférées de toute oeuvre SF confondue et l'un des concepts les plus bluffants qu'il m'ait été donné de voir :

Olympos m'a donc conquis, au même titre que son prédécesseur. Il s'agit sans un doute pour moi d'une pierre angulaire de la SF, de toutes les littératures de l'imaginaire et de la littérature contemporaine dans sa globalité ! Un must, pour qui a la patience et l'ouverture d'esprit nécessaire.
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Suite et fin du fameux diptyque Ilium- Olympos.

Autant vous le dire d'entree, après la claque monumentale que Simmons m'a donné avec Ilium j' en attendais beaucoup de ce deuxième opus.

La claque cette fois ci n' est pas arrivée de suite.
En effet Simmons pédale dans la choucroute pendant les 300 premières pages de ce pavé qui en fait plus de 1000.
Comme le désagréable impression qu'il s'est englué et qu'il a perdu le controle.
Je lui pardonne parce que gérer des miliiers de troyens,d'argiens,de moravecs, de post- humains et de milliers de dieux grecs en retombant sur ses pattes ça doit pas être facile tous les jours.

Je te pardonne parce que je t' aime cher Dan.
Mais mon exigence n' est pas la même avec toi qu'avec d' autres...
Hyperion c' est toi bordel ! L' Échiquier du Mal c' est toi! Terreur c' est toi bordel !!!!

C' est la rançon du succès. Tu es trop fort,trop génial et trop talentueux pour nous laisser comme ça.
Car Simmons est talentueux et génial et après ce démarrage poussif en mode diesel il va a nouveau nous le prouver.
L' auteur va donc reprendre la main et faire comprendre à ses personnages, Zeus et Achille en personne que c'est lui qui commande...
Et la on retrouve sa Majesté Simmons !

Un festival de science- fiction, un cocktail détonnant d'aventure,de poesie,de littérature et d' action. L' auteur va même rajouter une corde a son arc que je ne lui connaissais pas : L' humour.

Le dialogue entre Zeus et Achille m' a tout simplement fait pleurer de rire. Idem pour les échanges entre Achille et son amazone, Dan Simmons s' est lâché sur l' humour sans dénaturer son récit.

En résumé : Malgré un retard a l' allumage Simmons signe a nouveau avec Olympos une extraordinaire fresque littéraire.

Comme d' habitude....

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Après un premier tome bien consistant, j'ai mis deux ans pour me remettre dans ce diptyque. A la fin d'Ilium, Patrocle n'est pas tué par Hector comme dans l'oeuvre d'Homère mais est enlevé et téléporté loin de Troie, suite à une manigance d'Aphrodite. de ce fait, Achille, au lieu de vouloir tuer Hector, s'allie à ce dernier et déclare la guerre aux dieux olympiens. La guerre de Troie sort donc complètement des rails et Achéens et Troyens s'unissent pour aller combattre les divinités qui se planquent sur le mont Olympos de Mars. Ils profitent de la porte ouverte dans l'espace par les Moravecs, qui leur apportent un sérieux appui.
Parallèlement, les humains à l'ancienne se font attaquer par les voynix, des robots qui étaient au départ à leur service et qui se retournent contre leurs maîtres en vue de les exterminer. Ils sont également confrontés au monstre Caliban et ses rejetons, issus de la Tempête de Shakespeare. Ces humains, habitués jusque là à une vie d'oisiveté et d'assistanat, vont devoir apprendre à survivre et à se battre pour échapper à l'extinction.
C'est tout aussi touffu et complexe que le premier volume, et j'ai mis un bon mois pour en arriver au bout (sachant que je suis un gros lecteur et que je lis plutôt vite). C'est très bien écrit avec une bonne touche d'humour, qui fait qu'on n'a pas de difficultés à rentrer dedans.
Après, c'est quand même assez inégal. D'un côté, c'est un univers d'une grande richesse imaginé par un auteur au talent immense : univers parallèles, auteurs classiques, transhumains interconnectés, robots intelligents, le tout autour d'une Terre détruite par une guerre mondiale... Ce mélange d'Antiquité et de futur lointain est aussi excellent qu'original.
Comme pour le premier volume, je trouve les passages sur les personnages de la guerre de Troie et les dieux grecs vraiment passionnants, et moins sur les autres (cependant, j'ai fini par m'attacher à certains humains, que je trouvais horripilants dans Ilium, car ils évoluent d'une manière assez intéressante). Il faut aussi s'accrocher pour comprendre certains passages. Dan Simmons est très érudit mais ma culture générale a ses limites :D Ainsi, je ne connais quasiment rien de Shakespeare (je devrais peut-être m'y pencher un jour car ça m'en donne finalement assez envie) et les personnages de Caliban, Sycorax, Ariel et Prospero ne me parlent pas du tout. Quant aux tentatives d'explications scientifiques, ça parle de physique quantique donc ça me dépasse totalement :D
Mais surtout, il y a des longueurs, des passages inutiles ou décousus qui font qu'on a parfois envie de sauter des pages. Et puis la multiplicité des arcs narratifs fait qu'on perd parfois un peu le fil.
Et la fin fait vraiment trop hollywoodienne à mon goût !
Au final, j'ai aimé Olympos mais pas autant qu'Ilium. C'est un bon roman de science-fiction, bien écrit, bien documenté et qui a dû demander un immense travail à son auteur. Mais c'est trop dense, inégal et manquant d'un poil de cohésion pour que ce soit un chef d'oeuvre.
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». Dans cette suite d'Ilium ,on ne peut reprocher à Dan Simmons de la mesquinerie dans son projet mais force est de constater que la multiplicité des arcs narratifs finit par perdre le lecteur . de plus sa volonté de mixer Homère , Shakespeare , Proust , Joyce à un scénario de SF amène à la multiplication de « Tunnels » : citations interminables du côté classique et accablantes explications techniques (Tachyons, trous noir, Brane….) côté SF , plus quelques éléments prospectifs sur le conflit israélo-arabe !! Certes il y a des moments savoureux ( Achille et sa « poufiasse » d'Amazone , les cuites et les galipettes d'Ulysse etc..) mais clairement Simmons ne montre pas la maîtrise exposée dans le cycle d'Hypérion ( tiens il y a Monéta dans Olympos aussi) .
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Voila que je referme les dernières pages d'Olympos très satisfait d'avoir terminer une oeuvre que je qualifierais d'abord de volumineuse mais on peut ajouter dense, riche en éléments que Dan Simmons a parfaitement mené à son terme. Enfin, presque parfaitement. Il me reste un petit goût. Amertume? Déception d'avoir frôlé le magistral?

Avec Ilium, cette histoire est tout juste démente. Je crois n'avoir jamais lu un roman aussi foisonnant, fourmillant d'idées aussi folles les unes que les autres. Mais la cohérence n'est pas perdu car c'est une oeuvre finement réfléchis, savamment mise en scène dans un univers développé à l'extrême. Si on ajoute la présence incongrue (mais crédibles) des guerriers mythologiques d'Homère, on peut dire qu'Olympos est épique.

Mais Dan Simmons n'est pas exempt de faiblesses. Si je n'ai aucun problème avec la stigmatisation dans une oeuvre de fiction, il faut à minima qu'elle soit argumentée et un minimum subtile. Dans Flashback, cela ne m'avait pas choqué mais lire une deuxième fois (il y en a peut-être d'autres) l'utilisation du même grand méchant diabolique me dérange. Surtout que cela nous ramène vulgairement à l'actualité alors qu'on se trouvait à des années lumières…
La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/olympos..
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Je le relis tous les deux ou trois ans depuis que je l'ai! Il me transporte dans un autre monde, riche de références, varié, avec un récit dynamique . Pour moi, c'est un chef d'oeuvre!

Lien : http://veroniquepascual.fr
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Ayant lu le tome un, Ilium, j'avais envie de poursuivre cette odyssée de lecture, c'est vraiment le cas de le dire. En fait, une fois qu'on est rentré dans cet univers mêlant SF, épopée, roman d'aventures, une fois qu'on est arrivé à jongler avec ces entrées multiples dont on comprend qu'elles vont se rejoindre, une fois qu'on a mémorisé les individualités, on est vraiment au coeur du récit. Tout part de la guerre de Troie, en fait tout part de là de toute façon, dans un monde très lointain où les astres et les galaxies se rejoignent si facilement, la lutte entre Troyens et Achéens se rejoue en fait orchestrée par des puissances qui ne sont pas celles de l'Olympe comme on pourrait le croire.
J'ai aimé l'érudition du narrateur mêlant Homère à Shakespeare et à Proust, les extra-terrestres y font allusion avec humour d'une façon nouvelle et distanciée, remettant en avant l'importance sans borne de l'imagination et de la littérature.
Les "humains", abêtis, se débattent à l'aveugle pour vivre et finissent par y arriver.
Le livre joue avec nos nerfs car on suit en fait plusieurs intrigues : celle de la communauté d'Ardis, allusion à un roman de Nabokov qu'il me faudra lire, celle des extraterrestres les Moravec, celle de Prospéro-Ariel-Caliban, celle des dieux sur Olympos, celle des Grecs et Troyens. le narrateur nous promène de l'une à l'autre avec quelquefois une brutalité salutaire, comme lorsqu'on laisse Harman une arme sur la tempe !!
J'ai bien aimé donc ce mélange d'érudition et de trivialité dans le dialogue des personnages comme pour les héros antiques qui, en fait, ne devaient pas toujours, voire jamais, parler par métaphore. le personnage du scholiaste, Hockenberry, un professeur nimbus égaré au milieu des combats et qui touche de près ce qu'il a toujours enseigné, est très attachant et très "humain".
La fin est très émouvante car Orphu-Io, un extraterrestre fin lettré, est devenu un conteur et récite les premiers vers de l'Iliade aux enfants, comme pour renouveler la magie et la profondeur infinie de ce texte et aussi sa beauté.Un seul bémol : les explications scientifiques inhérentes à ce type de récit, je ne pense pas avoir toujours compris le propos, disons seulement l'idée générale, ce qui est suffisant pour comprendre.
A lire donc !!!
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Je n'ai pas pu terminer ce livre. Même si à la lecture on visualise bien l'environnement : la planète mars, les trous de ver, les courbes quantiques… il reste, néanmoins, que l'histoire, qui nous est racontée, finie par lasser. Il s'agit d'un perpétuel affrontement entre tout ce qui bouge : Dieux, humains, post humains et robots que je m'amuse, ici, à ordonner d'une façon conventionnelle mais en fait il s'agit d'une énorme mélée. le peu d'humanité qui parcourt la 1ère et moitié et la 2ème partie du livre, je ne suis pas allé plus loin, ne laisse pas de doute sur la noirceur générale. A l'époque antique ou dans un futur lointain il n'y a de place que pour la guerre. Et si les amants se rencontrent ce n'est que pour veiller sur le cadavre, ou sur le corps moribond de l'être aimé.
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Le débutant dans la foulée après Ilium, j'avais hâte de découvrir les réponses à toutes les questions du premier tome, et sur ce point je ne fus pas déçue, le développement des intrigues est très bien mené, les références littéraires ne manquent pas, tout comme les voyages.

Mais, là où Ilium avait presque atteint la perfection,certaines Olympos tire en longueur et se permet certaines "facilités" concernant le dénouement final face à la complexité de son développement. Certains mystères trouvent une résolution trop banale à mon goût.

En effet la situation à Olympos et Ilium fait quasiment du surplace, il n'y a qu'Achille pour mettre un peu d'ambiance...

Le dernier bémol vient de la fin en elle-même.

Cela reste quand même un des chefs d'oeuvre de Dan Simmons qui réussi encore à me plonger corps et âme dans la Hard SF.
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J'avais été littéralement subjuguée par "Ilium", épatée par l'érudition de son auteur, emportée par son talent de conteur. du coup, je craignais un peu d'être déçue par le second volet de ce diptyque. Il n'en est rien.

Si "Olympos" est un peu moins réussi qu'Ilium, il n'en reste pas moins un excellent roman. Je devrais d'ailleurs dire qu'il est juste un peu moins parfait que son prédecesseur.

Il y a quelques longueurs, notamment dans la 3ème partie du récit, mais quoi de plus normal pour un pavé de 1024 pages ?! Et ces quelques longueurs ne gâchent absolument pas le plaisir de lecture. Simmons, par son grand talent de conteur, parvient encore à me surprendre en emmenant le récit dans des directions inattendues. de plus, il sait parfaitement mettre son lecteur sous tension, le happant totalement, l'empêchant de lâcher le bouquin. le récit est mené de main de maître. Chaque chapitre se clôt sur un élément qui donne irrésistiblement envie de savoir la suite.

Les personnages sont toujours aussi bien dessinés et j'ai eu grand plaisir à les retrouver, tout particulièrement Orphu et Mahnmut, les robots férus de littérature, Hockenberry, l'universitaire un peu dépassé par les événements qu'il a provoqué, Ada et Harman... Certains personnages ont même pris une épaisseur supplémentaire. Daeman est devenu un battant volontaire et sa "relation" contre Caliban, sa Némésis, est très réussie. Même les héros antiques prennent une autre dimension dans ce second tome. Hélène, par exemple, se révèle plus complexe au fur et à mesure du récit. Et Achille a réussi à me surprendre. J'ai même fini par m'attacher à ce guerrier impitoyable, cette brute sans coeur.

Derrière le récit épique, plein de bruit et de fureur, se dessinent des thématiques passionnantes. Ada, Harman et les autres humains à l'ancienne se trouvent soudain confrontés à la peur de la mort tout en devant construire un nouveau monde, une civilisation.

Et surtout, "Olympos" offre des passages enthousiasmants, jouissifs : une cérémonie de funérailles très intense, le combat des amazones contre Achille, la charge des Voynix à Ardis, une visite du Tartare... Bref, le diptyque de Simmons est tout simplement énorme.


Challenge Multi-défis 2017 - 6 (item 11 : un roman de science-fiction)
Challenge Pavés 2016-2017 - 6-7
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